mardi 8 janvier 2013

Dis moi de cinéma

Salut à tous,

Chose promise, chose due. Je vous avais alléché avec la perspective d'un post sur mon année de cinéma, je ne pouvais pas vous laisser comme ça, en plan, assoiffés, désespérés... je ne suis pas un monstre, quand même ! Du moins sur le plan psychique !

Voici donc la liste des films que j'ai vu en 2012, du moins à partir du 1er mars (je ne sais pas ce que son devenus les billets d'avant, ils ont disparu dans l'explosion de ma précédente pochette UGC... paix à leur âme), dans l'ordre de préférence de votre obligé (moi, quoi).

1- Skyfall (18/11)
2- The Dark Knight Rises (25/7 et 15/8)
3- Le Hobbit (12/12 et 13/12)
4- La Part des Anges (9/7)
5- Starbuck (29/6)
6- Perfect Sense (08/4)
7- Bullhead (1/3)
8- Prometheus (18/6)
9- Millenium (5/3)
10- Cloclo (19/3)
11- Les saveurs du palais (19/9)
12- Extrêmement fort et incroyablement près (1/3)
13- Projet X (29/3)
14- The Secret (14/9)
15- The Avengers (30/4)
16- Les Infidèles (9/3)
17- Du vent dans mes mollets (24/8)
18- Total Recall (20/8)
19- Abraham Lincoln, chasseur de vampires (19/8)
20- Hunger Games (24/4)
21- Le prénom (26/4)
22- L’exercice du pouvoir (05/3)
23- Comme des frères (22/11)
24- Populaire (9/12)
25- Camille redouble (24/9)
26- Possessions (13/3)
27- My week with Marilyn (09/4)
28- Rebelle (15/8)
29- The Dictator (25/6)
30- Les Seigneurs (18/10)
31- Dans la maison (12/10)
32- Magic Mike (30/8)
33- La cabane dans les bois (03/5)
34- Moonrise Kingdom (28/5)
35- Marging Call (25/5)
36- Cosmopolis (8/6)
37- ACAB (21/7)
38- Radiostars (26/4)
39- Moi député (10/9)
40- Nous York (16/11)
41- The Amazing Spiderman (9/7)
42- Dark Shadows (4/6)
43- Sur la piste du Marsupilami (13/4)
44- Piégée (27/7)
45- Men in Black III (14/6)
46- Astérix et les Bretons (18/10)
47- Mais qui a re-tué Pamela Rose ? (10/12)
48- Summertime (22/7)
49- Les Kaïra (20/7)
50- Nos plus belles vacances (13/3)
51- Paris Manhattan (30/7)

Avant de passer en revue cette liste pas du tout exhaustive (j'ai loupé pas mal de films, quand j'y pense, que je ne peux d'ailleurs pas nommer de mémoire, et pour cause), faisons quelques petites stats, voulez-vous, on ne se refait pas. J'ai donc vu 51 films en 10 mois (je vous laisse poser la virgule pour la moyenne), sans compter Titanic en 3D, que j'avais évidemment déjà vu, soit un peu plus d'un par semaine, c'est une bonne moyenne, j'ai largement rentabilisé ma carte qui me coûte 20 euros et quelques par mois, soit l'équivalent d'un peu plus de deux tickets à plein tarif. Mais il y a de grandes
disparités entre les mois : je suis allé 9 fois au ciné au mois de mars, soit 2,25 fois par semaine, contre trois seulement en avril, mai, octobre, novembre et décembre ! En revanche, l'été m'inspire : 6 en juin, 8 en juillet, 5 en août. Logique, j'ai peut-être moins envie de sortir l'hiver, et de profiter de la fraicheur des certaines salles l'été... Chuis un ours qui hiberne l'hiver, ça se confirme.

Autre constat : j'ai eu une deuxième partie d'année compliquée au niveau de la qualité des films. Hormis Skyfall, ainsi que the Hobbit, vu deux fois, sans doute pour compenser, je n'ai vu aucun de mes 22 films préférés après octobre ! Alors soit c'est moi qui choisi mal quand il fait froid et que mes neurones sont gelés, soit les distributeurs envoient leurs meilleurs films quand il fait beau... en tous cas ça expliquerait le constat précédent ! C'est vrai qu'en ce moment, en dehors de l'excellent Odyssée de Pi vu hier, le choix est limité...

Bref, passons donc à cette fameuse liste. D'abord, hormis les trois premiers, qui étaient difficilement ratables et très attendus par votre serviteur, il n'y a pas tant de blockbusters que ça. Avec l'âge j'apprécie de plus en plus certains d'entre eux, sans en faire une passion non plus. J'avais été un des seuls à apprécier 2012... mais Skyfall est peut-être le meilleur James Bond que j'ai vu, surtout pour sa fin écossaise. The Dark Knight était un poil moins bon que le précédent, mais est quand même un chef d’œuvre. Et si the Hobbit ne surpasse pas les films de la trilogie du Seigneur des Anneaux - sauf le 2, un peu raté comme souvent dans les trilogies, hormis celle du Parrain et de Star Wars, la première - il reste un superbe film, qui donne grande envie de voir les deux suivants. Je ne suis ni pour ni contre les blockbusters, qui font vivre et survivre le cinéma. Comme en foot, où je ne juge pas une équipe sur l'argent qu'elle a investi - et ça, ça date d'avant la reprise du PSG par le Qatar - je ne juge pas non plus un film sur les sommes dépensées pour le réaliser, en bien ou en mal.

La preuve, derrière ces trois costauds du box-office, se placent plusieurs films que l'on peut qualifier d'indépendants : la Part des Anges, un autre film qui me rend nostalgique de l'Ecosse, Starbuck, hilarant et émouvant film québecois, Perfect Sense, Bullhead... Vu que ce dernier, malgré son titre anglophone, est un film belge, le premier Français se nomme donc Cloclo, 10e, qui a eu du mal à passer devant l'excellentissime "les Saveurs du Palais", film sur les coulisses de l'Elysée, notamment ses cuisines. Ce n'est pas une grande chambrée pour le cinéma français, un an après the Artist et Intouchables. Difficile de toucher deux fois le jackpot tous les ans. Pourtant j'en ai quand même vu 19, presque la moitié, comme quoi je ne suis pas sectaire non plus ! Mais le fait est que les trois derniers sont des films français, ainsi que 5 des 6 derniers, et pas les moins chers en plus...

Descendons un peu dans la liste. Vous noterez la bonne place du méconnu Projet X, l'histoire de ces trois ringards de lycée qui organisent la fête du siècle dans une banlieue de Los Angeles, Total Recall, remake du film de Schwarzy pas si raté que ça, et plus fidèle au roman que le premier, Abrahim Lincoln, chasseur de vampires, dont le titre et le sujet me faisaient craindre le pire, mais qui se défendait finalement pas mal, mais aussi du Prénom, qui m'a surpris. Pour Rebelle, encore un film sur l’Écosse (c'est la mode, et une bonne mode pour une fois), j'ai apprécié les images, le folklore,
l'accent impeccable... mais l'histoire est complètement bidon, dommage. Je pensais que the Dictator serait mieux classé, mais finalement il a été très moyen par rapport à d'autres comédies, même chose pour les Seigneurs.

A partir de la 38e place (Radiostars), on entre dans les films dont je peux dire que je ne les ai pas aimés, même si Moi, député, était rigolo, mais ça restait un nanard, même rigolo. Même chose pour Pamela Rose II. Spiderman était moyen et surtout sans intérêt, juste après la récente trilogie. Il n'apporte rien. Dark Shadows, surtout pour un Tim Burton, fut une grosse déception, tout comme le Marsupilami et Astérix, que j'attendais depuis un moment. Men in Black, ça sentait la merde, ça n'a pas loupé. Les Kaïra, c'était sympa, y avait de bonnes idées, mais c'était limite pas un film en fait. Quant aux deux derniers... de vrais nanards, même pas drôles. Y a même pas eu de débat, sauf pour savoir qui serait devant l'autre. Le premier m'a vraiment déçu, moi qui aime ces films nostalgiques sur les années 70, surtout quand ils se passent en Bretagne. Le second, une comédie romantique ratée jusqu'à l'os, même pas sauvée par le passage à la fin de Woody Allen, dont je me demande ce qu'il a bien touché pour tourner dans une merde pareille... dommage pour la belle Alice Taglioni, vraiment.

Voilà, l'année a pas mal commencé avec un film certes moyen, l'Homme qui rit, et un autre exceptionnel, l'Odyssée de Pi, film vers lequel j'allais pourtant à reculons, à cause de la BA remplie de morceaux de Coldplay... heureusement, on n'entends pas ces usurpateurs dans le film.

Je vous laisse !

mercredi 2 janvier 2013

Un bilan

Salut à tous,

Bon, je ne suis pas très bon en résolutions, pour la simple et bonne et raison que la résolution de ces résolutions n'est pas un de mes points forts. A quoi ça sert de se mettre la pression une fois par an, à part se rajouter de la bile à la bile, et de culpabiliser douze mois plus tard en se traitant de raté parce qu'on n'a pas fait ce qu'on avait dit ? Laissons nous porter, y a que ça de vrai, surtout quand on a abusé de champagne et de foie gras, engraissant un peu trop nos facultés mentales déjà usées par le manque de sommeil et un retour sous la pluie à la recherche d'un métro (ça c'est juste moi, mais ça aurait pu aussi être un retard pénible en voiture, c'est vous qui voyez).

En revanche, je peux me risquer à un bilan annuel. Vu que je n'ai pas pris de résolution il y a un an, je ne risque pas d'être déçu. Ça, c'est la version officielle en tous cas. On sous-estime souvent l'esprit humain quant à sa capacité à ne pas être content très facilement, surtout le mien, qui pourrait concourir à une médaille olympique dans ce domaine. A moins que je la rate d'un rien.

Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé pour moi en 2012 ? Bah euh... bon attendez vous me prenez de court là, vous êtes gentils aussi ! Faut que je cherche ! Non mais vous inquiétez pas, je vais trouver. J'ai découvert Amsterdam, j'ai vu les JOs à Londres, j'ai fait Londres-Bergerac en une journée, j'ai fait quelques bonnes soirées avec mes amis, proches ou éloignés géographiquement... je me suis rapproché de certains d'entre eux, aussi. Parmi ces derniers, certains sont cependant repartis dans leur lointaine contrée neigeuse, où on bronze au-dessus de -15 degrés. Bon je les revois dans moins de huit semaines normalement, mais ça fait loin quand même. Et froid aussi, brr !

Dans le négatif, j'ai abandonné la course, à cause de blessures aux orteils (excuse Yannick Noah) et de mon gros bide (excuse Gignac), qui m'avait pourtant occupé l'esprit d'une façon si positive et saine durant toute l'année 2011, forçant mon corps, qui n'a pas tant résisté que ça, à se découvrir des limites inespérées pour lui et son pote, l'esprit. Une heure trente de course dans Paris, il y a une petite quinzaine de mois... c'était bien. Mon dernier souvenir, c'est un footing dans Nantes, le 30 ou 31 décembre 2011, une heure dans la ville à peine éveillée, entre chiens et loups, le château d'Anne de Bretagne étirant ses tours massives à mon passage. Ça aussi, c'était bien. C'est ma dernière course, je rêvais alors de marathon, carrément. Je pouffe de rire jaune. Vu comment je galère actuellement dans les escaliers, à cause de mon souffle mais aussi de mes genoux, je crois que la prochaine fois que j'arriverais à réitérer cet exploit, Franck Ribéry aura gagné la Grande Dictée de Pivot.

J'ai aussi eu une incroyable chance, celle de prendre deux photos assez magnifiques, avec Teddy Riner à Londres, juste avant de prendre le même Eurostar que lui, et avec François Hollande, dans son jardin, entouré d'une foule d'adorateurs, qui risquent d'être un peu moins nombreux s'il lâche la bride sur ses deux meilleurs réformes annoncées, les 75 % et le mariage pour tous. Si ces deux là passent à la trappe, on est bon pour 10 ans de Copé d'ici mes 50 ans... voire pire.

Oui, en dehors de ma petite vie qui, en dehors de ces quelques péripéties voyago-people sans grands effets sur la course de mon destin, n'a donc pas été tellement différente qu'elle le fut en 2011, il y a eu les élections quand même, et le licenciement avec préavis, pourtant, de Sarkozy, et la promotion de Hollande. C'est vrai que ses réformes n'avancent pas, qu'il hésite trop, que pour l'instant ce gouvernement est un four total. Mais vous n'avez pas l'impression que ça sent moins mauvais dans le pays, quand même ? Certes, Manuel Valls, dans les faits, ne fait pas vraiment mieux que ses prédécesseurs Guéant, Besson, Hortefeux, etc. Mais il ne le fait pas par idéologie, en n'insultant pas les Roms, les Arabes, etc. On n'est d'accord que la différence est infime, mais elle est claire et nette.

Pas de ministre raciste, xénophobe, segmentant, anxiogène... pas d'appel du pied officiel venant des hautes sphères étatiques vers le Front National. Vous ne vous rappelez plus de ce qu'était l'ambiance en France il y a moins d'un an encore ? Et au moment du fameux débat sur l'Identité Nationale, qui avait permis de mettre un visage sur la France qui pense tout bas, ces vieux aigris qui sortaient de leurs logis poussiéreux pour venir vomir leur haine envers les noirs, les Arabes, tout ce qui ne ressemble pas à un bon Français catholique et consommateur de saucisson et de Beaujolais. Ces Français qui, selon nos amis politiques désireux de récupérer leurs votes puants et infects, ne "sont pas racistes", juste "malheureux", "incompris". Qu'ils se cultivent pour comprendre la connerie de leurs raisonnement, ou se suicident alors, mais qu'ils laissent le pays tranquilles, bon dieu ! Le vote, la démocratie, c'est une confiance que la République accorde au peuple pour voter intelligemment, dans la connaissance maximum, pas selon leurs haines ordinaires. Ces gens qui votent FN sont donc hors-sujet. En tous cas, depuis huit mois, on ne les entends plus, bon débarras, qu'ils crèvent.

Après cette petite séance soulageante, reprenons un peu le cours normal de ce post... j'ai moins été au cinéma d'ordinaire, mais quand même pas mal non plus. J'ai vu the Hobbit, pour lequel je reste partagé mais qui est malgré tout un bon film, l’excellentissime "Skyfall", la dernière livraison de la franchise James Bond, qui sait si bien se renouveler, en plus de m'offrir un petit retour rafraîchissant dans mon Écosse chérie, et puis voilà, c'est déjà pas mal. Attendez, je regarde mes tickets de ciné... je les ai depuis mars, merde. Vous savez quoi ? Je ferais un post sur le sujet, ça sera plus pratique.

Voilà, que dire d'autres... ben rien. Sans faire de résolutions ni de superstition à l'envers, je pense que cette année 2013 peut-être intéressante. Il va y avoir le doublé Montreal-NY dans deux mois, je vais aussi devoir m'atteler à organiser mon voyage au Brésil, avec tous ceux qui veulent venir et qui sont les bienvenus... et, je l'espère, un déménagement, le plus rapide possible. Inch Allah !

Je vous laisse.