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mardi 18 novembre 2008

De la régression sociale


Salut à tous,

Je suis vraiment désolé de vous avoir laissé mariner comme ça, sans votre came, un petit post de ma part, quelques phrases trop longues, des statistiques sans intérêts, une énième diatribe contre Sarkozy et sa filiale TF1... Et en plus, vous savez quoi ? J'ai même pas le début d'une queue d'excuse. J'ai eu des heures entières pour écrire, surtout qu'en ce moment mon Amour n'est pas là, donc j'ai VRAIMENT du temps. Bon, pas aujourd'hui parce que je bosse, mais la semaine dernière, j'ai préféré faire des stats ou jouer à Halo 2 que me remettre à ma tâche. Honte sur moi.

Bon, là c'est ma pause, et je culpabilise grave, et puis quand je vois le niveau de certains commentaires sur le dernier post (:p), il est vrai inoubliable, je me dis qu'il est temps de renouveler un peu les choses.

Le fait est qu'en ce moment je suis un peu à sec d'inspiration. Oh, j'ai toujours quelques sujets qui me tournent dans la tête, mais le manque de temps, ou la flemme comme en ce moment, retiennent ma plume. Par exemple, les iPhone. Ca fait un petit moment que je veux en parler. Oh ben tiens allons-y, même si ça risque d'être court vu que j'ai à peine 10 minutes devant moi.

En fait, ça me taraude depuis une soirée, plutôt sympa par ailleurs, notamment parce que j'ai gagné au Trivial Pursuit, ou la moitié de l'assistance jouait avec son iPhone. Et pas pour améliorer le niveau de la soirée hein, c'était plutôt pour se battre avec des bruits de sabre laser, vous voyez. Quatre visages hypnotisés par un rectangle noir, à le caresser, le cajoler... et se battre avec.

Figurez-vous que j'ai bien connu les années 80. A l'époque, on disait des "balladeurs", des walk-man quoi, qu'ils allaient isoler l'homme, que c'était la fin de la sociabilité, que les gens allaient se refermer sur eux-mêmes. Perso, j'en ai vu des mecs graves, mais j'ai encore jamais passé une soirée à côté d'un type qui écoute son walk-man. Par contre, j'ai essayé de jouer au Trivial avec deux mecs qui jouent avec leurs Iphone, je vous le conseille. En plus je veux pas me fâcher avec eux parce qu'ils sont sympas, notamment un que je connais quand même un peu et que je félicite encore une fois pour l'heureux évènement qui l'attends l'été prochain, mais bon.

Ces trucs là sont jolis, profilés, mais ils t'obligent aussi à t'abonner à Orange et ça te transforme en deux temps trois mouvements en cromagnon social. Un peu comme les hommes préhistoriques qui ne pouvaient pas détacher leurs yeux de ce feu si miraculeux. Et puis franchement, les bruits de sabre laser... sérieusement, la technologie c'était fait pour faire progresser une civilisation, pas la faire régresser, si ? Les jouets qui font ces bruits là, ils existent déjà, surtout en cette période ou on nous bassine déjà avec Noyël.

Vous le savez, tous les trucs à la mode, à la pointe de la technologie, les trucs qu'il FAUT avoir pour pas passer pour le dernier des beaufs, ça me dose. Tu te ruines pour un truc qui sera trois fois moins cher dans six mois, sauf que dans six mois y aura un nouveau truc extraordinaire qu'il FAUT avoir pour être la star du bureau. Mais là, c'est le pompon. Pas UNE soirée sans quelqu'un qui tripote son Iphone. C'est juste insupportable. Mais bon, que voulez-vous ? Ce n'est pas moi qui vais faire changer les mentalités, alors que manifestement, c'est moi qui suis en retard.

Sur ce, je vous laisse.

lundi 10 novembre 2008

Sacoche la mention inutile


Hello,

Aujourd'hui, je vais innover un peu. Marre de parler du monde, de l'actu, des injustices qui font du trampoline sur mes nerfs, je vais parler d'un truc perso. Ma sacoche.

Tout d'abord, vous l'avez remarqué, j'ai changé de taille de police. Je ne suis pas fan du tout de la perspective d'écrire gros, et j'aime pas non plus quand y a trop d'espace entre les lignes, on dirait du Oui Oui, franchement... mais apparemment, mes posts sont écris trop petits et pas assez aérés, des gens se sont plaint alors, sous la pression populaire, je tente cette expérience. Mais bon, vu la tartine que je mets en général, ça va vraiment faire énorme, et c'était aussi pour ça que j'écrivais petit... bref. Vous voyez que je suis proche de vous, je suis comme vous même. Si si, je vous jure. Votez pour moi, siouplait.

Punaise, je viens de commencer à écrire et j'ai déjà rempli la case... Bref...

Oui donc, ma sacoche. On évoque souvent les sacs des filles, objet de fascination pour les hommes, s'il en est, leur taille parfois extravagante, leur insondable capharnaüm, et leur contenu souvent cocasse. J'ai déjà vu des filles sortir de leurs sacs des couteaux de cuisine, des culottes, des tournevis, des cuillers... que des trucs essentiels à la survie en zone urbaine, vous voyez. Et le charme de l'attente lorsque votre moitié se transforme en archéologue amateur pour retrouver des clés, son portable ou même un bouquin... irremplaçable.

Et merde, je vais encore me faire traîter de macho... Bref, reprenons.

C'est mon Amour qui me l'a offerte, l'an passé. Et je dois dire qu'elle a eu du nez, parce qu'elle est comme neuve alors qu'elle aurait de quoi être usée (ma sacoche). J'use très vite les choses (des mauvaises langues rajouteraient "les gens, aussi", mais ce ne sont que des mauvaises langues), et les sacoches n'y échappent habituellement pas. Gloire donc au fabriquant qui a créé la sacoche indestructible, même par le type qui, une fois rentré chez lui ou dans le wagon du RER, la balance par terre ou sur un siège comme si ce n'était qu'un objet, et ce quotidiennement. Et le fait que c'en est un, justement, un objet. Un jour peut-être, je vous confierais ma conception de l'objet. Faudra que je sois d'humeur, quand même.

Je dois avouer que le foutoir dans ma sacoche, dont la taille plus réduite qu'un sac féminin n'autorise pas les même débordements, n'est pas très glorieux. En fait, décrire la population de ma sacoche revient à décrire une de mes journées type, c'est drôle. D'abord, il y a souvent du courrier. Bah oui, quand je sors de chez moi le matin, hop, je prends les factures (je reçois rarement des lettres d'amour ou des cartes postales de mon banquier, je sais pas vous...) et hop, ouvertes ou pas, elles filent dans mon sac, ou elles s'entassent parfois au fond. Bon débarras, oserais-je avancer. Elles sont aidées en cela par mon trousseau de clés, mais aussi la bouteille d'eau que j'emmène, notamment l'été, et presque toujours enroulée dans un sac plastique, pour éviter toute fuite. Surtout que, comme je ne bois quasiment que de l'eau glacée, question de goût, le fond de mon sac pourrait vite se retrouver trempé, ce que je ne supporte pas.

Le journal que j'achète tous les jours ou presque, l'Equipe, pour ne pas le citer, achève la stratification du fond de mon sac, puisque la taille de celui-ci m'oblige à bien enfoncer le sus-cité canard afin qu'il entre. Je résume donc : au fond, du vieux courrier ; au-dessus, mes clés et ma bouteille d'eau ; tout cela entourant le journal. Le résultat n'étant pas à mettre devant des yeux innocents.

Figurez-vous également que j'ai une pochette devant, couverte par un rabat. Dans cette pochette se balade mon porte-feuille, dont la poche de monnaie est trouée. Ma ferraille reste donc très rarement dedans, et tintillonne régulièrement dans cette même pochette. Au passage, ce porte-feuille ne contient plus que les quelques pièces qui restent accrochées malgré le trou, mon badge pour le boulot, et mes papiers. Dans cette pochette se trouve des mini pochettes - dingue - ou je place mes clés de boulot, ma CB et ma carte ciné, choses que j'aime attraper facilement, d'un geste. N'étant ni arabe ni noir, et n'ayant ni voiture ni chèques, on me demande rarement ma carte d'identité ou mon permis de conduire, donc autant les laisser dans le porte-feuille.

Enfin, au dos de cette sacoche - donc contre moi - se trouve une autre pochette ou j'ai longtemps eu un bouquin dedans - le cycle d'Elric, qu'il faudra bien que je termine un jour - et ou désormais se trouve ma carte navigo, celle qui fait "ding !" quand on la frotte. La coquine...

Quant à ma façon de la porter, elle est simple mais je ne suis pas sûr qu'elle soit partagée par tous. Détestant avoir un truc qui gène mon balancement de bras, je jette négligement ma sacoche dans le dos, ou plus précisémment sur mon arrière-train. Elle aurait du mal à trouver un emplacement plus molletonneux pour y passer une vie difficile d'objet utile. Elle n'oserait donc se plaindre.

Voilà, pas grand chose d'original, au fond. Je ne fais même plus attention pour tout dire, elle fait partie intégrante de ma personne, elle est là, voilà, comme j'ai deux mains ou un gros nez. Peu de chance de l'oublier, je crois.

Et vous ?

Je vous laisse (j'ose à peine imaginer la place que va prendre ce post avec cette taille de police...)