Salut à tous,
Ça va bientôt faire trois semaines que je suis revenu de New York, mais je nage toujours dedans. Toujours là-bas. Et, malgré un changement d'heure d'hiver qui devrait m'y aider, j'ai même un peu de mal à me remettre du décalage horaire, je me lève un peu plus tard qu'avant. Bizarre hein ? Ptet que j'ai envie que ça dure encore un peu.
Ça a commencé il y a un peu plus d'un mois maintenant, déjà, par une première : première fois que je prends le taxi à Paris. L'Histoire retiendra, si ça l'amuse, que j'aurais pris le taxi à Rio avant de le faire à Paris. Bref, c'était la seule solution pour atteindre la Gare du Nord suffisamment tôt de l'appart de M&R où on avait dormi, rue Championnet, prendre le RER et arriver à l'aéroport Charles de Gaulle plus de deux heures avant que notre avion ne décolle, à 8h30. Oui, prendre l'avion en soit, c'est génial, mais les deux heures d'attente d'avant, c'est relou.
Pour atteindre Montréal, nous devons faire un saut par Bruxelles. Oui, ça aussi c'est relou. Un saut de puce de 45 minutes qui aurait pu nous coûter cher. Dans la capitale belge, nous avons une heure pour changer d'avion. Mais la queue qui nous fait face pour (re)passer la sécurité (!) dépasse l'imagination. On commence à négocier avec les gens de devant, avec les agents, qui nous disent d'avancer parce qu'effectivement, notre avion part bien dans 10 minutes... étrangement, les gens nous laissent passer sans soucis. L'air belge, tellement sympa, doit agir sur les têtes et les nerfs. Enfin sauf pour les nôtres... Bref on passe la sécurité en quatrième vitesse, et on sprinte, moi en essayant de tenir mon pantalon tandis que je remets ma ceinture... oui parce qu'avec mes 57 kilos de perdus (d'alors), je flotte légèrement dans mes futs, même les récents... En revanche ça aide beaucoup pour courir plusieurs centaines de mètres dans un aéroport. Mais à la limite j'aurais préféré rater l'avion que de me retrouver dans un hall d'aéroport blindé, en caleçon, quitte à choisir.
Mais j'ai réussi à éviter l'un et l'autre. Preuve qu'on a bien fait de griller la queue, on est accueilli à notre porte d'embarcation par des agents quasiment en train de la fermer. La porte. Combien de gens ont raté leur correspondance pour Montréal ce jour là, parce que leur conscience les a empêché de passer devant les gens ? Tandis que leurs bagages, eux, s'en allaient visiter les caribous... on est passé à deux doigts d'une galère folle.
Ce fut peut-être un signe que tout allait être parfait durant ces deux semaines dans le nouveau monde. Le vol se déroule nickel, je regarde le dernier Terminator, qui est effectivement une bouse mais pas si merdique que ça, grâce à la merveilleuse Emilia Clarke qui le sublime avec son sourire à la Valérie Kapriski. J'essaie de dormir un peu histoire d'être en forme pour la looooongue soirée qui nous attends, et j'y arrive... pas trop mal. Heureusement, je vais être pas mal aidé à notre arrivée.
Charme du décalage horaire, quand nous atterrissons, il est 18h30 pour nous, mais midi et demie pour les autochtones. Dans les deux cas il est quasiment l'heure de manger... mais pas le même repas. Nos amis nantais M&Z, qui se sont offert six mois à Montréal avec leurs enfants pour leur montrer le monde, et dont vous pouvez suivre les belles aventures ici (laissez des coms), nous accueillent à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau, ancien premier ministre du Canada et père du... futur premier ministre du Canada, Justin Trudeau. C'est marrant en voyant les affiches j'ai compris la politique canadienne en 5 minutes : ce beau gosse à bonne mine ne pouvait pas perdre face à ses tristes opposants.
Deux heures plus tard, Z et moi laissons les filles à leurs occupations pour aller au stade Saputo, près du Stade Olympique et sa tour sublime, assister au match entre l'Impact Montréal de Didier Drogba et le DC United de... ben non eux ils ont personne de connu, mais c'est une bonne équipe quand même. Enfin ça se verra pas trop ce soir là...
Sur place, on rejoint mon poto D, qui lui vit à Montréal avec ma poto A depuis plusieurs années désormais, et qui sont parfaitement intégrés. Fan de Marseille à la base (comme quoi je suis tolérant), il a décidé de s'intéresser à une vraie équipe de foot en devenant fan de l'Impact, qui l'a d'ailleurs ravi en recrutant Drogba, ancienne idole (y a 11 ans, quand même) de... Marseille. La boucle est bouclée. Entre couilles, on visite donc le stade Saputo, sur le parking duquel des supporters se font griller tranquillement des merguez, et qui est en ébullition commerciale, pour ce match capital pour la qualif pour les play-off (eux ils appellent ça les séries, parce qu'ils sont FRANCOPHONES).
La culture nord-américaine, elle est là : sous les tribunes du stade, une multitude de petites boutiques, et un défilé continu de gens qui passent devant, et s'arrêtent souvent. C'est pas un stade, c'est un parc d'attraction. C'était pareil au Barkley Center, à New York... Vous avez déjà vu ça dans un stade français vous ? Les clubs français cherchent de l'argent, qu'ils aillent voir ne serait-ce qu'à Montréal pour voir comment on fait pour siphonner les poches des supporters...
Dans les tribunes, autre particularité : les gens vont et viennent DURANT le match, avec leurs hot dogs ou leurs boissons - souvent les deux - à la main. Ils attendent pas la mi-temps, non, ils risquent de rater un but pour aller engraisser leur club encore un peu plus. Des mecs se baladent avec des plateaux de boissons dans les travées, et personne les emmerdent parce qu'ils gênent la vue. Sur le terrain, on chante les hymnes nationaux (Canada et USA) et le public les chante comme si on assistait à un quart de finale de Coupe du Monde, et pas à un énième match de championnat. Les chants de supporters ne sont pas lancés par un gros lard au ventre à l'air accroché on ne sait comment à la tribune, équipé d'un mégaphone, et qui rate tout du match vu qu'il fait face à la tribune, mais par... les écrans du stade eux-même. L'ambiance est étrange, le public est quasiment aussi féminin que masculin, y a un petit kop de supporters qui tente de se faire passer pour un vrai kop, pas très loin... mais à huit, c'est compliqué. On y croit les gars ! C'est sympa, c'est bon enfant, c'est joyeux... c'est l'Amérique. C'est PO-SI-TIF. J'y reviendrais.
Sur le terrain, encore, Didier Drogba, 37 ans mais encore quelques dents, a le bon goût de régler l'addition en dix minutes, en marquant deux buts très vite, d'un coup-franc pleine lunette puis d'un joli piqué du gauche. Grâce à ça, tandis que le sommeil commence à m'envahir (le match se terminera à 19h, plus six heures de décalage, faites le calcul), je ne raterais rien puisque le match était terminé au bout de 11 minutes... mes potes se foutent de ma gueule parce que je pique du nez mais c'est pas grave, c'est de bonne guerre. En attendant, je shoote le ciel couchant, qui est magnifique.
On retourne en bus chez M&Z, où les filles nous attendaient, pour une soirée tranquille à manger McDo et discuter pépère. Croyez le ou pas, mais je parviendrais à tenir jusqu'à minuit, soit six heures du mat pour mon organisme. Dernière fois que je signale ce décalage, du moins je l'espère. Appelez ça l'expérience, mais même si je serais souvent le premier au lit, je crois que j'ai mieux réussi à dompter ce phénomène que la dernière fois.
Ça va bientôt faire trois semaines que je suis revenu de New York, mais je nage toujours dedans. Toujours là-bas. Et, malgré un changement d'heure d'hiver qui devrait m'y aider, j'ai même un peu de mal à me remettre du décalage horaire, je me lève un peu plus tard qu'avant. Bizarre hein ? Ptet que j'ai envie que ça dure encore un peu.
Ça a commencé il y a un peu plus d'un mois maintenant, déjà, par une première : première fois que je prends le taxi à Paris. L'Histoire retiendra, si ça l'amuse, que j'aurais pris le taxi à Rio avant de le faire à Paris. Bref, c'était la seule solution pour atteindre la Gare du Nord suffisamment tôt de l'appart de M&R où on avait dormi, rue Championnet, prendre le RER et arriver à l'aéroport Charles de Gaulle plus de deux heures avant que notre avion ne décolle, à 8h30. Oui, prendre l'avion en soit, c'est génial, mais les deux heures d'attente d'avant, c'est relou.
Pour atteindre Montréal, nous devons faire un saut par Bruxelles. Oui, ça aussi c'est relou. Un saut de puce de 45 minutes qui aurait pu nous coûter cher. Dans la capitale belge, nous avons une heure pour changer d'avion. Mais la queue qui nous fait face pour (re)passer la sécurité (!) dépasse l'imagination. On commence à négocier avec les gens de devant, avec les agents, qui nous disent d'avancer parce qu'effectivement, notre avion part bien dans 10 minutes... étrangement, les gens nous laissent passer sans soucis. L'air belge, tellement sympa, doit agir sur les têtes et les nerfs. Enfin sauf pour les nôtres... Bref on passe la sécurité en quatrième vitesse, et on sprinte, moi en essayant de tenir mon pantalon tandis que je remets ma ceinture... oui parce qu'avec mes 57 kilos de perdus (d'alors), je flotte légèrement dans mes futs, même les récents... En revanche ça aide beaucoup pour courir plusieurs centaines de mètres dans un aéroport. Mais à la limite j'aurais préféré rater l'avion que de me retrouver dans un hall d'aéroport blindé, en caleçon, quitte à choisir.
Mais j'ai réussi à éviter l'un et l'autre. Preuve qu'on a bien fait de griller la queue, on est accueilli à notre porte d'embarcation par des agents quasiment en train de la fermer. La porte. Combien de gens ont raté leur correspondance pour Montréal ce jour là, parce que leur conscience les a empêché de passer devant les gens ? Tandis que leurs bagages, eux, s'en allaient visiter les caribous... on est passé à deux doigts d'une galère folle.
Ce fut peut-être un signe que tout allait être parfait durant ces deux semaines dans le nouveau monde. Le vol se déroule nickel, je regarde le dernier Terminator, qui est effectivement une bouse mais pas si merdique que ça, grâce à la merveilleuse Emilia Clarke qui le sublime avec son sourire à la Valérie Kapriski. J'essaie de dormir un peu histoire d'être en forme pour la looooongue soirée qui nous attends, et j'y arrive... pas trop mal. Heureusement, je vais être pas mal aidé à notre arrivée.
Charme du décalage horaire, quand nous atterrissons, il est 18h30 pour nous, mais midi et demie pour les autochtones. Dans les deux cas il est quasiment l'heure de manger... mais pas le même repas. Nos amis nantais M&Z, qui se sont offert six mois à Montréal avec leurs enfants pour leur montrer le monde, et dont vous pouvez suivre les belles aventures ici (laissez des coms), nous accueillent à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau, ancien premier ministre du Canada et père du... futur premier ministre du Canada, Justin Trudeau. C'est marrant en voyant les affiches j'ai compris la politique canadienne en 5 minutes : ce beau gosse à bonne mine ne pouvait pas perdre face à ses tristes opposants.
Deux heures plus tard, Z et moi laissons les filles à leurs occupations pour aller au stade Saputo, près du Stade Olympique et sa tour sublime, assister au match entre l'Impact Montréal de Didier Drogba et le DC United de... ben non eux ils ont personne de connu, mais c'est une bonne équipe quand même. Enfin ça se verra pas trop ce soir là...
Sur place, on rejoint mon poto D, qui lui vit à Montréal avec ma poto A depuis plusieurs années désormais, et qui sont parfaitement intégrés. Fan de Marseille à la base (comme quoi je suis tolérant), il a décidé de s'intéresser à une vraie équipe de foot en devenant fan de l'Impact, qui l'a d'ailleurs ravi en recrutant Drogba, ancienne idole (y a 11 ans, quand même) de... Marseille. La boucle est bouclée. Entre couilles, on visite donc le stade Saputo, sur le parking duquel des supporters se font griller tranquillement des merguez, et qui est en ébullition commerciale, pour ce match capital pour la qualif pour les play-off (eux ils appellent ça les séries, parce qu'ils sont FRANCOPHONES).
La culture nord-américaine, elle est là : sous les tribunes du stade, une multitude de petites boutiques, et un défilé continu de gens qui passent devant, et s'arrêtent souvent. C'est pas un stade, c'est un parc d'attraction. C'était pareil au Barkley Center, à New York... Vous avez déjà vu ça dans un stade français vous ? Les clubs français cherchent de l'argent, qu'ils aillent voir ne serait-ce qu'à Montréal pour voir comment on fait pour siphonner les poches des supporters...
Dans les tribunes, autre particularité : les gens vont et viennent DURANT le match, avec leurs hot dogs ou leurs boissons - souvent les deux - à la main. Ils attendent pas la mi-temps, non, ils risquent de rater un but pour aller engraisser leur club encore un peu plus. Des mecs se baladent avec des plateaux de boissons dans les travées, et personne les emmerdent parce qu'ils gênent la vue. Sur le terrain, on chante les hymnes nationaux (Canada et USA) et le public les chante comme si on assistait à un quart de finale de Coupe du Monde, et pas à un énième match de championnat. Les chants de supporters ne sont pas lancés par un gros lard au ventre à l'air accroché on ne sait comment à la tribune, équipé d'un mégaphone, et qui rate tout du match vu qu'il fait face à la tribune, mais par... les écrans du stade eux-même. L'ambiance est étrange, le public est quasiment aussi féminin que masculin, y a un petit kop de supporters qui tente de se faire passer pour un vrai kop, pas très loin... mais à huit, c'est compliqué. On y croit les gars ! C'est sympa, c'est bon enfant, c'est joyeux... c'est l'Amérique. C'est PO-SI-TIF. J'y reviendrais.
Sur le terrain, encore, Didier Drogba, 37 ans mais encore quelques dents, a le bon goût de régler l'addition en dix minutes, en marquant deux buts très vite, d'un coup-franc pleine lunette puis d'un joli piqué du gauche. Grâce à ça, tandis que le sommeil commence à m'envahir (le match se terminera à 19h, plus six heures de décalage, faites le calcul), je ne raterais rien puisque le match était terminé au bout de 11 minutes... mes potes se foutent de ma gueule parce que je pique du nez mais c'est pas grave, c'est de bonne guerre. En attendant, je shoote le ciel couchant, qui est magnifique.
On retourne en bus chez M&Z, où les filles nous attendaient, pour une soirée tranquille à manger McDo et discuter pépère. Croyez le ou pas, mais je parviendrais à tenir jusqu'à minuit, soit six heures du mat pour mon organisme. Dernière fois que je signale ce décalage, du moins je l'espère. Appelez ça l'expérience, mais même si je serais souvent le premier au lit, je crois que j'ai mieux réussi à dompter ce phénomène que la dernière fois.
A plus tard pour la suite...
3 commentaires:
Vivement la suite :D
Plus trop de souvenirs d'il y a 2 ans, mais si la tu as mieux tenu le décalage, qu'est-ce que ça devait être ! 😝
Dépêche toi. J'ai hâte de voir les photos de Boston.
Et merci pour la pub ! (Ah ces 6 mois à NY...) :p
Chais pas où t'as vu ça :p
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