Salut à tous !
Et si je vous donnais des nouvelles de moi ? Enfin de mon corps, pour être précis. Je sais pas vous, mais j'ai comme l'étrange impression que ça vous botte plus que mes posts sur Assassin's Creed. Si si, c'est vrai, je le sens. Alors je vais arrêter de me faire plaisir en parlant d'autre chose, parlons de moi, ma personne singulière, votre serviteur bien bas, etc. MOI.
121 jours plus tard
Figurez-vous qu'aujourd'hui - et je vous jure que c'est un hasard, je viens de m'en rendre compte en regardant la date en bas à droite de mon écran - ça fait pile quatre mois que je suis entré à l’hôpital. Et donc quatre mois moins un jour que j'ai été opéré. Et du coup je me rends compte à quel point ça file, le temps, quand même. Quatre mois. Sérieux, vivement mes un an, histoire de voir où j'en suis.
D'ailleurs y a un an je me baladais à Rio de Janeiro, c'était pas mal non plus. Niveau kiff, et bouffe notamment, c'était infiniment mieux que ces quatre jours passés à la clinique du Parc Monceau, à tenter des digérer un yaourt deux fois par jour. J'ai pas fini de vous raconter d'ailleurs, dommage parce que ça vaut vraiment le coup... le Brésil, pas la clinique.
Quatre mois, donc. Et d'après le chiffre de ma balance ce matin, j'en suis à presque 50 kilos de perdus
Et si je vous donnais des nouvelles de moi ? Enfin de mon corps, pour être précis. Je sais pas vous, mais j'ai comme l'étrange impression que ça vous botte plus que mes posts sur Assassin's Creed. Si si, c'est vrai, je le sens. Alors je vais arrêter de me faire plaisir en parlant d'autre chose, parlons de moi, ma personne singulière, votre serviteur bien bas, etc. MOI.
121 jours plus tard
Figurez-vous qu'aujourd'hui - et je vous jure que c'est un hasard, je viens de m'en rendre compte en regardant la date en bas à droite de mon écran - ça fait pile quatre mois que je suis entré à l’hôpital. Et donc quatre mois moins un jour que j'ai été opéré. Et du coup je me rends compte à quel point ça file, le temps, quand même. Quatre mois. Sérieux, vivement mes un an, histoire de voir où j'en suis.
D'ailleurs y a un an je me baladais à Rio de Janeiro, c'était pas mal non plus. Niveau kiff, et bouffe notamment, c'était infiniment mieux que ces quatre jours passés à la clinique du Parc Monceau, à tenter des digérer un yaourt deux fois par jour. J'ai pas fini de vous raconter d'ailleurs, dommage parce que ça vaut vraiment le coup... le Brésil, pas la clinique.
Quatre mois, donc. Et d'après le chiffre de ma balance ce matin, j'en suis à presque 50 kilos de perdus
depuis ce matin du 26 février. Bon je m'emballe un peu, ça fait exactement 45,9 kilos délestés de mon corps, soit 28,05 %. Et oui, on ne se refait pas. Vous imaginez perdre plus d'un quart de votre corps ? Ça fait flipper quand j'y pense. Et le pire, c'est que c'est pas fini. Ma copine L., qui m'a brillamment guidé et conseillé durant tout le processus, a perdu la moitié de sa masse initiale, donc moi à côté je fais de la peine. Mais bon, 28 % quand même...
Du grand Canyon au Yemen, et la peau est la même...
Les conséquences directes ? Dans la mesure où je me sentais déjà différent quelques jours, voire heures, après ma sortie de la clinique, en raison des 9 kilos perdus là-bas où je n'ai pour ainsi dire pas mangé, disons clairement les choses, les "nouvelles" conséquences ne sont pas légion. Mais il y en a quand même. Une, notamment, qui n'est pas très agréable, ni ragoutante, et qui ne va pas m'inciter à me baigner en public, c'est ma peau qui se détend pas mal. Elle fait ce qui lui plait, ma peau, elle se détend quoi. Tranquille pitchounette.
C'est drôle parce qu'avant j'étais énorme, une vraie baleine, je le vois régulièrement sur des photos ou vidéos de vacances, mais j'en avais strictement rien à foutre de ce que les gens en pensaient - tant qu'on ne me montrait pas les photos ou vidéos. Mais là, par contre, l'idée que je fasse la bombe dans la piscine avec mes rideaux sous les bras me glace le sang. Va falloir que je travaille là-dessus parce que me baigner, en vacances, ce n'est pas négociable pour moi à la base.
Avez-vous le Silence des Agneaux ? Si ce n'est pas le cas fermez-moi donc cette page et allez le louer-télécharger etc. Si vous voulez je vous le refile. Bref j'attends.
...
Voilà c'est bon vous l'avez vu ? Non parce que je ne continue pas tant que vous ne l'avez pas vu hein. Et je le saurais que vous m'avez menti, je serais très déçu et tout. M'en fiche hein, je vais vous spoiler sur le Silence des Agneaux et vous allez être énervés ! Moi je l'ai vu hein, donc je risque pas d'être spoilé par moi-même !
Bon, voilà, dans le film le tueur, surnommé Buffalo Bill, tue des femmes pour leur piquer leur peau, dans le but de se fabriquer un costume de femme, parce qu'il n'arrive pas à trouver une clinique qui accepte de l'opérer. On peut comprendre les médecins, hein, vu le profil du personnage, mais après coup on se dit qu'ils auraient peut-être mieux fait de faire une exception, ça aurait évité à Clarisse Starling de se faire souiller par Miggs dans la prison d'Hannibal Lecter. Bref, on le voit à un moment danser de façon particulièrement glauque dans sa cave - sa grotte, plutôt - habillé de son costume quasi fini de femme.
Et ben moi, mon corps me fait de plus en plus penser à ça. Que je suis en train de porter un costume, que ma peau est... disons... merde je m'embarque dans un truc là... vous voulez pas que je vous raconte Rio plutôt ?
Bref vous voyez l'idée non ? Quand je joue à Assassin's Creed, que je perds et que je balance de rage ma souris ou mon casque, je sens mes dessous de bras exiger leur indépendance. Chose qui sera normalement effective un de ces quatre, d'ailleurs, mais pas avant un petit moment. Ça se compte en années, je pense. Quand je suis allongé sur le lit devant la télé, j'observe mes cuisses, terriblement maigres mais avec un extra de peau à l'intérieur qui ne sait pas trop où se foutre. Le ventre ? Ben non, le ventre ça va, merci, vu que c'est là que ça perd le moins vite. Mais le ventre est clairement le suivant sur la liste. Et là, en effet, la piscine va être un vrai problème.
Mes chers parents, je vole après le bus
Quant à mon visage, pas de peau en trop, heureusement. Je me vois extrêmement maigre, oui, avec deux rides qui partent de mes narines jusqu'aux commissures de ma bouche qui n'étaient pas aussi accentuées que ça avant.
Non en fait, elles n'existaient pas ces rides. Et là, l'âge n'y est pour rien. Ou pour pas grand chose en tous cas.
Pour le reste... et beh que des bien faits, bien sûr. Je cours - que dis-je, je cours, je vole ! - derrière les bus pour les rattraper. J'ai nettement moins mal au genou. En revanche, mon mal de dos ne s'arrange pas, mais mon fauteuil pourri n'aide pas. Et vu le temps que j'y passe assis à bosser ou jouer...
J'ai rarement eu autant conscience d'avoir un squelette. Quand je suis assis, je sens mes os dans mes fesses. Oui, il y a des os dans les fesses, et croyez-moi si les fesses sont rembourrées, c'est pour une raison. Parce que les os des fesses, ce sont des feignasses, ils détestent faire autre chose que... ben rien en fait. Pareil dans mes épaules. Elles sont saillantes, et quand mon Amour pose sa tête dessus au ciné, ben je le sens nettement, c'est moins mou pour elle et moins agréable pour moi. Des détails quoi, mais bon. J'étais son nounours, je vais l'être beaucoup moins - hormis pour le caractère, ça ça change pas.
Sous-chef
Quant à ma façon de manger... je peux manger de tout, et je privilégie le plaisir avant le reste. Je consomme énormément de produits laitiers - suffit de regarder mon panier de courses : fromage, lait, yaourts, beurre... mais ça c'est pour le dessert ou les collations, à côté j'essaie aussi de varier. Avant, chez moi je mangeais toujours la même chose : une salade de tomates ou de haricots suivant la saison - oui oui - puis des pâtes, avec du thon, du jambon... bref deux plats bien riches, entre deux séances de goinfrage horaire. C'était pas varié, mais c'était pas grave, parce que l'objectif c'était de manger, de me remplir, et j'aimais ce que je mangeais. J'avais pas envie - ni la possibilité d'ailleurs - de cuisiner, de prendre du temps pour ça, donc j'allais au plus simple. Et ça me convenait, j'étais vraiment pas plus malheureux que maintenant, faut pas croire. C'était bien cette époque aussi, je mangeais, ça me plaisait, et voilà.
Maintenant je mange tellement peu à chaque repas que ça doit être original, ça doit être un évènement. Je n'ai que rarement faim, donc le but c'est pas de me remplir, mais d'exciter mes papilles. Du coup, j'achète des trucs que j'achetais pas forcément avant, comme de la burrata par exemple, pour me faire des salades tomates mozza à se taper le cul par terre. Bon, c'est vrai, j'aimerais savoir cuisiner, avoir un four, pour avoir encore plus le choix et me faire vraiment des trucs que j'aime, des trucs qui feraient vraiment de ces repas des trucs incroyables. J'ai en tête régulièrement le film Chef, de et avec Jon Favreau (et Scarlett Johansson) qui m'a donné envie de prendre des cours de cuisine, savoir faire un plat délicieux en 5 minutes. Ça m'a aussi donné l'envie de conduire un food truck à travers le monde, et régaler les gens avec des trucs simples mais goutus. Bref, une lubie, mais qui fait bien rêver. Mais cuisiner, savoir vraiment bien cuisiner, sachant que je pars de zéro dans ce domaine... ce serait top. Mais ai-je la patience, ai-je la dextérité pour ça aussi ? Pas sûr. On devient pas Zidane en décidant de le devenir.
Bref voilà quoi, c'était moi actuellement. Ah, et sinon Assassin's Creed Unity déconne sur mon ordi, j'ai bien la haine. Mais ça, c'est une autre histoire.
A plus tard les gens !
Du grand Canyon au Yemen, et la peau est la même...
Les conséquences directes ? Dans la mesure où je me sentais déjà différent quelques jours, voire heures, après ma sortie de la clinique, en raison des 9 kilos perdus là-bas où je n'ai pour ainsi dire pas mangé, disons clairement les choses, les "nouvelles" conséquences ne sont pas légion. Mais il y en a quand même. Une, notamment, qui n'est pas très agréable, ni ragoutante, et qui ne va pas m'inciter à me baigner en public, c'est ma peau qui se détend pas mal. Elle fait ce qui lui plait, ma peau, elle se détend quoi. Tranquille pitchounette.
C'est drôle parce qu'avant j'étais énorme, une vraie baleine, je le vois régulièrement sur des photos ou vidéos de vacances, mais j'en avais strictement rien à foutre de ce que les gens en pensaient - tant qu'on ne me montrait pas les photos ou vidéos. Mais là, par contre, l'idée que je fasse la bombe dans la piscine avec mes rideaux sous les bras me glace le sang. Va falloir que je travaille là-dessus parce que me baigner, en vacances, ce n'est pas négociable pour moi à la base.
Avez-vous le Silence des Agneaux ? Si ce n'est pas le cas fermez-moi donc cette page et allez le louer-télécharger etc. Si vous voulez je vous le refile. Bref j'attends.
...
Voilà c'est bon vous l'avez vu ? Non parce que je ne continue pas tant que vous ne l'avez pas vu hein. Et je le saurais que vous m'avez menti, je serais très déçu et tout. M'en fiche hein, je vais vous spoiler sur le Silence des Agneaux et vous allez être énervés ! Moi je l'ai vu hein, donc je risque pas d'être spoilé par moi-même !
Bon, voilà, dans le film le tueur, surnommé Buffalo Bill, tue des femmes pour leur piquer leur peau, dans le but de se fabriquer un costume de femme, parce qu'il n'arrive pas à trouver une clinique qui accepte de l'opérer. On peut comprendre les médecins, hein, vu le profil du personnage, mais après coup on se dit qu'ils auraient peut-être mieux fait de faire une exception, ça aurait évité à Clarisse Starling de se faire souiller par Miggs dans la prison d'Hannibal Lecter. Bref, on le voit à un moment danser de façon particulièrement glauque dans sa cave - sa grotte, plutôt - habillé de son costume quasi fini de femme.
Et ben moi, mon corps me fait de plus en plus penser à ça. Que je suis en train de porter un costume, que ma peau est... disons... merde je m'embarque dans un truc là... vous voulez pas que je vous raconte Rio plutôt ?
Bref vous voyez l'idée non ? Quand je joue à Assassin's Creed, que je perds et que je balance de rage ma souris ou mon casque, je sens mes dessous de bras exiger leur indépendance. Chose qui sera normalement effective un de ces quatre, d'ailleurs, mais pas avant un petit moment. Ça se compte en années, je pense. Quand je suis allongé sur le lit devant la télé, j'observe mes cuisses, terriblement maigres mais avec un extra de peau à l'intérieur qui ne sait pas trop où se foutre. Le ventre ? Ben non, le ventre ça va, merci, vu que c'est là que ça perd le moins vite. Mais le ventre est clairement le suivant sur la liste. Et là, en effet, la piscine va être un vrai problème.
Mes chers parents, je vole après le bus
Quant à mon visage, pas de peau en trop, heureusement. Je me vois extrêmement maigre, oui, avec deux rides qui partent de mes narines jusqu'aux commissures de ma bouche qui n'étaient pas aussi accentuées que ça avant.
Non en fait, elles n'existaient pas ces rides. Et là, l'âge n'y est pour rien. Ou pour pas grand chose en tous cas.
Pour le reste... et beh que des bien faits, bien sûr. Je cours - que dis-je, je cours, je vole ! - derrière les bus pour les rattraper. J'ai nettement moins mal au genou. En revanche, mon mal de dos ne s'arrange pas, mais mon fauteuil pourri n'aide pas. Et vu le temps que j'y passe assis à bosser ou jouer...
J'ai rarement eu autant conscience d'avoir un squelette. Quand je suis assis, je sens mes os dans mes fesses. Oui, il y a des os dans les fesses, et croyez-moi si les fesses sont rembourrées, c'est pour une raison. Parce que les os des fesses, ce sont des feignasses, ils détestent faire autre chose que... ben rien en fait. Pareil dans mes épaules. Elles sont saillantes, et quand mon Amour pose sa tête dessus au ciné, ben je le sens nettement, c'est moins mou pour elle et moins agréable pour moi. Des détails quoi, mais bon. J'étais son nounours, je vais l'être beaucoup moins - hormis pour le caractère, ça ça change pas.
Sous-chef
Quant à ma façon de manger... je peux manger de tout, et je privilégie le plaisir avant le reste. Je consomme énormément de produits laitiers - suffit de regarder mon panier de courses : fromage, lait, yaourts, beurre... mais ça c'est pour le dessert ou les collations, à côté j'essaie aussi de varier. Avant, chez moi je mangeais toujours la même chose : une salade de tomates ou de haricots suivant la saison - oui oui - puis des pâtes, avec du thon, du jambon... bref deux plats bien riches, entre deux séances de goinfrage horaire. C'était pas varié, mais c'était pas grave, parce que l'objectif c'était de manger, de me remplir, et j'aimais ce que je mangeais. J'avais pas envie - ni la possibilité d'ailleurs - de cuisiner, de prendre du temps pour ça, donc j'allais au plus simple. Et ça me convenait, j'étais vraiment pas plus malheureux que maintenant, faut pas croire. C'était bien cette époque aussi, je mangeais, ça me plaisait, et voilà.
Maintenant je mange tellement peu à chaque repas que ça doit être original, ça doit être un évènement. Je n'ai que rarement faim, donc le but c'est pas de me remplir, mais d'exciter mes papilles. Du coup, j'achète des trucs que j'achetais pas forcément avant, comme de la burrata par exemple, pour me faire des salades tomates mozza à se taper le cul par terre. Bon, c'est vrai, j'aimerais savoir cuisiner, avoir un four, pour avoir encore plus le choix et me faire vraiment des trucs que j'aime, des trucs qui feraient vraiment de ces repas des trucs incroyables. J'ai en tête régulièrement le film Chef, de et avec Jon Favreau (et Scarlett Johansson) qui m'a donné envie de prendre des cours de cuisine, savoir faire un plat délicieux en 5 minutes. Ça m'a aussi donné l'envie de conduire un food truck à travers le monde, et régaler les gens avec des trucs simples mais goutus. Bref, une lubie, mais qui fait bien rêver. Mais cuisiner, savoir vraiment bien cuisiner, sachant que je pars de zéro dans ce domaine... ce serait top. Mais ai-je la patience, ai-je la dextérité pour ça aussi ? Pas sûr. On devient pas Zidane en décidant de le devenir.
Bref voilà quoi, c'était moi actuellement. Ah, et sinon Assassin's Creed Unity déconne sur mon ordi, j'ai bien la haine. Mais ça, c'est une autre histoire.
A plus tard les gens !