Salut à tous,
Il y a 14 mois, je vous révélais et décrivais ma toute récente passion pour la série de jeux vidéos historiques "Assassin's Creed", ici. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts de Venise. A l'époque, j'étais sur le point de terminer le III, c'est-à-dire le cinquième opus de la franchise (ça m'amuse toujours), depuis je l'ai terminé... cinq fois. Et ses prédécesseurs, 3 fois chacun, hormis Liberation. Et je viens de terminer le suivant, Assassin's Creed IV Black Flag, celui ou le héros assassin est un pirate durant l'âge d'or de la piraterie, vers 1718-21, avec Barbe Noire et compagnie. Et j'attends pour demain les deux qui suivent, Rogue et Unity, celui qui se déroule sous la Révolution à Paris. Oh oui, j'ai beaucoup de temps à perdre, je sais.
Il faut syn-chro-ni-ser
Ce qui est bien avec ces jeux, c'est qu'à chaque fois je découvre de nouvelles choses dans chaque jeux. Une multitude de petites missions qui s'ajoutent au scenario principal, qui nous permettent souvent de gagner des objets utiles comme des armes spéciales ou des armures. Et surtout, ça permet d'étirer la durée du jeu, qui ne durerait qu'une demi douzaine d'heure, peut-être, autrement. Je vous avais dit que j'avais terminé Revelations, celui que j'avais commandé sur Amazon et qui se déroule à Constantinople au début du XVIe siècle, avec un Ezio Auditore certes vieillissant mais toujours capable de sauter de la Tour de Galata pour atterrir dans un tas de foin, plus de 60 mètres plus bas, en cinq petits jours. Normal, j'étais tellement obnubilé par la trame principale, histoire de savoir la suite, que j'avais zappé une palanquée de petites missions pourtant super intéressantes. Du coup, je suis passé de 53 % de "synchronisation" (à quel point on a terminé le jeu, en gros) à plus de 80.
Ah oui parce qu'à partir du II, avec le début des aventures italio-turques d'Ezio, y a le challenge de la synchronisation qui pimente un peu le tout. En gros, quand vous avez une mission à faire, un type à zigouiller ou à voler ou espionner, bref un truc à faire, le jeu vous donne une ou plusieurs tâches optionnelles pour que ce soit encore plus fun, que ce soit un peu plus dur mais aussi plus gratifiant quand on y arrive... Exemple, il faut assassiner quelqu'un, et bien ils vous demandent en plus de passer inaperçu et d'effectuer un assassinat aérien (du haut d'un toit, en sautant sur votre victime). Vous n'êtes pas obligé de faire tout ça, si vous rentrez dans le tas, tuez tous les gardes et votre cible comme un bourrin, vous ne perdez pas. Simplement, si vous y arrivez, vous "synchronisez" plus, et ça s'ajoute à votre synchronisation totale. Si vous remplissez les objectifs optionnels, vous aurez 100 %. Sinon, vous aurez entre 50 et 90, selon les jeux. Du coup, les premières fois que j'ai joué à chaque jeu, je faisais des synchronisations merdiques. Depuis, à chaque fois que je joue, je m'améliore vachement. Mais je serais curieux de rencontrer quelqu'un qui a déjà fait un total de 100 % sur tout un jeu... il y a des objectifs optionnels qui sont impossibles à réaliser, tout simplement.
Bref, si j'avais encore des gens qui s'intéressaient à ça par politesse ou parce qu'ils m'aiment bien, je les ai perdu avec ça. En fait, je voulais surtout parler de l'évolution des personnages depuis le premier opus, qui était finalement très binaire, même si ça reste un excellent jeu. Mais ses enfants le surpassent en tous points.
Altaïr, la simplicité même
Dans le 1, qui, rappelez vous, se déroule en Terre Sainte durant les Croisades, on dirige un personnage qui se révèle être finalement l'assassin ultime, la base, celui qui inspire tous ses successeurs par sa pureté et son absolue "assassinitude". Fils d'un Assassin, élevé par des
Il y a 14 mois, je vous révélais et décrivais ma toute récente passion pour la série de jeux vidéos historiques "Assassin's Creed", ici. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts de Venise. A l'époque, j'étais sur le point de terminer le III, c'est-à-dire le cinquième opus de la franchise (ça m'amuse toujours), depuis je l'ai terminé... cinq fois. Et ses prédécesseurs, 3 fois chacun, hormis Liberation. Et je viens de terminer le suivant, Assassin's Creed IV Black Flag, celui ou le héros assassin est un pirate durant l'âge d'or de la piraterie, vers 1718-21, avec Barbe Noire et compagnie. Et j'attends pour demain les deux qui suivent, Rogue et Unity, celui qui se déroule sous la Révolution à Paris. Oh oui, j'ai beaucoup de temps à perdre, je sais.
Il faut syn-chro-ni-ser
Ce qui est bien avec ces jeux, c'est qu'à chaque fois je découvre de nouvelles choses dans chaque jeux. Une multitude de petites missions qui s'ajoutent au scenario principal, qui nous permettent souvent de gagner des objets utiles comme des armes spéciales ou des armures. Et surtout, ça permet d'étirer la durée du jeu, qui ne durerait qu'une demi douzaine d'heure, peut-être, autrement. Je vous avais dit que j'avais terminé Revelations, celui que j'avais commandé sur Amazon et qui se déroule à Constantinople au début du XVIe siècle, avec un Ezio Auditore certes vieillissant mais toujours capable de sauter de la Tour de Galata pour atterrir dans un tas de foin, plus de 60 mètres plus bas, en cinq petits jours. Normal, j'étais tellement obnubilé par la trame principale, histoire de savoir la suite, que j'avais zappé une palanquée de petites missions pourtant super intéressantes. Du coup, je suis passé de 53 % de "synchronisation" (à quel point on a terminé le jeu, en gros) à plus de 80.
Ah oui parce qu'à partir du II, avec le début des aventures italio-turques d'Ezio, y a le challenge de la synchronisation qui pimente un peu le tout. En gros, quand vous avez une mission à faire, un type à zigouiller ou à voler ou espionner, bref un truc à faire, le jeu vous donne une ou plusieurs tâches optionnelles pour que ce soit encore plus fun, que ce soit un peu plus dur mais aussi plus gratifiant quand on y arrive... Exemple, il faut assassiner quelqu'un, et bien ils vous demandent en plus de passer inaperçu et d'effectuer un assassinat aérien (du haut d'un toit, en sautant sur votre victime). Vous n'êtes pas obligé de faire tout ça, si vous rentrez dans le tas, tuez tous les gardes et votre cible comme un bourrin, vous ne perdez pas. Simplement, si vous y arrivez, vous "synchronisez" plus, et ça s'ajoute à votre synchronisation totale. Si vous remplissez les objectifs optionnels, vous aurez 100 %. Sinon, vous aurez entre 50 et 90, selon les jeux. Du coup, les premières fois que j'ai joué à chaque jeu, je faisais des synchronisations merdiques. Depuis, à chaque fois que je joue, je m'améliore vachement. Mais je serais curieux de rencontrer quelqu'un qui a déjà fait un total de 100 % sur tout un jeu... il y a des objectifs optionnels qui sont impossibles à réaliser, tout simplement.
Bref, si j'avais encore des gens qui s'intéressaient à ça par politesse ou parce qu'ils m'aiment bien, je les ai perdu avec ça. En fait, je voulais surtout parler de l'évolution des personnages depuis le premier opus, qui était finalement très binaire, même si ça reste un excellent jeu. Mais ses enfants le surpassent en tous points.
Altaïr, la simplicité même
Dans le 1, qui, rappelez vous, se déroule en Terre Sainte durant les Croisades, on dirige un personnage qui se révèle être finalement l'assassin ultime, la base, celui qui inspire tous ses successeurs par sa pureté et son absolue "assassinitude". Fils d'un Assassin, élevé par des
Assassins dans une forteresse (qui existe vraiment, ici) défendue par des Assassins, il aurait eu du mal à échapper à sa vocation. Même si ce fut un peu le rebelle de l'Ordre à l'époque, il en devint tardivement le mentor pour mourir très très âgé assis tranquillement enfermé dans la bibliothèque de la forteresse. C'est le seul à mourir vieux et de sa belle mort d'ailleurs... quoique Connor, on ne sait pas ce qu'il est devenu.
Comparé à ceux qui vont lui succéder durant la Renaissance ou le XVIIIe siècle américain, son équipement restera extrêmement binaire. Altaïr, c'est une toge blanche et sa capuche - qu'on ne voit jamais baissée, c'est d'ailleurs le seul dans ce cas -, une lame secrète cachée dans sa manche gauche, une épée et des couteaux de lancers. Des boutiques pour changer la couleur de sa tunique ou acheter des armes et des armures ? Y en aurait qu'il ne pourrait pas s'y équiper, vu qu'il n'a pas d'argent, là aussi c'est le seul dans ce cas. Tous les autres passeront leur temps à chercher des coffres remplis d'argent, en gagneront souvent en remplissant des contrats d'assassinat ou en détroussant les passants (pas très moral, mais très utile quand même), surtout Ezio, un spécialiste. Du racisme anti Italien, peut-être... mais Altaïr c'est un pur, un ascète, il n'est pas concerné par nos basses préoccupations pécuniaires, tout ce qui l'intéresse c'est de remplir ses missions et éliminer ses cibles.
Avec Ezio, tout s'emballe
En partant d'Altaïr, les créateurs du jeu ne vont cesser de chercher à imaginer des armes, des armures, qui vont nous permettre de nous régaler encore plus. A partir d'Ezio, déjà, on peut effectuer des assassinats aériens - du haut des toits, je l'ai déjà évoqué - ou à partir de cachettes - tas de foins, bancs, rebords de toit... - mais on pourra aussi... plonger dans l'eau et nager. Oui parce qu'Altaïr mourrait quand il tombait dans l'eau, ce qui était rare mais ça arrivait. Une bizarrerie qui s'appliquera d'ailleurs aux méchants qui nous poursuivront dans tous les autres opus, sauf Black Flag, ce qui nous permettra à coup sûr de nous sauver en plongeant et en nageant hors de portée des fusils. Dans Black Flag ils peuvent nager, mais nous perdent de vue à chaque fois donc...
Celui qui se régale le plus, c'est Ezio. D'abord parce qu'il est pote avec Leonardo da Vinci, et ce qui est bien avec Leo c'est qu'il a plein d'idées géniales. Il nous fabrique donc une lame secrète qui tire des balles, une deuxième lame secrète dans l'autre manche - tous les autres
auront également les deux lames, ce qui nous permettra de tuer deux gardes à la fois - des parachutes pour sauter des immeubles quand personne n'aura eu l'idée d'abandonner sa charrette de fois en contrebas, un gant de métal pour pouvoir mieux escalader, ainsi que sa fameuse aile volante qui nous permet d'effectuer un vol légendaire au-dessus de Venise jusqu'au palais du Doge, dans ce qui demeure une de mes scènes préférée de toute la série, avec l'aide d'une musique qui fait planer, ici. Mais bon ça c'est que dans deux missions au total.
Par ailleurs, avec l'apparition de l'argent, les boutiques - qu'il faut libérer et acheter dans Brotherhood, le suivant, qui se passe à Rome, puis dans Revelations, celui à Constantinople - nous permettent de nous fournir en armures et en armes. On peut acheter du poison, des glaives, des haches, des arbalètes et les fameuses bombes fumigènes qui peuvent nous permettre de nous échapper d'un combat mal embarqué. Ça par exemple, je m'en servais très peu les premières fois où j'y jouais... et puis bien sûr des armures, sauf pour la tête, parce que bon ça va pas avec la capuche. Sur la fin des trois jeux avec Ezio, on ressemble plus à un chevalier qui aurait perdu son heaume qu'à Altaïr, on se demande même comment on arrive à être toujours aussi altier sur les toits...
C'est peut-être pour ça qu'à partir des opus suivants, avec Connor Kenway durant la révolution américaine (Assassin's Creed III, le dernier sans nom ajouté au titre) puis avec son grand-père Edward, le pirate (Assassin's Creed IV Black Flag, le dernier avec un numéro dans son nom), on n'aura plus d'armures, autres que celles, légères ou même réduites à un anneau magique qui détourne le métal, donc les balles, qu'on gagne en réussissant une série de missions optionnelles. On peut changer leurs tenues, notamment la couleur, mais c'est tout. De toutes façons, ces deux là, contrairement à Ezio qui passait son temps à courir les médecins pour rétablir ses points de vie perdus suite au combat ou aux mauvaises chutes, n'en ont pas besoin : hors combats, leur jauge de vie remonte automatiquement... comme leur aïeul Altaïr. Vachement pratique, fini le trou de la Sécu avec ça.
Edward, Assassin pour la forme
En revanche, époque oblige, on est (enfin !) équipés de pistolets. Ok c'est pas franchement des automatiques, il faut un certain temps pour les recharger entre chaque coup, mais c'est quand même assez kiffant. Surtout que Edward, lui, peut en porter jusqu'à... quatre, ce qui lui permet de nettoyer des ponts de bateau en un éclair...
Tiens Edward, justement, le seul et unique Assassin blond, le Daniel Craig d'Assassin's Creed. La dernière fois, j'en étais à la fin du III, et en attente de pouvoir acheter le IV, dont on m'avait dit qu'il était peut-être un poil décevant. Alors oui, la trame principale est loin d'être aussi dramatique que celle du III (où on dirige d'abord Haytham, le fils d'Edward et
Templier notoire, puis Connor, le petit-fils semi Mohawk, qui tue son père à la fin parce que bon, c'est un Templier) et c'est vrai qu'au niveau évènements historiques, l'époque des pirates c'est sympa mais pas non plus palpitant. Je connaissais Barbe Noire de nom, comme tout le monde je pense, mais j'ai aussi découvert - merci Wiki - l’existence de plein d'autres de ses congénères comme Benjamin Hornigold ou les femmes pirates (déguisées en homme) Anne Bonny et Mary Read. Mais bon, on est loin des Borgias ou des batailles de la Révolution américaine...
Par ailleurs, avec l'apparition de l'argent, les boutiques - qu'il faut libérer et acheter dans Brotherhood, le suivant, qui se passe à Rome, puis dans Revelations, celui à Constantinople - nous permettent de nous fournir en armures et en armes. On peut acheter du poison, des glaives, des haches, des arbalètes et les fameuses bombes fumigènes qui peuvent nous permettre de nous échapper d'un combat mal embarqué. Ça par exemple, je m'en servais très peu les premières fois où j'y jouais... et puis bien sûr des armures, sauf pour la tête, parce que bon ça va pas avec la capuche. Sur la fin des trois jeux avec Ezio, on ressemble plus à un chevalier qui aurait perdu son heaume qu'à Altaïr, on se demande même comment on arrive à être toujours aussi altier sur les toits...
C'est peut-être pour ça qu'à partir des opus suivants, avec Connor Kenway durant la révolution américaine (Assassin's Creed III, le dernier sans nom ajouté au titre) puis avec son grand-père Edward, le pirate (Assassin's Creed IV Black Flag, le dernier avec un numéro dans son nom), on n'aura plus d'armures, autres que celles, légères ou même réduites à un anneau magique qui détourne le métal, donc les balles, qu'on gagne en réussissant une série de missions optionnelles. On peut changer leurs tenues, notamment la couleur, mais c'est tout. De toutes façons, ces deux là, contrairement à Ezio qui passait son temps à courir les médecins pour rétablir ses points de vie perdus suite au combat ou aux mauvaises chutes, n'en ont pas besoin : hors combats, leur jauge de vie remonte automatiquement... comme leur aïeul Altaïr. Vachement pratique, fini le trou de la Sécu avec ça.
Edward, Assassin pour la forme
En revanche, époque oblige, on est (enfin !) équipés de pistolets. Ok c'est pas franchement des automatiques, il faut un certain temps pour les recharger entre chaque coup, mais c'est quand même assez kiffant. Surtout que Edward, lui, peut en porter jusqu'à... quatre, ce qui lui permet de nettoyer des ponts de bateau en un éclair...
Tiens Edward, justement, le seul et unique Assassin blond, le Daniel Craig d'Assassin's Creed. La dernière fois, j'en étais à la fin du III, et en attente de pouvoir acheter le IV, dont on m'avait dit qu'il était peut-être un poil décevant. Alors oui, la trame principale est loin d'être aussi dramatique que celle du III (où on dirige d'abord Haytham, le fils d'Edward et
Templier notoire, puis Connor, le petit-fils semi Mohawk, qui tue son père à la fin parce que bon, c'est un Templier) et c'est vrai qu'au niveau évènements historiques, l'époque des pirates c'est sympa mais pas non plus palpitant. Je connaissais Barbe Noire de nom, comme tout le monde je pense, mais j'ai aussi découvert - merci Wiki - l’existence de plein d'autres de ses congénères comme Benjamin Hornigold ou les femmes pirates (déguisées en homme) Anne Bonny et Mary Read. Mais bon, on est loin des Borgias ou des batailles de la Révolution américaine...
Mais le jeu est un kiff total. Edward, en bon pirate, se bat avec deux épées, en plus de ses quatre pistolets. Il a aussi une sarbacane pour envoyer des fléchettes qui rendent fou ou endorment, et bien sûr des bombes fumigènes. Et là on se souvient de l'antique Altaïr et sa petite lame cachée... ce qui est intéressant avec ce personnage, c'est que c'est l'opposé absolu d'Altaïr, justement, mais aussi de son futur petit-fils, Connor. C'est l'anti Assassin - d'ailleurs, tout au long du jeu, c'en est pas vraiment un. Il le devient - un peu - sur la fin, quand il a à peu près tout perdu, tout ceux qu'il aimait en tous cas, et qu'il se rend vraiment compte que les Templiers sont vraiment des empaffés qui veulent contrôler l'Humanité. Mais dès qu'il a éliminé sa dernière cible, il quitte les Assassins des Caraïbes pour retourner à Londres élever la fille dont il vient de découvrir l'existence.
Jusque là, je l'ai dit, c'est un pirate. Et pas un gentil, non : il est plus tendance Barbe Noire que Johnny Depp, si vous voyez ce que je veux dire. Assoiffé d'alcool, déjà, mais surtout d'argent et de gloire, il ne cesse de refuser les appels du pied des Assassins, qui voient en lui une recrue potentielle de qualité. Au début il côtoie même les Templiers - sans rien savoir de leur nature, ni de celle des Assassins d'ailleurs - avant de les défendre contre leurs ennemis millénaires encapuchonnés, en tuant plusieurs. Autant dire que sa carrière de futur Assassin avait du plomb dans l'aile.
Quand on joue à Black Flag, on passe un temps infini en mer, à la barre du Jackdaw, le navire d'Edward. On attaque des navires - pas des particuliers, rassurez-vous, l'honneur est sauf - remplis de soldat, mais surtout de sucre, de rhum et autres denrées qu'on peut revendre ou exploiter pour obtenir des objets ou améliorer le bateau. On explore des épaves sous-marines en essayant d'éviter les requins, les murènes, les oursins, les méduses... les combats navals, qu'on avait déjà effleuré dans le III avec Connor mais quasiment que dans des missions secondaires, sont nettement plus développés et beaucoup mieux foutus, c'est juste un bonheur. Bref, on a jamais été aussi éloigné du monde des Assassins, même si le jeu est aussi rempli de missions d'infiltrations, les plus difficiles qui soient, qui ont fait la légende de la franchise.
Malgré tout, et ça on le lit dans le livre (oui j'ai lu deux des livres dédiés au jeu...), il enseignera à son fils Haytham les principes des Assassins, avant de mourir, trahi par un "ami" templier, alors que Haytham n'a que dix ans. Ce dernier sera "récupéré" par le meurtrier de son père et deviendra donc un Templier lui-même. Ainsi, la lignée Kenway est bouclée...
Rogue et Unity, la fin de la boucle
Elle sera vraiment complétée dans Rogue, qui se déroule après Black Flag, et parallèlement au début du III, lorsque Haytham, qui est devenu le Grand Maître des Templiers aux Amériques, chasse les Assassins pour les éliminer, après qu'il ait rencontré sa compagne Mohawk avec qui il aura eu Connor - sans qu'il le sache, d'ailleurs. Dans Rogue, on contrôle un Templier, pour la première fois sur toute la durée d'un jeu, après avoir dirigé Haytham durant les trois premières séquences du III, et ce sans le savoir. Sauf qu'au début, Shay Cormac, le héros de Rogue, est un Assassin, mais qui tourne du mauvais côté après qu'il se soit senti trahi par les Assassins, et rejeté. Il deviendra alors le chasseur d'Assassins d'Haytham, avec un grand succès. Il a d'ailleurs de bonnes raisons de s'attaquer à sesanciens collègues, mais ce serait trop long à vous expliquer. Cet opus explique aussi un élément qu'on survole dans le III, à savoir comment les Assassins ont été décimés dans les années 1750-60, et comment le vieux maître de Connor, Achilles Davenport, est devenu ce qu'il est devenu : un vieux boiteux désabusé et plein d'aigreur, qui retrouvera gout à la vie grâce au jeune Connor. C'était lui le mentor des Assassins lorsqu'ils ont été décimés, et il sera épargné par Cormac au moment ou Haytham s'apprêtait à l'achever. Vu comment l'apprenti d'Achilles, son propre fils, mettra finalement fin à sa vie 20 ans plus tard, il aurait mieux fin de ne pas écouter Cormac...
Oui je sais tout d'un jeu auquel je n'ai pas encore joué... disons que je me suis... renseigné.
Par ailleurs, Rogue lance aussi l'autre opus de l'an dernier, Unity, celui de la Révolution, puisque c'est Shay Cormac, des années plus tard, qui assassinera, à Versailles, le père du héros de Unity, un Assassin. Unity dont je sais moins de chose, mais où j'espérais vraiment retrouver Connor, qui est un personnage exceptionnel, plein de contradictions et de luttes intérieures, et qui se bat avec un tomahawk, ce qui n'est pas un petit kiff non plus. Surtout, dans le III il discute longuement avec La Fayette, qui lui promets de le faire venir à Paris dès que possible. Et puis c'est le seul héros de la série dont on ne sait absolument rien de sa vie après son aventure du III, comment il évolue, comment il meurt... et il n'aurait eu qu'une trentaine d'années au moment de la Révolution, les auteurs ont fait pire avec Ezio. Je trouve dommage qu'ils aient complètement abandonné ce personnage plein de potentiel, comme Altaïr. On le voit juste apparaître lors d'une mission dans "Liberation", le jeu édité par les studios bulgares et sorti à la même époque du III, durant lequel on dirige une femme dans la Nouvelle-Orléans des années 1760, et dans le bayou. C'est le moins bon opus de la série, que j'ai terminé qu'une fois et que j'ai du mal à accoler au reste de la série, parce que bon... il n'a pas un grand intérêt au final, sur le plan historique et dans la trame générale de la franchise.
Bref voilà, la longueur de ce post s'explique par la hâte que j'ai de recevoir Unity et Rogue, dès demain normalement... je n'ai pas fini de me coucher à 3h du mat...
Je vous laisse. Requiescat in Pace !
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