mercredi 31 août 2011

Starting Blocks


Salut à tous,

A y est, l'été va se terminer ce soir à minuit, en même temps que cet étrange mois d'août et que le marché des transferts de foot. Oui oui, l'été se termine, qu'on ne vienne pas me raconter qu'en septembre c'est encore l'été hein. Dans quatre semaines on sera à trois jours du mois d'octobre, je vais pas tarder à devoir ranger mes bermudas pour ressortir mes jeans, sans parler de m'acheter une nouvelle veste... donc bon. Pour moi, juin est en été, pas septembre. D'ailleurs, selon moi toutes les saisons sont décalées de trois semaines...

Bref donc voilà, on rentre dans la dernière ligne droite. Dans un mois et demi, on saura qui défiera Sarkozy et la droite au second tour de l'élection présidentielle. A moins, bien sûr, que les fachos s'en mêlent... je veux parler de ceux du FN hein, pas de la Droite Populaire. Et dans huit mois, grosso merdo, on saura qui est président de la République. Soit la gauche gagne, et on poussera un soupir de soulagement, même si ça ne garantie rien. Enfin on peut toujours espérer moins de lois liberticides, moins de pointage de doigts envers des minorités, moins de boucs émissaires... soit on garde le même, et on peut craindre le pire. On pourra surtout dans ce cas se désespérer sur l'état mental du peuple français, qui aura vomi sur Sarkozy pendant quatre ans avant de voter petit bras et sécurité au dernier moment. Mais ce ne serait pas la première fois.

Moi je pense que Gnafron sera réélu, c'est même une certitude. Les candidats de gauche ont beau surfer actuellement grâce à la nullité absolue de la politique du gouvernement, ils ne peuvent plus gagner une élection nationale. Pourquoi ? Parce que les Français sont de droite, voilà pourquoi. La famille, le travail, la sécurité, le repli sur soi, ont été toujours été des valeurs qui auront prévalu au moment de décider qui serait le grand manitou. Oui, pour voter pour les cantoniers ou les conseils généraux, des élections à 50 % d'abstention, pas de problème... mais quand 80 % des votants se mobilisent, le véritable visage des Français se révèlent. 25 à 30 % d'UMP, 15 à 20 % de FN, 5 à 10 % de centristes... ça laisse pas grand chose à la gauche, c'est comme ça. La seule fois que c'est arrivé, c'était avec Mitterand, qui était au-dessus des partis, et qui faisait plus de droite que les autres. Surtout, il succédait à Giscard, un président nul, comme celui d'aujourd'hui, mais qui avait en plus le charisme d'une boîte de haricot, ce qui n'est malheureusement pas le cas de Gnafron, qui sera toujours devant au concours de beauté et de popularité que reste, au fond, l'élection présidentielle. Surtout face à Aubry ou Hollande... et Royal n'est plus crédible. Qui peut dire que, en 1995, Chirac n'a pas gagné sur le physique face à Jospin, franchement ?

La suele chose qu'on peut espérer, c'est que ça fera 17 ans qu'on a un président de droite, et 10 que la droite est au pouvoir. Le peuple va-t-il enfin ouvrir les yeux ? A un moment ça va finir par se voir, mais en 81 ça faisait 45 ans que c'était le cas... j'espère qu'il ne nous reste pas 35 ans à attendre...

C'est aussi la dernière ligne droite sur d'autres plans, plus personnels. Je voulais déménager cet été, mais pour l'instant c'est compliqué. Mais d'ici à l'été prochain, c'est un objectif. Tout comme changer de boulot, toujours à peu près dans le même domaine. Problème, la seule boîte qui semble m'offrir les garanties de faire ce que j'aime, des stats, des archives, c'est celle où je bosse déjà. Mais autre problème, cette boîte paie mal, me doit des primes en pagaille, et semble toujours sur la corde raide, et c'est usant. Alors, que dois-je privilégier ? La tâche en elle-même, ou le salaire, la sécurité de l'emploi ? N'oublions pas non plus que j'ai un CDI, ce qui n'est pas négligeable aujourd'hui. Bref, y a un choix à faire, et ce n'est pas dans ce domaine que j'excelle en général. Faudra miser sur le moins pire des deux... prendre un risque.

Y a aussi le marathon que j'ai commencé à préparer, ça y est. je ne cours plus deux mais trois fois par semaine, avec pour l'instant des séances plus courtes, mais ça ne va pas durer. Depuis dix jours, j'ai l'impression de courir tout le temps. L'excitation vient notamment du fait que je me demande sérieusement où est ma limite, jusqu'où je peux aller ? J'ai 36 ans, je n'ai jamais fait de sport de ma vie, et voilà que je me lance un défi tel que celui-là. Je rentre dans une pièce noire avec un mur au bout, mais malgré ma torche électrique Z, je ne sais pas quand je l'attendrait. Le mieux pour savoir, c'est de ne pas s'arrêter, on verra bien. Espérons qu'il n'y aura pas de meuble sur mon chemin pour me cogner un orteil ou un genou...

Et puis bon, sur le plan footballistique, va falloir que la France se qualifie pour un Euro qui s'annonce particulièrement nase, puisqu'il va se dérouler en Pologne et en Ukraine, alors qu'il aurait pu avoir lieu en Italie... ça aurait été plus simple pour aller voir des matches :p Et pour le PSG, va falloir confirmer les espoirs qu'un recrutement à 85 millions d'euros a fait logiquement naître. Pour l'instant c'est pas trop mal, mais quand on affrontera les gros et que la Coupe d'Europe viendra nous pomper de l'énergie, que les blessures s'accumuleront, c'est là qu'on verra si on est capable de jouer le titre. Parce que c'est mon rêve, un de ceux sur lequel je n'ai aucune prise : revoir le PSG champion, 18 ans après. Dix-huit ans !! C'est encore plus lointain que le dernier président de gauche, c'est dire. Et si y a une année ou ça semble possible, c'est celle-ci.

Je vous laisse.

vendredi 26 août 2011

I comme Icare


Salut à tous,

Cette nuit, après avoir regardé "Meurs un autre jour", un des James Bond médiocres tournés avec le pire qui fut, Pierce Brosnan, mais que je n'avais jamais vu, je suis tombé sur un classique des années 70, un polar comme j'aime, "I comme Icare", avec Yves Montand. Une petite perle dénuée de la moindre petite scène d'action mais au scenario et à l'écriture soignée, une histoire qui fait frémir et réfléchir, inspirée du meurtre de Kennedy. Bref, merci les chaînes du câble, même si le nom de celle qui diffusait le film m'a échappé...

Donc là encore on a droit à un assassinat de président, et le meurtrier, retrouvé mort dans l'immeuble d'où il est sensé avoir tiré, est vite classé dans la catégorie des fous, qui aurait agi seul. Forcément, ce n'est pas le cas, sinon le film se serait terminé au bout de 10 minutes, avouez que ça aurait été dommage, surtout pour la scène finale. Celle où... bon je vous raconte pas, mais je vous conseille de le regarder, s'il repasse un de ses jours.

Si je vous parle de ce film, en plus de vous le conseiller et de remercier ma Neufbox de me fournir toutes ces chaînes riches en films de ce genre, c'est pour une scène spécifique. Pour analyser le profil du tueur présumé, le procureur, joué donc par l'excellent Yves Montand, se rend dans une fac pour assister à une expérience qui m'en a rappelé une autre. Il y a quelques temps, peut-être l'année dernière, le service public avait diffusé une émission sur une autre émission, bidon, où des candidats devaient répondre à des questions. A chaque mauvaise réponse, une personne, qui était enfermée, recevait des décharges électriques de plus en plus forte. Bien sûr, les décharges sont fausses, la personne "torturée" est un acteur et réclame pourtant qu'on arrête ce jeu, ce qui n'empêche pas les candidats de continuer à lui envoyer des décharges. Cette émission avait fait scandale, mais le résultat m'avait tout de même sidéré.




Cette expérience, nommée "Expérience de Milgram" (merci Google) démontre qu'à partir du moment où un ordre, même cruel, vient d'une entité supérieure, une large majorité (62 % !) de personnes sont capables de le respecter jusqu'à une limite extrêmement importante. Ainsi, dans le film, qui s'est inspiré de la véritable expérience, l'homme qui torture ne se révolte pas avant le seuil de 450 volts, portant même la responsabilité sur le pauvre type sur la chaise électrique !

Le médecin explique alors à Montand que les dictatures fonctionneront toujours grâce à la "fragmentation" de la cruauté. Si chacun à une petite tâche à respecter, et qu'il la réalise, tant que c'est un ordre venu du dessus il le fera, parce que l'individu aura la sensation que ce n'est pas de sa responsabilité. Certains devront arrêter certaines personnes : ce sera leur tâche. D'autres devront les emmener dans des camps, d'autres rédigeront des listes, des tracts, etc. Hormis quelques monstres, en bout de chaîne, personne ne se sentira vraiment coupable, car les gens diront qu'ils obéissaient à un ordre et que ce qu'ils faisaient n'était pas méchant... C'est comme ça que les dictatures sont florissantes, encore aujourd'hui : non pas en s'appuyant sur une élite militarisée contre un peuple opprimé, mais en s'appuyant sur un peuple obéissant et fuyant toute notion de responsabilité individuelle, colaborrant même sans discuter. Combien de fonctionnaires de Vichy ou du Reich ont été arrêtés et jugés après la Guerre ? Pas des masses a priori, c'est plutôt les têtes pensantes qui l'ont été, logiquement bien sûr.

Bref, le devoir de désobéissance existe toujours, mais n'est jamais autant justifié aux yeux de l'histoire que quand son camp l'emporte. Sinon, c'est juste de la rébellion, du terrorisme.

Je vous laisse.

mercredi 24 août 2011

I know it was you


Salut à tous,

Hier, un ami de notre groupe nous a demandé quel était notre film idéal. J'étais bien embêté, parce qu'en fait, selon moi, il avait déjà été tourné, et était sorti en 1974 : le Parrain II. Mon commentaire fut le suivant : "des personnages profonds servis par les meilleurs acteurs du monde, un scenario exceptionnel, un réalisateur à son top. Rien à jeter". Rien à rajouter, aussi. Enfin si, je vais essayer, histoire de pas faire trop court non plus.

Déjà, le I est génial. On a beau dire que le Parrain a révolutionné le film de mafioso et que depuis il a été copié un nombre incalculable de fois, je n'ai pas vu de film de ce style aussi chiadé que celui-là. Au point qu'il n'y a limite plus rien à voir... ce n'est pas un film sur la mafia, c'est un film sur une famille de mafioso, c'est un peu différent.

Dans le I, vous avez le Parrain, Vito Corleone, interprété de main de maître par un Brando complètement ingérable et absolument génial, avec perpétuellement du coton dans les joues pour faire bouledogue. Dur, fragile, cynique... tout passe en même temps, c'est sidérant. Il a trois fils... enfin quatre, plus une fille. L'aîné, Sonny (James Caan, l'écrivain torturé de Misery), est évidemment appelé à succéder à son père, mais c'est une brute dénuée de toute nuance. Ensuite, y a Fredo, un crétin sans la moindre aptitude pour ce métier. Et y a Michael, le cadet, joué par un Al Pacino débutant ou presque, et qui réalise une grande performance dans ce film. Idéaliste, il ne veut rien avoir à faire avec les affaires de la famille, et a qui a quitté New York pour le front de la Deuxième Guerre Mondiale, contre l'avis de son père, qui voyait de grandes choses pour lui.

Y a aussi Tom Hagen, le fils adoptif du Parrain, joué par l'excellentissime Robert Duval, qui avait encore des cheveux. Irlandais, il est désormais l'avocat de la famille.

Le film commence au retour de Michael de la Guerre, le jour du mariage de sa sœur, Connie (Talia Shire, la future Adrienne de Rocky) avec un abruti du nom de Carlo, qui la bâtera joyeusement. Toujours réfractaire à ce que sa famille fait, il voit pourtant, quelque temps plus tard, son père victime d'une tentative d'assassinat pour une affaire de drogue. Le vieux en réchappe, mais Michael, qui était malgré tout très attaché à lui, est choqué, et semble se rapprocher de sa famille, surtout après qu'il ait sauvé son père à l’hôpital, alors qu'il venait lui rendre visite. Il se porte alors volontaire pour tuer le type qui a cherché à tuer son père, ainsi que le flic corrompu qui le protège. Ça se fera durant une scène mythique, dans un petit resto italien. Une scène où l'on voit littéralement Michael basculer de l'autre côté : il assassine les deux types, et se sauve. Son geste le transformera littéralement, sans parler du fait qu'il provoquera une effroyable guerre des gangs.

Réfugié en Sicile en attendant que ça se calme, il s'y marie, mais sa femme se fait tuer à sa place dans une voiture piégée. Auparavant, il a appris que son frère Sonny avait été assassiné dans une autre scène mythique et plusieurs fois copiée...



Le père toujours convalescent, Fredo trop faible mentalement, la famille n'a plus de chef, et Vito fait revenir Michael de Sicile, pour lui confier les rênes, en échange de la paix avec les autres familles. Ce dernier se marie à nouveau, cette fois avec son amour de jeunesse (Diane Keaton), sans broncher, a des enfants, et voit finalement son père, qui était devenu son conseiller, mourir dans une autre scène mémorable. Une scène complètement improvisée avec le gamin qui jouait le fils de Michael... le gamin a eu vraiment peur, et ça se sent !



Michael a désormais les mains libres, et va en profiter. Le jour du baptême de son neveu et filleul, le fils de Connie, il fait assassiner Carlo, les différents traîtres et les chefs des autres familles new-yorkaises. Quand sa femme lui demandera si c'est lui qui a fait ça, il lui mentira les yeux dans les yeux. Le "No" le plus lourd de l'histoire du cinéma. dans la foulée, elle s'en va, et voit alors les autres membres de la famille venir un par an baiser la main de Michael, et là elle sait qu'il vient de lui mentir. C'est la fin. Génial !

Le II est encore plus génial, et ça, déjà en soit, c'est fort. Le concept, c'est de mettre en parallèle l'arrivée aux Etats-Unis et l'ascension du jeune Vito Corleone, au début du siècle, et le début de la chute d'un Michael Corleone, qui va douter de lui et qui va presque tout perdre. Le parallèle est... somptueux. On voit donc le petit Vito assister au meurtre de sa mère par un Parrain sicilien. Il s'enfuit et est envoyé par des amis aux Etats-Unis, à l'époque ou ces derniers recrutaient à tour des bras des centaines de milliers de personnes venues de tous les horizons. De son côté, 50 ans plus tard, on voit Michael dans le Nevada, ou il a déplacé la famille Corleone, tout en gardant un contrôle certain sur une partie de New York. Il achète des hôtels, à Las Vegas, surtout, et tout semble rouler sur des roulettes. Sauf que des types pénètrent dans sa propriété et tentent de le tuer, sa femme et lui, sans succès. Mais déjà, ça se corse.

Vito est adulte, est joué par un Robert De Niro au-delà du génie, et vivote tranquillement avec sa femme, en travaillant dans une épicerie. Il fait ensuite la connaissance d'un type, Peter Clemenza, qui deviendra son bras droit, qui va progressivement le faire entrer dans le monde du crime. problème, il y a un Parrain dans son quartier, Don Fanucci, qui fait déjà la loi, et qui va venir les emmerder dans leurs combines en leur réclamant du blé. Un jour de procession religieuse, comme souvent dans la trilogie, Vito va faire semblant de céder à sa demande, puis assassiner ce fameux Parrain d'une balle dans la tête. Là encore, la scène est culte. Le coup de l'ampoule, le tissu enflammé, le rythme... fabuleux. A la fin de la scène, on le voit avec sa famille et ses trois fils, et parler avec Michael, encore bébé, lui disant qu'il l'aime fort.



Comme dans le premier opus avec Michael, on voit définitivement Vito basculer dans un autre monde : respecté, craint dans le quartier, il va devenir de plus en plus puissant. Il retournera également en Sicile pour venger sa mère, en éventrant le vieux Parrain... Tout cela bien sûr dans une époque reconstituée à la perfection.

Tout l'inverse de son fils, qui file à Cuba, pour une affaire assez compliquée, durant les évènements qui verront Castro prendre le pouvoir et Batista, ainsi que tous les Américains, fuir en catastrophe, entre 58 et 59. Trahi par ses anciens associés, dont Hyman Roth, joué par Lee Strasberg, qui a formé des générations d'acteurs à l'Actor Studio, et surtout son propre frère, Fredo, poursuivi par le Sénat Américain sur ses activités criminelles, procès dont il se sortira de justesse, il voit surtout sa femme le quitter, emmenant avec elle ses enfants. Une chose complètement impossible à l'époque de son père, et qu'il ne parvient pas à comprendre.

Voici la scène où il découvre que son frère a comploté contre lui... "You broke my heart !!!"



C'est pas extraordinaire comme interprétation ??

A la mort de sa mère, qui elle était une mama sicilienne à l'ancienne et qui lui dira qu'on ne peut jamais perdre sa famille, il décide une fois de plus de faire le ménage. Il fait assassiner tous ceux qui l'ont trahi, dont Hyman Roth, le vieil associé juif de son père, mais aussi... son frère. Si vous n'avez pas vu ce film ni cette scène, avec la tête de Michael qui se baisse quand il entend le coup de fusil, régalez vous. Bon normalement elle est plus longue que ça, et n'a pas forcément de sous-titres islandais...



La scène finale réuni les deux histoires dans un flashback : on voit les jeunes fils Corleone discuter dans la cuisine du fait que Michael veut partir à la Guerre, alors que son père prévoyait de grandes choses pour lui. Le père arrive (on ne le voit pas), les fils s'en vont lui souhaiter un bon anniversaire... sauf Michael, qui reste seul à fumer.

Bon faut que je le mate ce truc, maintenant que je me suis donné envie...

Je vous laisse !

mardi 23 août 2011

Apes


Salut à tous,

Tiens, voici encore un de ces posts que j'entame sans avoir la moindre idée de ce qui va suivre. En gros, c'est un exercice d'impro par écris, du dadaisme maîtrisé, en fait. Sauf que là, c'est pas une page blanche que j'ai devant moi, c'est un mur à repeindre, mais sans peinture. Ça c'est du défi, coco !

L'été se termine dans une chaleur difficilement supportable. Être en sueur en bougeant, déjà, je déteste. Je déteste la sueur, je vous l'ai déjà dit non ? Peut-être parce que je sue très facilement, et que ça me déplaît toujours énormément. Mais quand tu dégoulines alors que tu ne fais rien d'autre que pianoter sur un clavier, tu te désespère un peu, tu n'attends qu'une chose : la nuit, qu'il fasse moins chaud, que tu puisses respirer un peu. J'aime de plus en plus le beau temps, notamment parce que ça me permet de limiter mon habillage au combo t-shirt/bermuda, mais la chaleur, je m'y ferais jamais. Ce n'est pas incompatible si ?

Et du coup, ce soir, orage (je vous assure que je fais tout pour mettre un terme à ce pénible intermède météorologique) terrible, ciel tirant du noir au rose, en passant par le gris. Et une pluie incroyablement serrée, limite tropicale... j'aime bien ça les orages, du moins tant que je suis pas dessous du moins :p C'est puissant, c'est électrique, c'est... chiant à raconter, effectivement.

Bon bon.

Ah oui, on a vu la Planète des Singes cette semaine. Enfin le dernier, le prequel, comme on dit, c'est-à-dire l'histoire avant l'histoire. En général c'est plutôt réussi ce genre d'exercices, on est rarement déçu étrangement. J'ai plutôt bien aimé, c'est bien foutu, c'est le même acteur qui jouais Gollum qui interprétait Cesar, le singe qui va mener la révolte, y a plein de références au premier film avec Charlton Heston dedans... bon moi je l'ai vu qu'une fois cuilà, donc c'était mon Amour qui me les signalait, mais bon :p En revanche, j'ai trouvé les personnages pas super profonds, et le côté "positif" de la rébellion des singes assez étrange. On ne peut pas dire que dans les films précédents, les singes aient le beau rôle, mais là ils passent pour des opprimés (ce qu'ils sont) non violents et pacifistes, qui veulent juste aller se réfugier dans une forêt pour grimper aux arbres tranquillement, et pas mettre en esclavage l'Humanité comme ils vont le faire par la suite. Du coup à la fin, tu te dis que finalement, ils sont plutôt sympas ces chimpanzés, et que Charlton Heston n'a eu que ce qu'il méritait, sale promoteur des armes à feu va !

Bref voilà quoi, je viens de vous raconter le seul truc véritablement intéressant de ma semaine :D Si y en a d'autres qui traversent ma vie, je vous en ferait part !

Je vous laisse.

mercredi 17 août 2011

Deux hommes et demi


Salut !

Bon j'ai vérifié avant, je voulais être sûr de ne pas doublonner avec un post précédent. Et je me suis rendu compte d'une chose : je ne parle JAMAIS de séries. Dingue non ? Je veux dire, avec mes stats, le boulot, mes lives, mes jeux, le ciné et la nourriture, c'est quand même une de mes occupations principales non ? Or, hormis deux ou trois posts sur 24...

Bon, entre temps j'ai vérifié dans mes posts marqués "télévisions", et effectivement j'ai parlé un peu plus de séries. Onze, sur 437, ça ne fait quand même pas des masses, surtout si on enlève ceux dédiés à mes faux scenarii écris en 2000... N'empêche, j'ai donc parlé de 24, mais aussi de Dexter, que je n'en peux plus d'attendre depuis décembre et qui reprendra en octobre (10 mois d'attente, sérieux ?? Ça a intérêt à être très bon...) et de How I Met Your Mother. Je n'ai donc pas parlé d'une des meilleures séries humoristiques qui soit, et une des plus méconnues, Two and a Halm Men, appellé une nouvelle fois bêtement en Français "Mon oncle Charlie".

Cette série a plusieurs particularités. D'abord, elle ne passe à ma connaissance que sur Canal, et que l'été, quand y a pas l’Émission Spéciale. Certes, c'est mieux qu'un best of, mais c'est quand même étrange qu'une série aussi hilarante et si bien écrite en soit réduite à faire le bouche trou au mois d'août... ça me dépasse complètement.

Ensuite, du coup, c'est une des rares séries... c'est la SEULE série que je regarde sans la télécharger. Du coup j'en ai jamais vu le début ni la fin, je n'ai jamais vu d'épisodes dans l'ordre ou presque, mais je ne demande que ça. Et enfin, c'est une série drôle ET absolument dépourvue du moindre sens moral. Friends, c'était drôle, mais t'avais toujours ta petite larme à la fin pour compenser la honte que t'as eu de rire sur les ennuis sexuels de Ross ou Chandler. Là, rien de dégoulinant, aucun sens moral en vue, trois personnages absolument pathétiques - bien aidés par un entourage encore plus à la ramasse, de l'ex mari jardinier à la mère castratrice - et une vitesse de répliques drôles exceptionnelle. On connaissait la règle de la vanne toutes les trois répliques, là c'est toutes les deux répliques, et encore dans les moments faibles. Des fois t'as droit à six ou sept d'affilée, et t'en peux plus de rire.

Un père complexé, coincé et accessoirement divorcé et son gamin sont contraints d'aller habiter chez le frère du père, un type extrêmement riche vivant dans une villa au bord de la mer, interprété par l'impeccable et tellement convaincant Charlie Sheen, qui passe sa vie à tirer dans tous les coins, boire et fumer. Ah, et je vous conseille aussi la femme de ménage, un régal. Bref, jamais on ne voit un seul moment de complicité entre le père, l'oncle et le gosse, complètement ignare et uniquement préoccupé par son estomac et, plus tard, par les filles. Juste de la rigolade, des vannes, du bonheur.

Il va donc bien falloir que je télécharge cette série, histoire de la regarder depuis le début. En attendant, si vous êtes chez vous à 12h25, mettez Canal, et si vous pouvez la mettre en VO, ça n'a pas de prix.

Je vous laisse.

samedi 13 août 2011

Paris Sous Golfe


Salut à tous,


Allez, un petit post foot. J'ai pris l'habitude de l'annoncer avant, comme ça je ne fais pas perdre de temps aux personnes que ça n'intéressera pas et qui sûrement autre chose à faire. Du coup, j'ai en gros un lecteur, que j'invite à ne pas m'abandonner sinon ce sera mon tour de perdre du temps :p

Donc, à moins que vous ne vous intéressiez absolument pas au foot, vous avez remarqué qu'il se passait des trucs à Paris. Début de juin, le club a été racheté par une société appartenant à la famille royale du Qatar. En général, ça veut dire que le nouveau propriétaire n'a qu'une notion limitée du principe de chèque en blanc ou en bois : ça n'existe pas là-bas. Du moins tant que le robinet à pétrole coulera, et que l'occident continuera de se shooter avec. Le jour où les gens arrêterons de prendre leur bagnole pour le moindre trajet, ou plus sûrement quand les derniers gisements se seront taris, ils se retrouveront grosjean comme devant, comme les autres. Mais d'ici là, on aura peut-être eu le temps de gagner la Ligue des Champions, qui sait ? Ensuite Mad Max pourra prendre la relève.

Le début s'est bien passé, dès l'ouverture du mercato, un peu avant la mi juin, on a acheté le buteur de Lorient, Kevin Gameiro, le meilleur buteur de Ligue 1 sur les deux dernières saisons (deux fois deuxième, en l'occurence), international et tout. Une très grosse recrue, obtenue pour environ 11 millions, et qui a pas mal planté durant les matches amicaux. Dommage qu'il ne l'ai pas fait face à son ancien club lors de la première journée... En attendant tout cela s'annonçait très bien, on parlait de Gervinho, Hazard, Gandhi... enfin que des pointures quoi.

Sauf qu'en fait les Qataris n'avaient pas encore signé, et donc Leonardo non plus. Leonardo, c'est un ancien milieu du club (96/97), champion du monde en 94 avec le Brésil, qui a marqué le club durant 14 mois, avec notamment ce match auquel j'avais assisté contre le Steaua Bucarest, quelques heures seulement avant qu'il ne signe au Milan AC, et durant lequel il avait juste adressé 4 passes décisives. Si vous avez le temps matez-vous le résumé, j'en ai encore la chair de poule. Surtout, il était sensé venir en temps que directeur sportif avec un rôle très important, notamment en matière de recrutement. Sauf que son arrivée a mis presque un mois pour se réaliser, et les transferts, qui devaient se faire grâce à son carnet d'adresse nettement fourni en Italie et au Brésil, avec.

Bon finalement Leo a signé, et une 10 jours plus tard la machine à chèque s'emballait. Trop tard pour bâtir un collectif prêt pour la reprise, malheureusement... En trois jours, on signait cinq joueurs, en plus de Gameiro, donc, et de Douchez, excellent gardien débauché gratos à Rennes. Une incongruité, mais c'était avant que le Qatar s'en mêle. Milan Bisevac (3,5 millions), international serbe de Valenciennes que Kombouaré voulait depuis un an et qui a un prénom splendide, Blaise Matuidi (10), de Saint-Etienne, pour moi le meilleur milieu défensif de France et international également (et au prénom déjà moins glamour), Jérémy Ménez (8, photo), encore un international, un milieu offensif ultra doué mais inconstant rapatrié de la Roma, Mohamed Sissoko (7), milieu défensif international malien, formé à Auxerre et passé par Valence, Liverpool et la Juve, régulièrement embêté par les blessures et au sujet duquel j'ai beaucoup de doutes, et enfin Salvatore Sirigu (3,5), troisième gardien de l'équipe d'Italie récupéré à Palerme, qui va faire probablement passer au pauvre Douchez une sale saison. Soit un total de 43 millions d'euros, déjà une sacrée somme, y compris au niveau européen, sans compter les bonus, mais qui allait doubler d'un coup.

Il a mis plus de temps à arriver, et on n'est pas près de le voir jouer, vu qu'il revient de la Copa America, que son pays, qui l'organisait, a quitté piteusement en quart de finale, et surtout de vacances. Mais Javier Pastore, en signant samedi dernier, quelques heures avant la défaite de son club contre Lorient (0-1), a fait sauter toutes les barrières, du moins en France, mais pas seulement. Plus cher transfert de l'histoire de la Ligue 1 avec 42 millions d'Euros, il en est aussi le plus gros de ce mercato dans le monde, et grâce à lui, le PSG est officiellement le club qui a le plus dépensé cet été, même si Barcelone (Sanchez, Fabregas) et... Malaga, ne sont pas loin derrière. Pour un club qui, depuis dix ans, déteste autant avoir la pression que Borloo aime la boire, ça ressemble carrément à du masochisme.

Parce que jamais encore, dans ce pays, un club n'avait eu autant de pression. En gros, si on écoute la presse, le PSG doit non seulement être champion, mais avec 30 points d'avance, en marquant 150 buts et en en concédant moins de 10, en baisant la bonne et en faisant le café. Pas le droit à l'erreur... enfin pas d'autre erreur.

On a aussi droit au scepticisme journalistique habituel, du genre "il a rien prouvé, il est surcoté", etc. Bon, il est trop cher, on est d'accord, mais c'est quand même un international argentin que tous les grands clubs européens voulaient, dont Chelsea. Et regardez ça, il m'a pas l'air si pourri que ça :



Évidemment, je suis le premier à dire qu'il y a trop d'argent dans le foot. Mais ce n'est pas spécifique au foot : il y a trop d'argent partout, surtout dans les domaines très populaires et qui brassent beaucoup de gens. S'il y avait de telles sommes dans le lancer de marteau, ça serait bizarre quand même non ? Il y a des acteurs, des chanteurs, des golfeurs, des tennismen ou des pilotes de formule 1 qui gagnent plus d'argent, mais on en parle pas, parce que ce ne sont pas des professions ringardes dans ce pays, contrairement au foot. Rajoutons qu'on parle surtout des salaires des footballeurs quand ils perdent, pas quand ils gagnent. Je brise donc ainsi un tabou en révélant que les champions du monde 1998 n'étaient pas payés QUE en petits LU. Et oui, c'est moche, mais c'est comme ça. Enfin, j'ajouterais que Pastore ne touchera pas 42 millions d'Euros, hein, c'est Palerme (encore), son ancien club. Lui ne touchera "que" 10 fois moins sur l'année...

Ce qui me fait surtout marrer, ce sont les réactions outrées des autres clubs, qui eux, il est vrai, vivent dans le monde réel, celui de la crise où même les clubs de foot sont contraints de se serrer la ceinture, avançant à coups de prêts et de transferts gratuits. Depuis des années, on se plaint que les clubs français n'ont plus de résultats en Coupes d'Europe, qu'ils n'arrivent plus du tout à concurrencer les Espagnols, les Anglais, les Italiens voire les Allemands, et alors que les Portugais ou les Russes s'apprêtent à nous passer devant, menaçant ainsi de plus en plus sérieusement notre troisième qualifié pour la Ligue des Champions. C'est la faute aux charges sur les clubs, aux impôts, que n'ont pas les autres clubs européens... pauvre petits clubs français. Monaco non plus n'a pas ces impôts, et l'ASM vient de descendre en Ligue 2... On oublie aussi que ces fameux clubs européens ont des stades splendides, un public nombreux qui achète toutes les conneries qu'on leur vend dans les boutiques, et qu'ils évoluent dans des pays à la culture foot nettement plus évoluée, où le foot n'est pas un furoncle culturel. En France, quand on a un stade neuf de 20 000 places, on fait la fête.

Et puis là, voilà, y a un investisseur qui arrive, le même genre de ceux qui commencent à faire de Manchester City, jadis la nain dans l'ombre du géant United, un gros d'Angleterre, ou celui à Chelsea, qui a fait d'un club anglais moyen un double finaliste de la Ligue des Champions. Au passage, on oublie également qu'il y a déjà deux milliardaires à la tête de clubs français : la famille Louis-Dreyfus (Adidas) à Marseille, et François Pinault à Rennes. Les deux se contentent depuis 10 ans d'éponger quand il faut éponger, mais ont bien du mal à justifier autrement leur arrivée dans le foot français. A Paris, il dépense, ce que tous les supporters de France rêvent pour leur club.

Je ne sais pas si ça marchera, vaudrait mieux parce que si ça ne marche pas, je ne suis pas sûr du tout que le club s'en remettra. Mais en attendant, le PSG a recruté que des internationaux, dont quatre d'Italie, a injecté 24,5 millions d'Euros dans le championnat de France, ce qui n'est pas rien, et a fait ce que tout le monde a envie de faire depuis toujours : faire enfin venir des stars en France. D'accord, ce sont des jeunes qui n'ont pas encore confirmé, mais quand même ! Aussi, quand je vois les Marseillais Anigo, Labrune ou Deschamps se pincer le nez alors qu'ils rêveraient de pouvoir faire la même chose (d'ailleurs ils l'ont fait, puisque Marseille a énormément dépensé en deux ans, 35 l'année dernière et 45 l'année d'avant...), ça me fait vraiment rire.

Quant à la réaction de Christian Gourcuff, après le match... là je me tape carrément les couilles par terre. D'abord, à noter le manque de classe de ce type, qui vient de battre un club et qui roule des biceps pour montrer à quel point il est tellement fort. J'ose pas imaginer Kombouaré, s'il avait gagné, enfoncer les Lorientais, en disant un truc du genre "de toutes façons ce sont des péquenots, normal qu'on les ai niqué avec leur recrutement albanais. Salauds de pauvres !" Qu'est-ce qu'il aurait pris... et ça aurait été mérité. Gourcuff, tout le monde a applaudi.

Ce mec, pourtant excellent entraîneur au flair remarquable et aux principes de jeu qui me parlent carrément, ne peut s'empêcher de donner des leçons aux gens, alors que sa seule tentative dans un club de plus gros standing, à Rennes aux débuts de Pinault justement, s'est révélé être un échec. Comparer la politique d'un club comme Paris, qui, par son statut de club de la capitale et par son histoire et son palmarès, comme Marseille ou Lyon aussi, se doit d'avoir un certain standing, des ambitions et des joueurs du même acabit, et Lorient, un club familial, sans moyen, qui ne peut qu'exister en s'appuyant sur la formation et un recrutement aussi malin que peut élevé... Comment peut-on être aussi bête ?

C'est un modèle qui existe dans tous les pays du monde, et dans tous les milieux du monde ! A partir du moment où il y a de l'argent, il y a un nivellement. Le jour où un mec du Golfe rachètera Lorient, comme ils ont racheté Malaga (!), et bien il feront la même chose, et y aura pas beaucoup de supporters qui changeront boutique. Moi aussi, je voudrais que le PSG s'appuie sur ses jeunes - ce qu'il fait d'ailleurs, y en avait deux de titulaires samedi dernier, dont un international -, et déploie un jeu qui fait rêver le monde. Mais à part le Barça, personne n'y arrive. Tous les autres grands clubs européens forment de très bons jeunes, mais n'en font jouer qu'un minimum - les autres clubs du championnat en profitent toujours -, et recrutent aussi des stars tous les ans. Vous imaginez le Real avoir la même politique que Lorient ? "Bon, grâce à nos centaines de milliers de socios répartis dans le monde entier, nos sponsors, nos droits télés et (aussi) nos trophées, on est absolument blindés de thunes, en plus, grâce à notre histoire unique au monde n'importe quel joueur tuerait pour porter notre maillot, mais non, on va plutôt recruter malin, des joueurs de deuxième division, des mecs revanchards genre Aliadière parce qu'ils sont gratuits, parce que sinon Christian Gourcuff il va être jaloux". Ah ouais, c'est crédible, faut reconnaître.

Surtout, si le père de Yohan - qui a cautionné le départ de son fils à Lyon pour 24 millions d'Euros... - veut vraiment qu'il n'y ait plus d'argent dans le foot, qu'on ne vende les joueurs qu'en s'échangeant des bisous, projet auquel, s'il existait, je participerais volontiers, autant qu'il rende les 11 millions qu'on lui a refourgué pour Gameiro. Qu'est-ce qu'ils doivent lui paraître sales !

Je vous laisse, et allez Paris demain à Rennes... j'aime bien les Bretons, mais y a des limites.

jeudi 11 août 2011

Run run


Salut à tous,

Un rapide passage sur ce blog que le manque de temps (boulot, FM 2011...) me fait vraiment trop négliger. De toutes façons en ce moment personne n'est là, tout le monde est en vacances, hormis votre serviteur qui a l'impression d'avoir eu des vacances il y a déjà très longtemps, alors que je suis revenu y a 10 jours... déjà.

Comme tous les jours où je cours le matin, je suis vanné. Ces jours là je me traîne littéralement toute la journée, touchant prématurément du doigt les tourments que le vieillard que je deviendrais peut-être un jour endurera quotidiennement. Ouep, le sport c'est la santé, sauf quand on vient d'en faire.

Ça fait plusieurs mois que j'en suis à une heure, deux fois par semaines. Un bon score dans un premier temps, avant d'entamer une nouvelle étape. Un projet, que j'ai, un peu dingue quand on pense à d'où je viens, et à mon histoire avec le sport.

...

Le mieux, c'est quand même que je vous le dévoile, ce projet. Pourquoi ? Parce que je suis un âne qui ne marche que s'il en est obligé. Et le meilleur moyen pour que je ne me défile pas, c'est que je rende officielles mes envies, mes ambitions. Tant que je les garde pour moi, pas de pression, si rien ne se passe personne ne le saura. Alors que si les gens autour de moi savent que je veux faire un truc... j'essaierais d'éviter autant que possible le moment un peu gênant où je ne saurais pas trop quoi répondre quand ils me demanderont où j'en suis dans mon super projet. Le dernier, c'était ce trip en Écosse à propos duquel j'ai bassiné mes proches pendant 10 ans, et que j'ai enfin réalisé en mars dernier (mais j'y retournerai, le plus vite possible). Cette fois, ça devra prendre moins de temps.

Bref donc je vais tenter un marathon, certainement celui de Nantes, au mois d'avril prochain. Il est moins cher que celui de Paris, sûrement moins bondé aussi, et puis il me permettra de voir mes nouveaux amis nantais, dont mon coach, qui m'accompagnera sûrement dans cette dinguerie. En 2006 - facile, c'était pendant la Coupe du Monde, vous savez celle dont la finale ne compte pas dans le bilan de Raymond Domenech - on était allé le voir tenter sa chance durant le marathon du Mont-Saint-Michel. Six ans après, j'essaierai de l’accompagner cette fois.

Alors oui, va falloir que je fasse un véritable entraînement. Fini les longueurs d'allées pépères, durant lesquelles à peu près tout ce qui porte un truc en lycra me dépassait sans soucis tellement je ne cours pas très vite. Cette fois, va falloir que je fasse des fractionnés, que je m'achète un cardio (ou par le Père Noël, auquel j'adresse mes plus plates excuses pour ces 29 années de non croyance en son existence, c'est la société qui m'a obligé), etc. Je ne sais pas encore exactement en quoi tout ça va consister, mais j'ai autant hâte de commencer que peur d'y être.

J'ai mis trois séances de footing pour me réhabituer au Parc de Maisons Laffitte, après deux semaines à courir en Bretagne, ou presque. La première semaine notamment, j'ai couru le long de cette pointe, entre Kérity et Saint-Guénolé, puis sur cette plage. Tôt le matin, c'était absolument fabuleux. La première fois, la fameuse bruine bretonne m'a accompagné tout le long, me trempant avantageusement, ce qui m'a finalement permis de courir comme une fleur, presque sans souffrir. La deuxième fois, ce fut plus dur à cause de secteurs sableux trop mous, mais c'était encore plus incroyable. Courir au bord de l'eau, complètement seul, avec le soleil en face de moi qui écrasait les nuages, ces oiseaux qui s'envolaient... je suis pas près d'oublier ce moment.

J'étais bien accompagné aussi. J'ai notamment écouté des trucs qui ne font pas vraiment penser à la Bretagne, mais qui sont parfaits pour courir le long de sa mer.


Visage - Fade To Grey par trashfan

Oui je sais le clip est drôle.


Robert Palmer - Johnny and Mary par jpdc11

Celle là elle me donnait envie d'acheter une Super Cinq, chais pas pourquoi...





Je vous laisse.

vendredi 5 août 2011

Breizh trip part 2


Salut à tous !

Je vous avais laissé avec un chat lapant au fond d'un verre, voici la suite.

Y a pas mal de petits villages qu'on aime qualifier d'"authentique" ou de "typique" dans ce coin du Morbihan, à un jet de petit sablé de l'Ille et Villaine et de la Loire-Atlantique. Y a par exemple Le Guerno, un tout petit village avec un centre très joli, des petites fontaines et autres lavoirs d'époques, ainsi qu'une magnifique église de templiers.

Cette pauvre jument avait la tête envahie par la mouche, elle me faisait de la peine...

Et puis voilà, on quitte la Bretagne, direction la Loire-Atlantique et Nantes, pour finir, où nos amis Mona et Z, ainsi que leurs 3 gosses, dont mon filleul, nous attendaient dans leur nouvel appart. Dès le premier jour, nous voilà partis vers les anciens chantiers navals pour visiter la fameuse fabrique de Machines, et son non moins célèbre éléphant. Là c'est du grand art, c'est vraiment impressionnant.

Une petite vue de l'estuaire...

Puis on rejoint nos amis pour faire un petit tour au remarquable Museum d'Histoire Naturelle, une véritable mine notamment sur les animaux.

Si y a UN truc encore Breton à Nantes - d'après ce que j'ai vu, avec les quelques crêperies, c'est le seul, sorry :p - c'est bien le château d'Anne de Bretagne. On n'a pas eu le temps de faire les remparts, ce sera pour la prochaine fois, mais l'intérieur - qui est en fait un musée sur Nantes et son Histoire, extrêmement complet, de l'esclavage aux petits beurres - est un régal. Problème, on peut pas prendre de photos... du moins tant qu'on vous l'a pas dit.

Le lendemain, on file à l'ancienne usine LU, toujours dominée par une de ses deux tours. Aujourd'hui c'est le Lieu Unique, avec notamment une galerie d'art où, manque de bol, on est tombé sur une expo d'art moderne complètement ridicule. Heureusement, on a pu monter dans la tour et avoir une jolie vue de Nantes.

Et enfin, direction la cathédrale. Moi, autant je ne suis pas croyant du tout, autant j'adore visiter les églises ou les cathédrales : on y voit tout ce que l'homme a été capable de faire - c'étaient alors des exploits architecturaux qu'ils réalisaient - pour se rapprocher de l'éternité. Là encore, c'est superbe, et ça change des charmantes petites églises bretonnes avec leurs toits en bois !

Et puis voilà, le dimanche nous sommes restés à l'appart pour accueillir nos amis M&D, venus de Rennes où ils venaient de commencer leurs vacances. Journée tranquille avec des enfants partout... terminée, pour ma part, par la fameuse mauvaise nouvelle précédemment évoquée. Mais ces vacances resteront parmi mes meilleurs souvenirs quand même !

Je vous laisse !

jeudi 4 août 2011

Breizh trip part 1


Salut à tous,


Comme promis (et je savais que vous trépigniez d'impatience, tordant fébrilement vos serviettes de bain avec vos dents, dans l'incapacité que vous étiez de supportez cette attente tortueuse), voici une sélection de photos de mes vacances. Couplées à celles de mon amour, j'ai fait un premier tri, en retenant... 125 sur 907. Je vous rassure, je vais faire un autre tri. Je n'ai pas la journée non plus...

Alors donc tout d'abord nous sommes allés dans la maison du père de mon amie Mo, à Kérity, à la pointe de Penmarc'h, dans le sud Finistère. On y est resté six jours, d'abord assez gris puis très ensoleillés.

Voici la maison où on a dormi et vécu :
Voici Kérity vu de dos (en allant vers le port quoi)

Puis la vue du port...



(ça c'est pas moi, c'est la petite de ma copine Mo, rêvez pas vous me verrez pas, de toutes façons si vous lisez ce blog c'est que vous me connaissez, donc vous avez pas besoin de voir ma tronche).

Y a également une très belle église à Kérity, avec une tour à moitié effondrée.

Un jour on a pris la voiture pour faire un tour dans le Finistère Nord, où on a notamment mangé dans une crêperie délicieuse (je vous conseille celles à la saucisse fumée au goémon et au caramel au beurre salé...) en haut d'un ancien château d'eau, d'où on a une vue magnifique sur les environs.

On a aussi marché le long de la côte, vers Lampaul Plouarzel...

De retour dans le sud Finistère, on a visité une pointe rocheuse garnie d'un fort, appelée la Torche. Avec le temps breton, une pure merveille.

On a bien sûr fait une petite fête bretonne ! Pas un fest noz malheureusement, on était rentré avant, mais la fête de la crêpe qui l'a précédée ainsi que le petite bagad étaient pas mal quand même !
Les plages, autour, aussi jolies et ensoleillées que froides dans l'eau... première fois de ma vie que j'ai vraiment froid dans la mer. Mais j'ai tenu quand même :p Faut juste s'accrocher, et après ça roule.

Elles sont encore plus jolies dans un brouillard des plus Tolkkienien...

On a ensuite quitté ce petit paradis de bout du monde pour filer vers l'est, vers Caden, petite commune du Morbihan où mes parents vivent depuis l'hiver dernier. J'y étais déjà allé en avril dernier, trip que j'avais reporté ici-même.

Je vous épargne donc les photos de Rochefort-en-Terre, que vous avez déjà vu... enfin sauf celle-ci, dans le parc du château qui était fermé à l'époque :

Ensuite, on a visité Vannes, où j'avais juste vu un match en avril. Vraiment une ville superbe.

Vous aimez les coccinelles ? Regardez la tronche de celles qui pullulent sur la plage de Damgan, où on a passé un après-midi en amoureux :

Mes parents habitent ici :

Et ils ont un nouveau chat, enfin une chatte, de 4 mois, Jessy :

Et puis voilà, plus le temps, post trop gros, je finirais demain !


Je vous laisse !