Salut à tous !
Trois mois ! Trois longs mois sans post, j'ai largement battu mon record, même si je vous avouerais que je me suis refusé le bonheur de chercher dans mes archives. De mémoire, j'ai jamais fait aussi long sans écrire ici. Ça m'attriste, mais en même temps... ai-je tant de trucs à raconter que ça ? Ai-je une actualité si intense que j'en sois obligé de vous en tenir compte tous les trois jours, sous peine de congestion indigeste d'informations non dévoilées à vos yeux ébahis par mon style si aérien ?
Piouf j'ai bien perdu un litre de sueur rien qu'en écrivant cette phrase. Yann Moix, sort de ce corps.
Ok, ok, j'ai pas fini de raconter le Brésil, c'est vrai, et encore moins mon deuxième voyage en Écosse, en mars dernier pour mes 40 ans (va falloir que je change de titre pour ce blog d'ailleurs, les brouettes commencent à sérieusement déborder...), c'est ma très grande faute. Mais vous savez quoi ? A partir de demain, je vais me fabriquer de la matière à post, et cette fois ci je vous promets (d'essayer) de tout vous raconter en détails.
Demain je repars à Montréal, pour finir à New York. Je retourne voir mes am... (crrr crrr oulà que se passe-t-il ?? Merde je crois que grâce à une étrange faille spacio temporelle, je viens d'atterrir dans votre tête, fidèle lecteur... merde je crois que je prends cher... crrr crrr je cite crrr crrr "Montréal et New York ?? Non mais il se fout de nous lui ou quoi ? Il nous a pas déjà raconté ça en 2013 ? C'est pas parce qu'il a pris 40 ans dans la tronche - ça se voit d'ailleurs - qu'il peut se permettre de revenir en ailleurs, quand il avait pas encore "fêté" ses 38 ans ! Non mais quel escroc... je retourne sur un blog plus sérieux, faut pas déconner"... crrr crrr fin de transmission).
Oui, j'ai un budget effets spéciaux pour ce blog, qui est ce qu'il est, et je vous dis merde, je fais ce que je peux.
Oui donc effectivement, j'ai tendance à bégayer en matière de voyages. Je bégaye d'ailleurs dans presque tous les domaines, SAUF au niveau de la voix, ce qui ressemble furieusement à un savoureux paradoxe. Il peut m'arriver d'écouter 5 ou 6 fois le même morceau musical, tant que je kiffe et que je ne suis pas saoulé... J'ai lu je ne sais combien de fois Misery, Christine, de Stephen King... et je vis dans le même trou depuis 12 ans maintenant, c'est aussi une sorte de bégaiement. Dans la vie, je suis très François Bayrou finalement. Mais ça me convient, la plupart du temps.
J'ai toujours dit, et ici d'abord, que j'avais envie de découvrir le plus d'endroits possibles avant la fin de mon bail avec la vie. Que je m'en voudrais de ne pas avoir vu l'essentiel de ce que la Nature et l'Homme ont construit, de par leur génie naturel, même si le second est beaucoup plus doué pour détruire que pour construire. Quoique la première est pas mal non plus. Ne pas avoir vu New York, Rio, les Pyramides, les Highlands ? Après coup, je m'en serais voulu. Je ne dis pas qu'on ne peut pas vivre heureux sans les avoir vus, mais on l'est encore plus après, je vous le garantis si vous n'avez pas eu cette chance. Et réparez cette "erreur" au plus vite.
Il y a évidemment d'autres endroits que je dois voir avant d'être rassasié de découvertes. Je veux traverser les États-Unis en voiture. Un cliché ? Et alors ? Je vais pas aller visiter Melun ou Dunkerque parce que c'est pas un cliché ! Si c'est un cliché c'est peut-être aussi parce que des millions de gens ont fait ce voyage et ont trouvé ça génial, ont vécu une expérience sidérante. Et je les envie, bordel. Moi aussi je veux rouler les chev... les oreilles au vent dans la Death Valley, je veux découvrir le Nouveau Mexique (l'ancien aussi, d'ailleurs), Albuquerque, dormir dans le motel de Rain Man, visiter une réserve indienne... donnez moi des clichés bordel, j'en redemande !
Je veux voir le Machu Picchu, ce truc dingue qui n'a été découvert qu'il y a à peine un siècle... vous imaginez ? Un truc aussi extraordinaire, qui disparait des yeux humains pendant des siècles, et découvert seulement un gros demi siècle avant les satellites, qui auraient grillé fatalement son existence ?
Je veux voir la Grande Muraille, le Lac Victoria, le Costa Rica... bref il va me falloir plusieurs vies pour remplir ma jauge à plaisirs. Alors pourquoi gâche-je la demie vie qu'il est censé me rester, sans parler de mes chiches économies de panier percé frénétique à refaire les mêmes voyages ? A faire deux fois Bruxelles, l’Écosse et maintenant Montréal et New York ?
D'abord, fidèle lecteur, t'es pas mon père ok ? Et si tu es mon père, et bien gros bisous, je t'embrasse. Et sinon, non, je ne gâche rien, j'exploite, je fais durer. Je suis désolé, mais je ne peux pas tourner des pages aussi intenses comme ça, comme celles d'un livre. Comme dirait Francis (Cabrel, pas Lalanne), "quand j'aime une fois j'aime pour toujours". Je me lasse rarement et très difficilement des bonnes choses. Si j'ai aimé quelque chose, j'ai envie de le revivre, d'y retourner. Si je mange un très bon plat j'aurais envie d'en remanger, pas vous ? C'est pas pour ça que je ne pourrais pas essayer d'autres plats... Et bien les voyages c'est pareil. Si j'avais pas aimé l’Écosse, j'y serais sûrement pas retourné. J'ai pas extraordinairement aimé Barcelone, et je n'ai donc pas forcément envie d'y retourner. En revanche, Rio c'est quand vous voulez...
Bref là oui je fais presque le même voyage qu'il y a trente mois. Presque, parce qu'on varie un peu. On commence à Montréal, où mes amis D&A et M&Z vivent depuis respectivement un certain nombres d'années et trois mois, et avec qui on va bien s'amuser. Ensuite, avec les seconds on va, dès mercredi, se faire un petit trip dans le Maine puis pousser jusqu'à Boston. Un petit trip à l'américaine, c'est-à-dire qui se compte en centaines de kilomètres... retour à Montréal le samedi, avant notre départ pour New York (en bus de nuit) le mercredi suivant. Retour à Paris depuis Big Apple le 11. Vous voyez, c'est pas pareil...
A bientôt j'espère pour le récit.
Trois mois ! Trois longs mois sans post, j'ai largement battu mon record, même si je vous avouerais que je me suis refusé le bonheur de chercher dans mes archives. De mémoire, j'ai jamais fait aussi long sans écrire ici. Ça m'attriste, mais en même temps... ai-je tant de trucs à raconter que ça ? Ai-je une actualité si intense que j'en sois obligé de vous en tenir compte tous les trois jours, sous peine de congestion indigeste d'informations non dévoilées à vos yeux ébahis par mon style si aérien ?
Piouf j'ai bien perdu un litre de sueur rien qu'en écrivant cette phrase. Yann Moix, sort de ce corps.
Ok, ok, j'ai pas fini de raconter le Brésil, c'est vrai, et encore moins mon deuxième voyage en Écosse, en mars dernier pour mes 40 ans (va falloir que je change de titre pour ce blog d'ailleurs, les brouettes commencent à sérieusement déborder...), c'est ma très grande faute. Mais vous savez quoi ? A partir de demain, je vais me fabriquer de la matière à post, et cette fois ci je vous promets (d'essayer) de tout vous raconter en détails.
Demain je repars à Montréal, pour finir à New York. Je retourne voir mes am... (crrr crrr oulà que se passe-t-il ?? Merde je crois que grâce à une étrange faille spacio temporelle, je viens d'atterrir dans votre tête, fidèle lecteur... merde je crois que je prends cher... crrr crrr je cite crrr crrr "Montréal et New York ?? Non mais il se fout de nous lui ou quoi ? Il nous a pas déjà raconté ça en 2013 ? C'est pas parce qu'il a pris 40 ans dans la tronche - ça se voit d'ailleurs - qu'il peut se permettre de revenir en ailleurs, quand il avait pas encore "fêté" ses 38 ans ! Non mais quel escroc... je retourne sur un blog plus sérieux, faut pas déconner"... crrr crrr fin de transmission).
Oui, j'ai un budget effets spéciaux pour ce blog, qui est ce qu'il est, et je vous dis merde, je fais ce que je peux.
Oui donc effectivement, j'ai tendance à bégayer en matière de voyages. Je bégaye d'ailleurs dans presque tous les domaines, SAUF au niveau de la voix, ce qui ressemble furieusement à un savoureux paradoxe. Il peut m'arriver d'écouter 5 ou 6 fois le même morceau musical, tant que je kiffe et que je ne suis pas saoulé... J'ai lu je ne sais combien de fois Misery, Christine, de Stephen King... et je vis dans le même trou depuis 12 ans maintenant, c'est aussi une sorte de bégaiement. Dans la vie, je suis très François Bayrou finalement. Mais ça me convient, la plupart du temps.
J'ai toujours dit, et ici d'abord, que j'avais envie de découvrir le plus d'endroits possibles avant la fin de mon bail avec la vie. Que je m'en voudrais de ne pas avoir vu l'essentiel de ce que la Nature et l'Homme ont construit, de par leur génie naturel, même si le second est beaucoup plus doué pour détruire que pour construire. Quoique la première est pas mal non plus. Ne pas avoir vu New York, Rio, les Pyramides, les Highlands ? Après coup, je m'en serais voulu. Je ne dis pas qu'on ne peut pas vivre heureux sans les avoir vus, mais on l'est encore plus après, je vous le garantis si vous n'avez pas eu cette chance. Et réparez cette "erreur" au plus vite.
Il y a évidemment d'autres endroits que je dois voir avant d'être rassasié de découvertes. Je veux traverser les États-Unis en voiture. Un cliché ? Et alors ? Je vais pas aller visiter Melun ou Dunkerque parce que c'est pas un cliché ! Si c'est un cliché c'est peut-être aussi parce que des millions de gens ont fait ce voyage et ont trouvé ça génial, ont vécu une expérience sidérante. Et je les envie, bordel. Moi aussi je veux rouler les chev... les oreilles au vent dans la Death Valley, je veux découvrir le Nouveau Mexique (l'ancien aussi, d'ailleurs), Albuquerque, dormir dans le motel de Rain Man, visiter une réserve indienne... donnez moi des clichés bordel, j'en redemande !
Je veux voir le Machu Picchu, ce truc dingue qui n'a été découvert qu'il y a à peine un siècle... vous imaginez ? Un truc aussi extraordinaire, qui disparait des yeux humains pendant des siècles, et découvert seulement un gros demi siècle avant les satellites, qui auraient grillé fatalement son existence ?
Je veux voir la Grande Muraille, le Lac Victoria, le Costa Rica... bref il va me falloir plusieurs vies pour remplir ma jauge à plaisirs. Alors pourquoi gâche-je la demie vie qu'il est censé me rester, sans parler de mes chiches économies de panier percé frénétique à refaire les mêmes voyages ? A faire deux fois Bruxelles, l’Écosse et maintenant Montréal et New York ?
D'abord, fidèle lecteur, t'es pas mon père ok ? Et si tu es mon père, et bien gros bisous, je t'embrasse. Et sinon, non, je ne gâche rien, j'exploite, je fais durer. Je suis désolé, mais je ne peux pas tourner des pages aussi intenses comme ça, comme celles d'un livre. Comme dirait Francis (Cabrel, pas Lalanne), "quand j'aime une fois j'aime pour toujours". Je me lasse rarement et très difficilement des bonnes choses. Si j'ai aimé quelque chose, j'ai envie de le revivre, d'y retourner. Si je mange un très bon plat j'aurais envie d'en remanger, pas vous ? C'est pas pour ça que je ne pourrais pas essayer d'autres plats... Et bien les voyages c'est pareil. Si j'avais pas aimé l’Écosse, j'y serais sûrement pas retourné. J'ai pas extraordinairement aimé Barcelone, et je n'ai donc pas forcément envie d'y retourner. En revanche, Rio c'est quand vous voulez...
Bref là oui je fais presque le même voyage qu'il y a trente mois. Presque, parce qu'on varie un peu. On commence à Montréal, où mes amis D&A et M&Z vivent depuis respectivement un certain nombres d'années et trois mois, et avec qui on va bien s'amuser. Ensuite, avec les seconds on va, dès mercredi, se faire un petit trip dans le Maine puis pousser jusqu'à Boston. Un petit trip à l'américaine, c'est-à-dire qui se compte en centaines de kilomètres... retour à Montréal le samedi, avant notre départ pour New York (en bus de nuit) le mercredi suivant. Retour à Paris depuis Big Apple le 11. Vous voyez, c'est pas pareil...
A bientôt j'espère pour le récit.