Secret et relégation

Voilà, a y est, je peux en parler. Piouf, deux mois c'était au delà du mot "long", c'était nettement plus qu'interminable, je pourrais presque dire insurmontable. Tiens d'ailleurs ça tombe bien, j'ai pas réussi à le surmonter ce truc : je l'ai évoqué sur mon profil facebook y a un mois. Même si les gens ont mis trois semaines pour le voir, y avait mieux à faire au niveau "je garde mon secret, non non cherchez pas vous saurez pas". Mais bon, ça me gonflait, les surprises ça a jamais été mon truc, que ce soit de façon active ou passive d'ailleurs. N'empêche que j'avais pas tout dit, mouahahah. Je suis quasiment démoniaque. Tout est relatif.

Donc voilà, a y est, j'en ai parlé à mes parents, à mes amis, j'ai commencé lundi... je vous l'annonce donc quasiment pas en exclusivité, mais le coeur y est, soyez en surs : je travaille depuis lundi pour un site internet récent, qui parle de statistiques et d'archivage de football - ma marotte -, http://www.footballdatabase.eu/. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que beaucoup de monde peut - voire devrait, mais c'est juste mon avis - lire ce blog, donc je vais essayer d'être prudent. L'important, c'est que je deviens journaliste statisticien, et si le second terme me tient à coeur, le premier me rend fou de joie. C'était tellement inespéré - enfin c'était très espéré au contraire, mais euh... inattendu quoi - et c'est tellement cool que ça dépasse largement l'idiome populaire habituellement utilisé dans ce genre de trucs, "c'est le pied". C'est le pied, la cheville, le tibia, le fémur et les 206 os de mon corps (source hyper totale sérieuse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Squelette_humain).

A noter que quand je travaille le soir et/ou le week-end, je travaille de chez moi, comme hier soir et ce soir... ainsi que ce week-end. J'aime beaucoup, même si ne pas se déplacer pour travailler est toujours perturbant au début. On a limite l'impression de pas travailler, le frigo est à disposition, etc. En plus, j'aidais le fondateur de la boîte avant qu'il ne m'engage, je le connaissais par l'intermédiaire de http://www.sport24.com/ (ça en fait des liens aujourd'hui, allez dites le, mais oui je vous gâte, vous êtes mes internautes préférés et puis c'est tout) pour lequel je travaille occasionnellement depuis septembre 2005. Du coup, ça change pas vraiment de ce que je faisais avant. sauf qu'en fait si, avant je ne rentrais pas les résultats. D'ailleurs hier c'était un peu plus intense que d'habitude, j'avais des résultats et des compos d'équipe à rentrer, plus des clubs à mettre à jour pour l'imminente et si inutile Coupe du Monde des Clubs. Mais ne pas avoir une heure de trajet pour rentrer chez soi, on peut dire que c'est pas mal. On peut le dire.

Voilà, sinon en tant que supporter assumé tant bien que mal du PSG - et là j'entends déjà les internautes non intéressés zapper, comme dans le sketch hilarant de François Pérusse sur l'émission littéraire -, je ne peux être que totalement consterné par les résultats actuels du club le plus haï de France. Avoir une équipe comme celle là, constituée quasiment que de joueurs très bons avant d'arriver, et qui seront pour la plupart très bons quand ils retourneront jouer ailleurs, avoir le plus beau stade de France, un des publics les plus fidèles de France, un des bassins humain, sportif et économique aussi important d'Europe, et ne pas parvenir à prendre plus d'un point sur trois par match, c'est à s'arracher les quelques cheveux qui ne m'ont pas abandonnés. Pas grand chose d'autre à dire (ou trop de choses, c'est au choix), sinon qu'avec des joueurs comme ça - une majorité d'internationaux, et pas des Iles Salomon et de Papouasie inférieure hein, des Français (3, pas moins), Portugais, Colombiens, Ivoiriens, sans compter Ceara, pas international brésilien mais champion du Monde des Clubs l'an passé avec l'Internacional de Porto Alegre... - ils n'ont pas le droit de ne pas s'en sortir.

S'il y avait une consolation, et il est très maigre, c'est que quand on regarde le bas de tableau de Ligue 1, et c'est un cas unique en Europe, hormis Metz, y a que des gros : Lens, Auxerre, Lille, Marseille et Toulouse, deux de nos représentants en Ligue des Champions cette saison, Paris donc et Sochaux, vainqueur de la Coupe de France et 7e l'an passé. En fait c'est pas une consolation, parce que c'est pas du tout rassurant pour le niveau de notre football de clubs, complètement à la ramasse au niveau européen.

Fin de la parenthèse, merci aux courageux de l'avoir franchie, et tant pis pour les autres, vous avez raté quelque chose. Non je plaisante, vous avez rien raté. Tenez, voilà que ça me reprend ! J'arrive pas à tenir un secret, pourtant super simple ! Rahlàlà... Tant pis, je me sens mieux comme ça que si je devais tout garder pour moi. C'est l'essentiel non ?

A bientôt.