Salut à tous !
Bon nous voilà coincés entre les terroristes et les fachos... mieux vaut être seuls que mal accompagnés, parfois, non ? Allez, pour aider à digérer tout ça je vais reprendre mon récit de notre petit road trip aux States, pays qui présente la particularité d'avoir pour extrême droite un parti traditionnel et historique, et qui porte lui-même le nom d'un de nos partis traditionnels et historiques : les Républicains. Bref, passons.
On se lève très tôt ce premier matin étasunien, histoire de ne pas rater le lever du soleil sur la mer toute proche. Seul mon Amour reste au lit, ainsi que les enfants. Pour ma part, grâce aux bons offices du décalage horaire, je n'ai pas vraiment de problème pour me lever à 6h30... Je pars donc à peine éveillé et habillé avec M&Z vers la plage. Il fait quasi jour, on a donc raté ce qu'on ne voulait pas rater, mais de très peu. Le spectacle sera quand même grandiose.
La Bretagne, qui nous fait face à 6000 kilomètres, ne renierait pas ce que le soleil tout neuf, les nuages élégants, la plage désertée, hormis par un ou deux joggeurs, quelques chiens et des bateaux attendant paisiblement le retour de la marée, vont offrir à nos yeux. Ptêt même qu'elle pourrait en être jalouse. La plage est bordée de petites maisons typiques de la Nouvelle Angleterre, cette région que les colons, il y a 4 siècles, ont tout fait pour faire ressembler à leur Angleterre - l'ancienne - natale. Le vent est frisquet, la balade exquise, le soleil multicolore, les photos infidèles mais elles font ce qu'elles peuvent. Un vrai moment magique, comme on voudrait en vivre plus souvent. Si seulement je pouvais tous vous emmener dans cette région pour la voir de vos yeux ! C'est quand même autre chose que sur un écran d'ordi.
Ça nous donne aussi l'occasion de découvrir et d'immortaliser - si tant est qu'une photo serait forcément immortelle - notre maison, enfin notre "cottage", qu'on n'avait pu que deviner dans la nuit la veille au soir. Elle est belle cette maison, située dans un quartier - et un pays, d'une manière générale - où les drapeaux américains n'ont pas besoin d'évènements tragiques pour fleurir aux fenêtres. Tout comme les paniers de basket d'ailleurs. Une maison idéale pour un écrivain qui chercherait de la tranquillité et de l'inspiration. Mon voyage en "Stephenkingie" se poursuit sans coup férir : c'est plus que fidèle à ce que j'espérais.
A notre retour ça dort toujours à l'étage, mais ça ne dure pas. Une fois le petit déj avalé, direction Portland, Maine, la capitale mondiale du homard. Heureusement que je ne choisis pas TOUTES mes destinations sur des critères culinaires, sinon je ne serais jamais venu ici, vu que je déteste les crustacés. J'adore aller à Cancale, aussi, pourtant pour éviter les moules là-bas... bref les homards, à Portland, ils sont partout, mais j'y reviendrais. D'abord, nous visitions un quartier résidentiel qui regorge, d'après le Routard, de superbes maisons à admirer. La balade est sympa, y a de jolies maisons mais ce sera pas le clou de notre voyage. On repart vers le centre ville de Homardland, où on cherche vite un point de chute pour manger.
Évidemment, dans la troupe qui m'accompagne, on veut manger du homard, normal. Après avoir écumé les différentes adresses de la zone, on se décide pour un restau tout près du port. Comme ça se fait de plus en plus, notamment chez Shake Shack aux Etats-Unis mais aussi chez Factory & co en Région Parisienne, après avoir commandé on nous donne un petit appareil qui sonne quand notre commande est prête et qu'on doit aller la chercher. Sauf que là, bien entendu, l'appareil en question, ben c'est un gros homard. Bref moi je prends un burger avec de la viande normale dedans - très bon d'ailleurs - et les autres se régalent avec leurs décapodes servis en sandwich.
Puis on récupère notre voiture de beaux gosses et on part en chasse aux phares de la région, qui en est très riche. Les phares, avec le homard et Stephen King - en plus de sa riche histoire coloniale et indienne - c'est la fierté du Maine, qui en compte plus de 60 le long de ses côtes... dont 5 dans la baie de Portland. Un très bel article sur le sujet, ici. Bref, on va faire deux phares cet après-midi là. On commence par celui de Cape Elizabeth, qu'on n'arrivera pas à vraiment approcher mais qu'on verra quand même très bien. Surtout quand on défiera le vent sur une avancée rocheuse harcelée de vagues, sur laquelle nos appareils chauffent - ils sont bien les seuls, ça caille grave. Si je mettais toutes les photos que j'ai fait à cet endroit, Google serait pas content.
Après avoir flâné le long de la côte à chercher - en vain - d'éventuelles baleines à admirer, on reprend la voiture pour voir notre deuxième phare, le Portland Head Light, qui n'est finalement pas très loin de notre cottage. Notre GPS nous amène devant une espèce de grande porte domaniale, qui nous fait sérieusement douter de la fonctionnalité de notre GPS, qui nous fait déjà bien marrer d'ordinaire puisqu'il a un accent québecois à mourir de rire... derrière la grille on voit un grand parc, un tennis, mais pas de phare, c'est bizarre. On entre quand même - ben oui, c'est ouvert - et on marche un bon moment. La côte se découvre à nos yeux, mais le phare, non. Le doute a plus que germé dans nos têtes quand finalement on le voit, derrière une petite colline. Et c'est en s'approchant de cette merveille, construite par George Washington lui-même en 1791 - enfin pas vraiment par lui-même, il a surement du déléguer, c'était quelqu'un de très occupé - qu'on aperçoit, à notre droite, un chouette parking qui aurait été parfait pour nous garer pas loin du phare... merci le GPS.
On n'ira pas visiter le phare, mais on appréciera quand même largement la vue, on prendra des photos, on fera même une mini sieste sur l'herbe... je vous laisse apprécier les photos, qui vous diront mieux que moi à quel point l'endroit est superbe. L'après-midi, lui, n'est pas encore très avancé mais tout le monde est fatigué, notamment les mômes, donc on se décide de rentrer. Demain - Boston, mes aïeux - sera une grosse, grosse journée. Avant de manger, allez soyons fous, on se fait un dernier phare, qui se situe au bout de notre plage, l'occasion de se balader encore une fois, au coucher du soleil cette fois. En chemin, on croise une bande de dingos geeks qui font semblant de s'affronter avec des armes bidons. Spectacle complètement improbable, qui ne nous empêche pas de profiter de notre dernier phare.
C'est pas tout ça, Boston nous attends ! A plus tard !
Bon nous voilà coincés entre les terroristes et les fachos... mieux vaut être seuls que mal accompagnés, parfois, non ? Allez, pour aider à digérer tout ça je vais reprendre mon récit de notre petit road trip aux States, pays qui présente la particularité d'avoir pour extrême droite un parti traditionnel et historique, et qui porte lui-même le nom d'un de nos partis traditionnels et historiques : les Républicains. Bref, passons.
On se lève très tôt ce premier matin étasunien, histoire de ne pas rater le lever du soleil sur la mer toute proche. Seul mon Amour reste au lit, ainsi que les enfants. Pour ma part, grâce aux bons offices du décalage horaire, je n'ai pas vraiment de problème pour me lever à 6h30... Je pars donc à peine éveillé et habillé avec M&Z vers la plage. Il fait quasi jour, on a donc raté ce qu'on ne voulait pas rater, mais de très peu. Le spectacle sera quand même grandiose.
La Bretagne, qui nous fait face à 6000 kilomètres, ne renierait pas ce que le soleil tout neuf, les nuages élégants, la plage désertée, hormis par un ou deux joggeurs, quelques chiens et des bateaux attendant paisiblement le retour de la marée, vont offrir à nos yeux. Ptêt même qu'elle pourrait en être jalouse. La plage est bordée de petites maisons typiques de la Nouvelle Angleterre, cette région que les colons, il y a 4 siècles, ont tout fait pour faire ressembler à leur Angleterre - l'ancienne - natale. Le vent est frisquet, la balade exquise, le soleil multicolore, les photos infidèles mais elles font ce qu'elles peuvent. Un vrai moment magique, comme on voudrait en vivre plus souvent. Si seulement je pouvais tous vous emmener dans cette région pour la voir de vos yeux ! C'est quand même autre chose que sur un écran d'ordi.
Ça nous donne aussi l'occasion de découvrir et d'immortaliser - si tant est qu'une photo serait forcément immortelle - notre maison, enfin notre "cottage", qu'on n'avait pu que deviner dans la nuit la veille au soir. Elle est belle cette maison, située dans un quartier - et un pays, d'une manière générale - où les drapeaux américains n'ont pas besoin d'évènements tragiques pour fleurir aux fenêtres. Tout comme les paniers de basket d'ailleurs. Une maison idéale pour un écrivain qui chercherait de la tranquillité et de l'inspiration. Mon voyage en "Stephenkingie" se poursuit sans coup férir : c'est plus que fidèle à ce que j'espérais.
A notre retour ça dort toujours à l'étage, mais ça ne dure pas. Une fois le petit déj avalé, direction Portland, Maine, la capitale mondiale du homard. Heureusement que je ne choisis pas TOUTES mes destinations sur des critères culinaires, sinon je ne serais jamais venu ici, vu que je déteste les crustacés. J'adore aller à Cancale, aussi, pourtant pour éviter les moules là-bas... bref les homards, à Portland, ils sont partout, mais j'y reviendrais. D'abord, nous visitions un quartier résidentiel qui regorge, d'après le Routard, de superbes maisons à admirer. La balade est sympa, y a de jolies maisons mais ce sera pas le clou de notre voyage. On repart vers le centre ville de Homardland, où on cherche vite un point de chute pour manger.
Évidemment, dans la troupe qui m'accompagne, on veut manger du homard, normal. Après avoir écumé les différentes adresses de la zone, on se décide pour un restau tout près du port. Comme ça se fait de plus en plus, notamment chez Shake Shack aux Etats-Unis mais aussi chez Factory & co en Région Parisienne, après avoir commandé on nous donne un petit appareil qui sonne quand notre commande est prête et qu'on doit aller la chercher. Sauf que là, bien entendu, l'appareil en question, ben c'est un gros homard. Bref moi je prends un burger avec de la viande normale dedans - très bon d'ailleurs - et les autres se régalent avec leurs décapodes servis en sandwich.
Puis on récupère notre voiture de beaux gosses et on part en chasse aux phares de la région, qui en est très riche. Les phares, avec le homard et Stephen King - en plus de sa riche histoire coloniale et indienne - c'est la fierté du Maine, qui en compte plus de 60 le long de ses côtes... dont 5 dans la baie de Portland. Un très bel article sur le sujet, ici. Bref, on va faire deux phares cet après-midi là. On commence par celui de Cape Elizabeth, qu'on n'arrivera pas à vraiment approcher mais qu'on verra quand même très bien. Surtout quand on défiera le vent sur une avancée rocheuse harcelée de vagues, sur laquelle nos appareils chauffent - ils sont bien les seuls, ça caille grave. Si je mettais toutes les photos que j'ai fait à cet endroit, Google serait pas content.
Après avoir flâné le long de la côte à chercher - en vain - d'éventuelles baleines à admirer, on reprend la voiture pour voir notre deuxième phare, le Portland Head Light, qui n'est finalement pas très loin de notre cottage. Notre GPS nous amène devant une espèce de grande porte domaniale, qui nous fait sérieusement douter de la fonctionnalité de notre GPS, qui nous fait déjà bien marrer d'ordinaire puisqu'il a un accent québecois à mourir de rire... derrière la grille on voit un grand parc, un tennis, mais pas de phare, c'est bizarre. On entre quand même - ben oui, c'est ouvert - et on marche un bon moment. La côte se découvre à nos yeux, mais le phare, non. Le doute a plus que germé dans nos têtes quand finalement on le voit, derrière une petite colline. Et c'est en s'approchant de cette merveille, construite par George Washington lui-même en 1791 - enfin pas vraiment par lui-même, il a surement du déléguer, c'était quelqu'un de très occupé - qu'on aperçoit, à notre droite, un chouette parking qui aurait été parfait pour nous garer pas loin du phare... merci le GPS.
On n'ira pas visiter le phare, mais on appréciera quand même largement la vue, on prendra des photos, on fera même une mini sieste sur l'herbe... je vous laisse apprécier les photos, qui vous diront mieux que moi à quel point l'endroit est superbe. L'après-midi, lui, n'est pas encore très avancé mais tout le monde est fatigué, notamment les mômes, donc on se décide de rentrer. Demain - Boston, mes aïeux - sera une grosse, grosse journée. Avant de manger, allez soyons fous, on se fait un dernier phare, qui se situe au bout de notre plage, l'occasion de se balader encore une fois, au coucher du soleil cette fois. En chemin, on croise une bande de dingos geeks qui font semblant de s'affronter avec des armes bidons. Spectacle complètement improbable, qui ne nous empêche pas de profiter de notre dernier phare.
C'est pas tout ça, Boston nous attends ! A plus tard !