jeudi 31 décembre 2009

Bilan 2009


Salut à tous,

Voilà voilà, on change encore une fois d'année (ça devient une fâcheuse habitude...) mais aussi de décennie, même si quelques esprits chagrins, les mêmes qu'il y a 10 ans en fait, pour le changement de millénaire, viendront nous dire que non, on change pas de décennie, c'est l'année prochaine, y a pas eu d'année zéro, hin hin hin... c'est sûr, je me vois tout à fait fêter le changement de décennie en 2011... On s'en fiche, c'est le double changement de chiffre qui est intéressant ! Punaise...

Etant ainsi raccord avec ce que la télé nous propose en ces temps troublés des fêtes de fin d'année (et de décennie, gnark), essayons de faire un "best of" de cette année 2009... Il y a un an, on s'est tous souhaité la bonne année, avec une conviction qui frisait le fanatisme. Je suis sûr que des gens ont souhaité une bonne année à Jocelyn Quivrin, Eric Besson, Gérard Jugnot, aux Afghans de Calais, aux joueurs de l'équipe d'Irlande, à Thierry Henry, aux 25 % de chômeurs en plus en France... je sais, souhaiter la bonne année c'est un souhait, pas une prédiction. Ben souhaiter, ça ne marche pas non plus :p

Rarement une année a été aussi tristoune. La crise, les Bleus, Jackson... Enfin, tout est relatif : ceux qui deviennent ou redeviennent parents par exemple, pour eux ça restera une année magnifique ! Et puis le malheur des uns... Je viens de me lever, pour tout vous dire, et j'ai du mal à me rappeler les trucs importants de cette année. En foot, c'est la chasse à l'homme envers Domenech, et un peu à Thierry Henry (mais là c'est fini, comme toujours avec ces faux scandales à deux balles, on passe vite au suivant). Par contre Raymond, même 10 ans après sa démission, les gens continueront de le détester, c'est une prédiction.

Mais le truc qui m'a marqué cette année, c'est la montée du racisme ordinaire ambiant. Le retour des blagues racistes, sauf qu'avant y avait que les fachos du FN ou George Frèche qui les balançaient, aujourd'hui ça vient de partout, du gouvernement bien sûr, puisque c'est de là que vient ce débat ignoble sur l'identité nationale, de Hortefeux à Morano, en passant par la politique vichyssoise de Besson, "le Cinquième Charter". Mais aussi de la gauche, avec Frèche, donc, mais aussi Manuel Valls et le trop grand nombre de "blackos" dans sa ville... Et tout le monde s'en fout, ça devient banal.

L'autre élément de cette affaire, c'est le rôle d'internet là dedans. De toutes façons, quoiqu'il se passe sur la toile, c'est forcément sa faute. C'est logique, si les gens sont racistes c'est à cause du support, c'est la toile qui invente... avant, quand ils étaient entre eux, comme ça s'est passé pour Morano ou Hortefeux, les politiques pouvaient être racistes, personne ne le savait, puisque les téléphones à cadran ne pouvaient pas prendre de photos ou filmer. Mais aujourd'hui c'est fini, ils doivent faire attention à ne pas être racistes publiquement, ça pourrait être filmé par le premier glandu venu... c'est vraiment salaud pour eux, ils ne peuvent même plus faire parler leurs instincts, faut qu'ils se contrôlent, pour des responsables politiques de premier ordre c'est carrément mission impossible, a priori.

Sinon évidemment y a la mort de Michael Jackson. Enfin, pour être tout à fait honnête il a fallu que je demande à mon Amour ce qui l'avait marquée, elle... "ah oui c'est vrai". Bon ben voilà, y a la mort de Jackson. Ou plutôt tout le toutim hallucinant autour de sa mort, les directs à la télé, l'enterrement digne de celui d'un prix nobel (non, nettement mieux en fait lool), les bouquins, les débats, le film... C'était un immense artiste, il y a 25 ans surtout. Mais à un moment, toutes ces explosions médiatiques, ça commence à bien faire. Henry fait une main ? Domenech, enculé ! Michael Jackson meurt ? Parlons en pendant deux mois sans interruption... Halliday a mal au dos ? Pareil...

Il paraît qu'il y a une guerre civile en Guinée, et une révolution en Iran, réprimée dans un bain de sang. Mais d'ici à ce qu'on en parle dans les bilans de l'année... Ils ont qu'à être des stars, merde à la fin !

Je vous laisse.

lundi 28 décembre 2009

Rex versus Félix


Bonjour à tous,

Dans un de mes films particulièrement, préférés, Tuco, le Truand du Bon, la Brute et le Truand, ne cesse de séparer le monde en deux catégories, comme lorsqu'il dit, avec le Bon (Clint) au bout de son pistolet : "le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. Creuse." Un régal.

Vision simpliste cependant, tout n'est évidemment pas aussi simple. Mais en ce qui concerne les chiens et les chats, elle me paraît assez appropriée. Ma maman, par exemple, a toujours aimé et eu les deux, même si elle adore tout particulièrement les chats. Pareil pour mon Amour, elle adore les deux. Bien sûr, c'est une généralité, mais j'ai quand même pas mal tendance à penser que SOUVENT ce sont plus les femmes qui aiment les chats, et les hommes les chiens. Après, l'exception ne fait pas la règle, elle la confirme même parfois.

Je connais des gens qui aiment les deux, et d'ailleurs ce n'est pas gênant : on a toujours eu les deux à la maison, et hormis les embuscades félines du haut du plan de travail, les altercations entre les deux races cousines sont restées rares. De toutes façons, les rencontres entre les deux espèces elles-même le sont, rares : le chat, qui se fout absolument de tout sauf de lui-même, de son poil et de son bide, ne montre son nez sournois que pour manger, alors que le chien n'aime rien d'autre que la compagnie de ses maîtres. La majorité du temps, ils sont donc rarement dans la même pièce. C'est plutôt quand il y a deux chiens, et surtout deux chats (donc deux gamelles) qu'il y aurait concurrence...

Mais en général, c'est souvent soit l'un, soit l'autre. Les gens qui aiment les chats n'aiment pas les chiens, trop collants, pas assez indépendants, trop sales à leurs yeux. Et ceux qui aiment les chiens n'aiment pas les chats, trop ingrats, trop cruels, trop sournois. Particulièrement inutiles, aussi. Je fais partie de cette catégorie. De ceux qui aiment les chiens et pas les chats, je veux dire, pas les inutiles. Enfin... bon, bref.

Moi, les chats m'apprécient rarement. Enfin je veux dire, un chat n'aime que lui-même, mais eux me fuient, je n'ai jamais trop su pourquoi. Alors que les chiens me raffolent, littéralement, n'importe lequel ou presque. Je suis donc sans doute un peu trop loin de l'objectivité (qui de toutes façons n'existe pas, je le rappelle), mais ce n'est pas le genre de chose qui me gène habituellement. Si on doit attendre d'être complètement objectif avant de parler, autant apprendre la langue des signes.

Je ne vois pas l'intérêt d'avoir un chat, c'est d'une simplité biblique. Ces bestioles passent leur vie dehors, à chasser le sexe opposé, des souris (pas pour les manger hein, pour les laisser les entrailles à l'air sur un pas de porte après les avoir torturé pendant des heures, c'est tellement intelligent, indépendant... tellement chat, quoi), ou à se faire écraser, et ça ne rentre que pour réclamer sa gamelle ou qu'on lui ouvre la porte pour intégrer les étages. Exemple cette semaine : le chat familial, qui a largement battu le record de longévité chez nous (14 ans), me déteste cordialement. Mais durant la nuit, il a pas hésité à s'asseoir sur ses sentiments envers moi pour me réveiller à coup de miaulements plaintifs pour que je lui ouvre sa putain de porte, et qu'il aille entamer la première de ses 20 heures de sommeil consécutives. Quel amour. Si j'avais eu une boîte de Sheba, je la lui aurais ouverte volontiers, comme dans la pub. Mais sur la tête.

Ah ça, si vous cherchez à être seul et déprimé, un chat c'est parfait ! Ca ne risque pas de vous emmerder avec sa compagnie, sa chaleur ou ses jeux. A part quand c'est chaton, bien sûr, c'est adorable. Après... c'est comme les humains, une fois adultes c'est chiant à mourir. Un chat c'est un coussin, mais qui mange et qui empeste une pièce avec sa caisse qui pue la mort. C'est l'invention la plus géniale depuis la voiture à une roue.

Bruno Masure, un acharné du chat, disait l'autre fois à la télé qu'il les adorait parce qu'ils étaient indépendants. Mais ça sert à quoi alors ? Si tu veux adopter quelqu'un qui viendra pas t'embêter dans ton salon, adopte un petit Malien, il sera quasiment aussi discret et en plus ce sera utile pour lui ! Par contre, si tu veux un vrai animal de compagnie, intelligent, joueur, protecteur, aimant les enfants, doté d'une vraie personnalité, on n'a pas fait mieux que le chien. Je parle pas d'un caniche (désolé maman) ou d'un Youki hein, un vrai chien, pas un échantillon ! Sinon autant prendre un chat, effectivement.

Je vous laisse.

dimanche 27 décembre 2009

Lamballe


Comme toujours, un peu avant d'arriver sur Avranches, le Mont-Saint-Michel s'offre à moi, fendant de son éternité le ciel bleu. La météo est généreuse, je ne rate rien du vénérable, illuminé de soleil, au point de pouvoir presque deviner le moindre détail à 20 kilomètres de distance. Cette satanée route, en revanche, m'oblige à réduire à son minimum mon admiration habituelle. Quelle merveille, quand même !

Nous sommes partis de Issou vers 8h30 avec ma grand-mère et sa petite chienne si collante et léchante, Athéna. Comme toujours, mes parents m'ont conseillé une autre route, plus au sud, plus rapide, plus payante aussi. Mais moi, j'aime la route du nord, qui évite les péages de l'A13, qui passe par Evreux, Lisieux et sa basilique sublime, puis Caen, Avranches avant Lamballe. C'est la route ou je peux voir le Mont, et qui me permet de voir le plus longtemps la mer, qui m'attire tant, continuellement.

Je me demandais si le trajet allait être long, sachant que ma grand-mère est aussi bavarde que moi chevelu. Mais en fait le début passera très vite, elle me raconte son enfance pendant la guerre (elle a 10 ans à la libération, et voit la 2e DB du général Leclerc défiler à la Porte d'Orléans, elle qui vit alors à Malakoff), les choses qu'elle a vu, les résistants qui piquait le charbon dans les trains, puis comment elle a rencontré quelques années plus tard mon grand-père, puis a eu ma mère à 18 ans. Le genre de trucs de personnes agées qui repoussent habituellement les générations plus jeunes, mais dont je ne me lasse pas, je la bombarde de questions.

En fin de parcours, je suis fatigué, je n'ai pas vraiment dormi lors des deux nuits précédentes, sur le canapé familial. On est matinal de mère en fille dans la famille, et mon père ne dort pas plus longtemps, à 7h c'est le branle-bas de combat. L'arrivée à Lamballe, vers 13h15, est un soulagement, j'ai mal à la jambe qui accélère et je n'ai qu'une envie, aller m'allonger pour faire une sieste. Pourtant, si j'ai voulu faire l'aller-retour c'est pour pouvoir aller faire un retour au Val André, le petit port et la plage ou, pendant toute mon enfance, j'allais me baigner dans l'eau glacée, hiver ou été, j'allais faire de la varape avec mon grand-père et mes frères dans les rochers qui forment une main gigantesque, qui s'avance dans la mer montante.

A chaque fois que je viens à Lamballe, j'y vais. Mais là, je ne veux plus voir un volant. En revanche, un oreiller je prends. Après avoir mangé, je monte m'écrouler sur mon lit, avec un mal de crâne épouvantable pour me tenir compagnie.

Quand la langue humide d'Athéna vient me tirer de mon sommeil réparateur, je ne peux que constater l'évidence : en ces jours les plus courts, partir voir la mer à 16h30 ne vaut pas vraiment tripette. Surtout qu'en bas de l'escalier, mon aïeule demande mon aide de passionné transi d'électricité pour ranimer le néon de la cuisine. Autant demander à un chêne de fournir des pommes. J'arrive tant bien que mal à changer le starter, marche pas. Je change le tube, marche pas. Je pars au radar, avec la tête toujours fendue en deux, chez les fameux établissements Derrien, dont les immenses parking supportent tant bien que mal trois voitures, pour acheter un nouveau starter à 1 euro 10, je reviens après avoir acheté un tube de Nurofen en ville. Marche pas. Une fois de plus, la technologie, même des années 80, me résiste. Tant pis, on mangera dans le salon !

Le soir, je somnole devant Arthur, si j'étais allé me coucher à 20h je me serais écroulé. Finalement, j'y vais à 23h. A 7h, retour d'Athena, qui a elle aussi un contrat avec mon sommeil, mais dans le sens inverse que dans la chanson de Goldman. Je repars à 9h moins 20, déçu d'avoir raté le Val André. mais heureux d'avoir encore renoué avec Lamballe, mon petit Lamballe dont je ne me lasse pas.

Je vous laisse.

vendredi 25 décembre 2009

C'est la jolie nuit de Noël...


Salut à tous,

Je pense que ça doit être mon premier post en direct d'Issou. Hier, c'était le Réveillon de Noël. Incroyable hein ! Oui je sais, c'était pareil l'année d'hier, c'est comme qui dirait une tradition voyez. Un truc récurent, comme un anniversaire quoi. D'ailleurs, s'en était un à la base, avant que ça devienne la fête du commerce.

Je crois que c'était mon premier Noël entre adultes. Pas de gamin piaffant d'impatience à réclamer "c'est quand qu'il passe le Père Noël ?", qu'on envoie se coucher avant minuit avant de le rappeler quelques minutes plus tard pour lui annoncer qu'il est arrivé, et que oui le sapin est toujours là, il est caché derrière le mur de cadeaux. C'était le cas ces dernières années avec le fils de ma cousine, mais là il était pas là alors on était entre initiés. Ça ne manque pas de charme non plus.

Après un bon repas, avec des huitres que le réfractaire aux fruits de mer que je suis n'a pas touché, une oie particulièrement succulente avec son écrasée de pommes de terre aux champignons, puis un plateau de fromage, et avant la bûche à la nougatine, caramel au beurre salé (merci maman), on s'est donc distribués les cadeaux tranquillou. Pour se mettre dans l'ambiance et faire plaisir à ma mamie, grande fan de l'artiste, je mets "Petit papa Noël "de Tino Rossi sur Deezer... C'est kitch, mais très à-propos.

Quand j'étais ado, j'avais détesté le moment très précis ou les jouets avaient laissé la place aux vêtements et cadeaux d'adultes. Heureusement, je continuais à recevoir des Quids, devenus caducs désormais avec Internet. Aujourd'hui je me considère gâté tous les ans, et ça a encore été le cas cette année avec notamment une édition collector d'OK Computer, l'album chef d'oeuvre de Radiohead, qui a littéralement accompagné le début de ma vingtaine, offert par mon frère. Je l'avais eu à l'époque mais comme beaucoup de choses, je l'avais perdu... Là y a plein de bonus, un DVD, etc. J'ai également eu des chocolats, des sous, des DVDs de Groland de la part de mes parents ainsi qu'une trousse de toilette Yves Rocher avec du parfum et tout, qui m'évitera désormais de me taper la honte en voyage avec mon sac plastique transportant ma brosse à dent. Progressivement, je deviens civilisé, merci Papa Noyël.

Bref donc bûche, puis tout le monde est allé se coucher vers onze heures. Ayant offert Cloverfield et surtout Wall-E à mes frères, et dormant opportunément dans le salon, je me suis regardé à nouveau ce dernier, le meilleur film animé que j'ai jamais vu au cinéma.

Joyeux Noël à vous tous !

Je vous laisse.

mercredi 23 décembre 2009

Tryo d'infos


Rahlàlà, qu'est-ce que j'aime pas laisser autant de temps entre deux posts... surtout quand j'ai des trucs à raconter mais que le boulot me prends trop de temps !

La semaine dernière par exemple, j'ai découvert le POPB ! Bercy, salle immense de plus de 15 000 spectateurs, soit plus que la moyenne de spectateurs en Ligue 1... Moi qui, à part le Zénith il y a quelques années, était plutôt habitué à la Cigale ou au Bataclan, sans parler des petits théâtres comme Edouard VII, se retrouver au milieu d'un chaudron tremblant, fumant, éructant, hurlant et vibrant de plaisir, c'était quelque chose. Surtout qu'avec mes potes on était dans la fosse, sur le côté près de la scène, soit à peu près là ou les juges de ligne prennent leurs poses si suggestives lors du tournoi de Bercy... j'imagine qu'on devait ressentir la même chose que ses acteurs quand le stade explose.

On est allés voir Tryo là-bas. Une grosse semaine avant, je devais commenter Bruges-Toulouse ce jour là, et j'étais à des années-lumières de me douter qu'à la place je serais dans la plus grande salle de Paris assister au dernier concert de la tournée de Tryo !! Une surprise de mon Amour, qui m'a enchanté quand j'ai deviné, grâce à son inhabituelle maladresse, ce qui allait m'arriver le 16 décembre...

Pour leur dernière, les quatre de Tryo avaient fait les choses en grand, après la première partie assurée par la Rue Kétanou. Des invités, notamment les Motivés, Arthur H ou Ayo, qui a mis le feu à la fin alors que pour ma part, je commençais sérieusement à flageoller sur mes guitares (le concert a duré trois heures au total !), des danseuses brésiliennes, des percussionistes, des rappels presque aussi longs que le concert lui-même, et une fin délirante ou tout le monde sur scène s'est mis à danser sur Around the World, de Daft Punk !!


J'ai fini le concert exténué, avec les fringues ravagées par la clope et les sinus par le shit qui remplaçait littéralement l'oxygène... mais que c'était bon !

Quant à dimanche, j'ai fêté Noyël avec mes amis. On a chacun rapporté des trucs à manger, du salé très bon, du sucré encore meilleur, avant qu'un match à Lille, qui a tenu bon face aux intempéries, me fasse quitter les lieux prématurément. Un vrai bon moment de bonheur.

Enfin, cette nuit, un petit Milan est né, le troisième d'une petite famille qui commence à être bien consistante. Je lui souhaite tout ce que ce monde peut lui offrir de beau !

Je vous laisse.

jeudi 17 décembre 2009

Sortez-les !


Donnez nous des jeux
Les plus malsains, oh oui j'en veux
Allez enfermez-les, enfermez-les
Jusqu'à c'qu'ils ne puissent plus respirer
Qu'on les voit mourir
Ejectés lynchés pour le pire
La cage au milieu du salon
Aime à voir les fauves tourner en rond
Et se déchiqu'ter pour juste une poignée de fric
Rentrer dans le moule de l'Amérique
Allez, saignez vous donc en musique

Donnez-nous du lisse
De la guimauve et du réglisse
Donnez de l'image à bouffer
Pré-mâchée et pré-digérée
Donnez-nous du vice
Surgelez nos vieilles idées
Vive mon frigo vive ma télé
Il est plus vide qu'elle est blindée

{Refrain:}
Sortez-les sortez-les sortez-les poubelles!
Sortez les ordures télévisuelles!
Sans télé sans télé sans télé!
Oh ciel!
Oh non je suis accro!

Etalez les mailles
Montrez qu'y a qu'la tune qui vaille
Noyez-nous de publicités
Engraissez-nous jusqu'à éclater
Mettez-nous les nerfs
Etalez les femmes et leurs chairs
Blindées des plus beaux apparats
Excitez-nous excitez nous plus que ça
Amenez vos sponsors
À tout bout de champ ça pue la mort
Gerbez nos envies nos désirs
Empêchez-nous empêchez-nous de partir

Donnez-nous du vice
Bouchez les escaliers de service
Allez, séquestrez nos esprits
Et souriez tout est permis
Tirez vers le bas
ma télévision adore ça
Et tous les meubles en sont jaloux
Même mon chiotte ne est devenu fou

{au Refrain}

Donnez-nous du pire
Réservez-vous pour l'avenir
Conservez votre mauvais goût
Pour les jours où vous s'rez à bout
Donnez-nous du pire
Passez notre envie de réfléchir
A coup de concepts débilissimes
Allez crachez-nous vos millésimes

Donnez-nous des cons
Servez les cockés ou bien ronds
C'est le zoo des animateurs
Leur donnez pas d'bouffe c'est pas l'heure
C'est l'heure de sourire
Servir d'la niaiserie à mourir
A nous goinfrer à nous gaver
C'est pour nous
C'est pour nous divertir
Donnez-nous d'la meuf
Décolorez-les en jaune d'oeuf
Allez souriez-moi souriez-moi
Et faites gicler vos proies

{au Refrain}

Donnez-nous des stars
De celles qui crachent dans leur bavoir
Et filmez leurs fêtes minables
Au fin fond de leur bac à sable
Et lâchez vos bombes
De celles qui sont nauséabondes
Inondez nos vies nos foyers
Vous êtes si présents qu'on est teubé


Tryo, "Sortez-les"

mardi 15 décembre 2009

Putain d'Sarkozy


Il est arrivé un matin de mai

Comme le messager du temps qui fout l'camp
J'l'ai vu dans la télé au fond de mon salon
Planté là avec son grand front idiot
Tout seul avec pas une seule mèche brune
Arborant très fier ses biscotots
Comme un fantôme sortant de la brume
Comme un arbre mort au jardin d'enfants

Putain d'Sarkozy
Putain d'Sarkozy

J'ai crié : "Au secours, viens vite mon amour
Viens l'voir ce salaud avant qu'j'l'arrache
Regarde le bien à la lumière du jour
Ca fait une balafre ça fait comme un tâche
Demain à coup sûr débarquent ses p'tits frères
Dans six mois peut-être on expulse tous les arabes
L'troisième Reich arrive ça y'est c'est la guerre
Moi qui croyait vivre l'éternel progrès"

Putain d'Sarkozy
Putain d'Sarkozy

J'ai beau m'répéter pour faire le brave
C'proverbe imbécile qui m'amuse plus
"La France aux Français, c'est pour les caves "
J'ai l'impression qu'un oiseau m'a chié d'ssus
J'ai l'impression qu'la mort étale en riant
Un manteau d'hermine sur ma pauvre nation
Ou que l'UMP se fait les dents
Avant d'attaquer à la baïonnette

Putain d'Sarkozy
Putain d'Sarkozy

On a beau croire toujours en l'humain
Pass'que nos compatriotes un peu miro
Pass'que les médias sont très indulgents
Et le FN toujours à cinq %
Le jour où t'hérites des politiques des grand-parents
T'as du mal à croire qu'à partir d'maint'nant
Les flics vont frapper les sans-papiers
Même s'ils en avaient avant

Putain d'Sarkozy
Putain d'Sarkozy

Y'a quand même d'quoi s'flinguer tu sais bien
Qu'y'a des choses moins graves dans la vie
j'voudrais
Voter socialiste, boycotter TF1
Et pas être abonné à VSD
J'veux pas croire en Dieu, comme l'autre et son scooter
Pis j'pourrais avoir sous mes cheveux absents
Un cerveau de Jeune Pop, t'imagines l'horreur
J'préfèr'rais tout couper, j'parle évidemment

De mes cheveux absents
Mes putains d'cheveux absents
Putain d'Sarkozy
Putain d'Sarkozy


Adapté de Renaud, "Cheveu Blanc"

dimanche 13 décembre 2009

Racines


Salut à tous,

Hier, c'était la double peine : non seulement je bossais, mais en plus j'ai du subir le "grand duel des chorales". C'était même triple peine, puisque c'était animé par Benjamin Castaldi, qui est la preuve vivante qu'après 20 ans, les neurones commencent à s'en aller irrémédiablement. C'est juste que chez lui, c'est tout parti d'un coup, un peu comme les symptômes du réchauffement de la planète dans "la Jour d'après".

Dans cette émission, y avait notamment Patrick Fiori qui présentait une chorale corse, avec les drapeaux à tête de Maure et tout. Manquait juste Pascal Olmeta pour qu'on se croit carrément dans un village corse, poursuivi par les cochons sauvages. Ils ont chanté une des chansons de Fiori, qui parle de ses racines machins, comme quoi il sait ou aller quand ça va mal dans sa vie. Au passage, ça me fait toujours marrer ce genre de trucs, c'est sûr que quand tu viens de Corse ça fait forcément du bien de revenir sur "ses" terres. Le mec qui vient de Dunkerque, il se sentira bien là-bas aussi, même s'il n'y a pas ses racines...

D'ailleurs, c'est un peu le sujet de ce post. Même si j'ai des racines bretonnes, normandes, sarthoises, belges ou arméniennes (Mr Besson, bien à vous) j'ai quand même été élevé en Région Parisienne toute ma vie. Donc logiquement, l'endroit ou je dois me sentir bien, normalement, c'est Issou, ce petit village yvelinois à quatre ou cinq jets de chaîne de vélo de Mantes-la-Jolie. Et c'est vrai que quand j'y vais, j'ai comme l'impression de remettre de vieux chaussons tout écrasés, mais parfaitement adaptés à mes pieds. J'y ai quand même passé trois septennats, de 6 à 27 ans... de 81 à 2002, ce qui épouse d'ailleurs parfaitement les septennats présidentiels, bref. Un petit village ou il ne se passe pas grand chose, ou la vue est très limitée, et de plus en plus résidentiel. Aujourd'hui je me vois mal y habiter au long cours.

Y a aussi Paris, une des plus belles villes du monde, un de ses phares, même si ses habitants sont souvent blasés d'elle, ne la regardent même plus. Tiens d'ailleurs, si machin veut trouver un exemple d'identité nationale qui soit autre chose qu'un bedonnant trimballant un béret, une baguette et un ticket de tiercé, c'est bien ça : le Français est blasé. Blasé d'être un grand pays de culture, d'avoir une grande Histoire au point de vouloir la supprimer pour certains de ses jeunes, blasé d'aller en finale de Coupe du Monde (bah oui, Domenech l'a fait et c'est un con il paraît)... Bref, Paris, ses théatres, ses musées, ses rues illuminées la nuit, ses vieux quartiers, sa Seine... c'est un peu chez moi aussi. Mais il manque quand même quelque chose. Je n'y viens que depuis à peine une décennie, et je n'y habite toujours pas...

Alors quoi ? Toujours dans la même émission, Dany Brillant (oui, le casting y était exceptionnel, avec l'ex rappeur Passi, Ophélie Winter ou Amel Bent...) nous disait l'oeil frémissant qu'il était tombé amoureux du jazz en allant tous les étés à Juan-les-Pins. Moi aussi j'y ai passé des vacances, mais tout ce que j'y ai appris c'est que je n'étais pas fait pour la pétanque. Bref, gamin je suis allé un peu partout, là ou y avait de la mer : Normandie mais surtout Bretagne, Vendée, et le Sud (Var, Bouches du Rhone...). Un patchwork géographique plutôt appréciable pour éviter la lassitude, mais pas de quoi forger un avenir façon Dany Brillant. Merci maman, merci papa :D

Mes racines sont dans l'ouest, en Bretagne, ou je me sens toujours bien grâce à l'atmosphère et pas mal de souvenirs d'enfance, mais ou je n'ai pas habité, mais aussi en Belgique, ou j'aime aller. J'aime ce pays tout plat, comme dirait l'autre, qui paraît si petit malgré les grands espaces agricoles. Et l'Histoire de ses villes, notamment Lièges ou Anvers, en plus de Bruges et Bruxelles, feraient pâlir certaines des notres. Mais là, je n'y suis allé que trois fois...

Au final, si un jour j'ai envie de me ressourcer dans un endroit à moi, je serais bien embêté. Je n'ai pas une racine, j'en ai plusieurs, mais aucune qui soit suffisamment solide pour que je m'y accroche longtemps. Autant, alors, que je m'accroche au tronc qu'elles ont formé et sur lequel je me déplace sans regarder devant.

Je vous laisse.

jeudi 10 décembre 2009

Du gateau


Salut à tous,


Nouvelle madeleine aujourd'hui, moi qui ai osé dire un jour que je n'étais pas nostalgique. Depuis quelques mois je suis presque exclusivement tourné vers le passé ou le présent. Peut-être parce que l'avenir ne m'enchante pas plus que ça.

Il y a une dizaine d'années, à l'époque ou on achetait encore des CD, je suis tombé sur un album assez hallucinant, Fashion Nugget, signé d'un groupe californien, CAKE, dont je n'avais jamais entendu parler, et dont je n'en entendrais plus jamais parler non plus après. Leurs chansons en revanche, je continue de les entendre de temps en temps, à la télé notamment. Ce qui m'avait marqué dans ce groupe, c'est cette trompette, d'abord, la voix de John McCrea, qui rappe souvent plus qu'il ne chante, et surtout cette basse de malade, omniprésente et sautillante. Une musique qui fait un peu penser aux Red Hot, à la fois rythmée et décontractée, qui m'a fait écouter cet album en boucle. Et tandis que je me remet à délirer dessus, je vous fais partager ces perles. Ne me dites pas que vous en connaissez aucune, leur album fut de platine, et ces mélodies ne peuvent s'enlever de vos têtes.















Un tube, ma préférée :















Je vous laisse.

mardi 8 décembre 2009

Zombie or not zombie


Salut à tous,

Depuis avant-hier, et le visionnage absolument poilant de "Zombieland", je sais que je ne pourrais pas y tenir longtemps. Je me base sur les quelques règles que le héros se donne pour suivre, et qu'il suit à la lettre :

Endurance : Oui, il faut pouvoir courir longtemps, ce qui n'est évidemment pas mon cas. D'ailleurs, au début le héros dit que ce sont les gros qui se sont fait manger en premier. Il oublie de dire qu'ils ont sûrement dû devenir les plus voraces des zombies... les plus faciles à distancer aussi.

Se méfier des toilettes : Alors cette règle là, elle me met dedans, c'est impossible. Quand j'ai vu ça dans le film, je me suis dis qu'il valait mieux que je me fasse mordre le plus vite possible, plutôt que m'infliger une telle souffrance.

Mettre sa ceinture : Ça, j'aurais du mal à ne pas le faire, c'est systématique, c'est limite si je ne peux pas conduire sans. Et ce même si j'ai aussi du mal à le faire en raison de la première règle.

Vérifier les sièges arrières : Ce n'est pas toujours le cas. Mais ça m'a toujours fait marrer dans les films ces mecs qui arrivent à se cacher à l'arrière des voitures, faut vraiment en avoir une grosse pour pas voir qu'il y a un type caché sur tes sièges arrières...

En remettre une deuxième couche : ça dépend des trucs, mais en général je met souvent une couche en trop à ce que je fais... rarement quand il le faut d'ailleurs.

Ne pas être un héros : check !

Etre un héros : Arf. Est-ce que j'ai la tronche d'un héros ? La Chose, à la rigueur...

Autant dire qu'en cas d'épidémie de zombiite, je serais plus celui qui vous poursuit que le poursuivi.

Je vous laisse.

lundi 7 décembre 2009

Les visages pâles contre-attaquent


Salut à tous,

Cela ne m'arrive pas si souvent, aussi il est important de le signaler : j'ai changé d'avis sur un truc. En l'occurence, sur le débat sur l'identité nationale. Si si, je vous jure. Pourquoi ? Parce que grâce à Eric Besson, la vérité tombe, tout comme les masques. Il est vraiment de gauche, finalement.

Des propos, comme je n'en avais plus entendus, même dans la bouche d'extrémistes de droite, ressortent depuis quelques jours. A côté, les blagues racistes d'Hortefeux et Chirac passent pour des chansons de Chantal Goya. Le maire UMP d'un petit village des Ardennes, qui affirme qu'on va "se faire bouffer, ils sont 10 millions qu'on paye à rien foutre". Donc tous les chômeurs sont basanés et n'ont pas leurs papiers, le pôle emploi va vite devenir hors-la-loi à ce rythme là.

Surtout, il y a eu ce reportage (émission du 5/12) passé ce week-end autour de ce type, et du débat qui a eu lieu dans son coin, à Verdun. Un truc sidérant, des propos carrément difficiles à croire, et surtout à entendre. Que des vieux, blancs, mâles, qui ont peur de perdre leur identité, de l'anarchie... Ce type pas trop vieux pourtant, avec sa chemise rose, qui est convaincu quand il dit que l'identité nationale est menacée. Question simple du journaliste : menacée par quoi ? Bah oui, on voudrait savoir quoi... pourtant, ça suffit pour le mettre dans la merde au niveau de la réponse. "Un certain nombre d'éléments négatifs, à savoir... bon on coupe là, j'ai pas bu, j'ai soif". Comme dirait le commentaire taquin du journaliste, patron, remet nous ça.

Après, c'est encore mieux. Le type qui pense que le principe de double nationalité est interdit en Allemagne, et qu'il faudrait la supprimer, parce qu'elle est à l'origine de beaucoup de problèmes (?). Messieurs dames, si vos parents ne sont pas du même pays, mettez vous une balle, ou allez dans votre pays... enfin, un autre pays. Bah ouais, manifestement les raisons de ce métissage sont surtout financières. Saleté d'immigrés qui nous colonisent pour nous piquer nos allocs !

L'autre, qui est Français depuis "trois générations". Bravo mon gars, fallait le faire, t'as fait comment ? T'es trop fort ! Et ce vieil officier, qui dit qu'un militaire musulman en action dans un pays musulman, c'est une "rupture de contrat"... Mais qui peut être surpris ? Qui ? Quelqu'un qui n'a pas remarqué que depuis 25 ans, le FN varie entre 5 et 20 % ? Pourcentage que Sarkozy a légitimisé et annexé en reprenant ses thèmes, et en créant ce ministère, puis ce débat sur l'identité nationale ? Ces dernières années, depuis le 21 avril 2002 en fait, on entends que ces pauvres gens votent parce que personne ne les écoutent, qu'ils sont ignorés, qu'ils ne sont pas vraiment racistes en fait... et ben là, on sait qu'ils le sont, par ignorance bien sûr, mais aussi par connerie. Les pauvres, c'est pas leur faute. Et c'est pas la supression de l'Histoire-Géo en première S qui va arranger les choses. Apprendre que la France a été un carrefour migratoire durant toute son Histoire et qu'ils sont le mélange de Celtes - qui viennent du centre de l'Europe - de Goths, de Vikings, de Romains, de Belges, de Polonais, d'Italiens, que la "France" vient du royaume des Francs, c'est-à-dire des Allemands venant de Belgique, et que ce sont EUX qui sont minoritaires dans ce pays, ce serait un choc trop violent pur leurs coeurs abimés par l'alcool.

C'est comme en Suisse, à propos des minarets c'est la faute des élites, des journalistes et des gens "éduqués" ! Bah oui, ils vivent déconnectés des vrais gens, il paraît ! Pourquoi les élites ne sont-elles pas racistes comme tout le monde, hein ? Intellos, va. Il faut aller vers le bas, jamais vers le haut.

Les racistes sortent du bois comme rarement depuis 1944, et ça aussi, ça ne me donne pas envie de me reproduire dans un monde pareil.

Je vous laisse.

samedi 5 décembre 2009

Les dents des poules


Salut à tous,

Voilà, a y est, depuis le temps qu'on nous en parle, c'est fait : les poules ont des dents.

Va-t-il falloir trouver une nouvelle expression pour évoquer un évènement qui n'est pas prêt d'arriver, comme un titre de champion du PSG ou un président de gauche - de vraie gauche - en France ? Non, les poules dont je parle ont quatre dents chacune, et ces dernières vont se battre entre elle pour gagner une Coupe du Monde, rien que ça. Elles sont huit, ces poules, et elles sont plutôt bien proportionnées, pour une fois. De bien belles poules.

La France, par exemple, est dans une poule étrange, ou la plus belle des dents n'est pas celle qu'on croit, et cache un peu trop les trois autres. L'Afrique du Sud devait être la favorite de la poule A, vu qu'elle reçoit le poulailler. Sauf que la France a pris le relais, et depuis les commentateurs trouvent que cette poule n'est pas terrible, un peu faible au niveau des dents. Sauf qu'en regardant bien la dentition de cette poule, on ne peut que constater que les deux autres dents sont beaucoup plus costauds. L'Uruguay, double championne du monde, certes à une autre époque (1930, 1950), mais qui compte dans ses rangs deux des meilleurs attaquants du monde, l'expérimenté Diego Forlan (32 buts en 2009, 162 en 400 matches pros) et la futur star Luis Suarez, de l'Ajax Amsterdam, qui devrait vite postuler au Ballon d'Or. A 22 ans, il a déjà marqué près de 100 buts depuis son arrivée en Europe, il y a 4 ans. Lui aussi cartonne en 2009 (39 buts !). L'Uruguay, c'est costaud.

Quant à l'autre dent, le Mexique, c'est un faux bon tirage, doté de plusieurs bons joueurs évoluant en Europe (Marquez, Salcido, Franco, Giovanni Dos Santos...), qui a joué 13 Coupes du Monde (une de plus que la France) et n'a pas été éliminé au premier tour depuis 1978 ! Après s'être coltinés ces deux équipes piégeuses, la France devra donc affronter sur sa pelouse l'Afrique du Sud, qui jouera sûrement sa place en 8es. Plus j'y pense, et plus je me dis que c'est un peu une poule merdique en fait.

Ca devrait soulager ceux qui râlent parce que la France a eu un soit-disant tirage facile. Non non, pas les Irlandais hein, les Français, ceux qui ne rêvent que d'une chose, que la France de Domenech se plante. Pourtant, y a des équipes qui s'en sortent vraiment bien, comme l'Italie (Slovaquie, Paraguay, Nelle Zélande) ou l'Espagne (Chili, Suisse, Honduras) et surtout l'Argentine, à mon avis (Grèce, Nigeria, Corée du Sud). En revanche, le Brésil va devoir batailler contre la Côte D'Ivoire et le Portugal, sachant que la Corée du Nord va sûrement décevoir son guide et collectionner les buts encaissés... A noter les duels entre colonisateurs et colonisés (Espagne-Chili, Portugal-Brésil, Angleterre-Etats-Unis, Allemagne-Ghana...). On a évité l'Algérie, de notre côté...

Je vous laisse.