Bon puisque je dois aller vite, ne traînons pas en route !
Deuxième jour. On a dormi chez D&A, qui sont toujours aussi accueillants quand ils reçoivent. Mais le lit de leur chambre d'ami a beau être une merveille, je me réveille quand même relativement tôt, en tous cas le premier. J'ai toujours aimé être réveillé avant les autres, sentir la maison endormie autour de moi. D'ailleurs, la solitude, tant que ça dure pas indéfiniment, ça reste un kiff pour moi, le début de la liberté. Et puis les voyages c'est pas fait pour dormir, merde ! Je prends des photos de leur "petite" rue de Verdun, un quartier réputé "populaire", dans le mauvais sens du terme, paraît-il en tous cas, mais que j'aime beaucoup pour ma part, et dans lequel les écureuils - gris, les écureuils, pas comme les nôtres, qui sont oranges - se baladent dans les petits jardins bordés de grilles. C'est calme et charmant. L'étrange chat orange qu'ils gardent pour des amis partis en Chine me tient compagnie... quand il veut. Faut pas être regardant avec les chats dans ce domaine...
Programme de la journée : balade sur la rue Sainte-Catherine, un artère commerçante et très animée, parallèle au Saint-Laurent, qui fait le lien entre l'ouest et l'est de la ville. Comme j'avais du déjà le raconter la dernière fois, Montréal est avant tout une ville nord-américaine, c'est-à-dire avec des rues parfaitement droites, dessinées à la règle et perpendiculaires, même dans les quartiers les plus anciens. Il n'y a qu'en Europe, où les villes ont souvent un ou deux millénaires d'histoire, bâties à des époques où on ne s'embêtait pas avec les proportions pour construire les maisons, et donc dessiner les rues, qu'on peut encore flâner dans des rues biscornues, entre des murs parfois pas très droits, comme dans le Marais à Paris. En Amérique du Nord, les villes ont maximum quatre siècles d'histoire, et les rues sont droites. Ça peut paraître monotone, mais ça augmente aussi la perspective, l'impression d'immensité de la ville dotée de buildings déjà immenses.
Il fait un temps magnifique, et la balade est agréable, même s'il s'agit aussi un peu de shopping, la plaie de l'humanité... on doit rejoindre M et deux de ses enfants dans le centre, pour aller s'amuser dans un labyrinthe où l'objectif est de trouver quatre trésors dans un ancien hangar immense. J'ai les deux mômes avec moi, F et P, et ces derniers se révèlent autrement plus débrouillards que moi, ce qui explique notre large victoire en temps sur l'autre équipe, composée des filles, A et M, qui terminent 20 bonnes minutes après nous :p Bref c'était rigolo.
Le hangar se situe sur le Vieux Port (oui ils ont pris plein de noms déjà pris dans d'autres villes européennes... autre charme des cités jeunes), le long du Saint-Laurent, où un joli monde profite de ce dimanche ensoleillé, un des derniers avant l'arrivée du froid canadien, qui n'est pas un petit mot ici. On y est rejoint au milieu de l'après-midi par Z, qui était pris par un RDV téléphonique, et le troisième larron de la bande, M, mon petit filleul de bientôt six ans. On s'en va manger non loin de là, dans le food court ("aire de restauration") du Centre des Sciences, où pour ma part je déguste ma première poutine du voyage. Je m'arrête à la moitié évidemment, mais il ne manque jamais personne pour terminer mes plats... elle se révèle délicieuse. La vache ce que c'est con comme plat, mais qu'est-ce que c'est bon ! Surtout qu'on ne trouve vraiment ça que là-bas... les rares tentatives d'implantation à Paris ont été désastreuses, sur le plan de la qualité notamment. Et économique, du coup.
Retour dans le quartier de Verdun, dans un parc non loin de chez D et A, où on se pose près d'un terrain de hockey sur glace... sur béton, une institution ici. On se contente de se faire une petite partie de Mölkky (prononcer Molku ou Meulku), un jeu de quilles finlandais qui a paraît-il fait un tabac en France cet été... hors de mes radars. C'est rigolo mais vu qu'il s'agit d'un jeu d'adresse je ne suis forcément pas très doué, donc je suis vite largué. La nuit tombe sur le parc, et la lune rouge qu'on nous a promis se révèle surtout être une éclipse... vite éclipsée par un voile nuageux. Je suis malgré tout surpris par la qualité de mes photos, c'est pas si mal, on voit un peut le croissant ombrageux sur la lune, c'est pas mal.
Demain, départ pour le Mont Saint-Hilaire ! Enfin de belles photos ! :D A plus tard !
Deuxième jour. On a dormi chez D&A, qui sont toujours aussi accueillants quand ils reçoivent. Mais le lit de leur chambre d'ami a beau être une merveille, je me réveille quand même relativement tôt, en tous cas le premier. J'ai toujours aimé être réveillé avant les autres, sentir la maison endormie autour de moi. D'ailleurs, la solitude, tant que ça dure pas indéfiniment, ça reste un kiff pour moi, le début de la liberté. Et puis les voyages c'est pas fait pour dormir, merde ! Je prends des photos de leur "petite" rue de Verdun, un quartier réputé "populaire", dans le mauvais sens du terme, paraît-il en tous cas, mais que j'aime beaucoup pour ma part, et dans lequel les écureuils - gris, les écureuils, pas comme les nôtres, qui sont oranges - se baladent dans les petits jardins bordés de grilles. C'est calme et charmant. L'étrange chat orange qu'ils gardent pour des amis partis en Chine me tient compagnie... quand il veut. Faut pas être regardant avec les chats dans ce domaine...
Programme de la journée : balade sur la rue Sainte-Catherine, un artère commerçante et très animée, parallèle au Saint-Laurent, qui fait le lien entre l'ouest et l'est de la ville. Comme j'avais du déjà le raconter la dernière fois, Montréal est avant tout une ville nord-américaine, c'est-à-dire avec des rues parfaitement droites, dessinées à la règle et perpendiculaires, même dans les quartiers les plus anciens. Il n'y a qu'en Europe, où les villes ont souvent un ou deux millénaires d'histoire, bâties à des époques où on ne s'embêtait pas avec les proportions pour construire les maisons, et donc dessiner les rues, qu'on peut encore flâner dans des rues biscornues, entre des murs parfois pas très droits, comme dans le Marais à Paris. En Amérique du Nord, les villes ont maximum quatre siècles d'histoire, et les rues sont droites. Ça peut paraître monotone, mais ça augmente aussi la perspective, l'impression d'immensité de la ville dotée de buildings déjà immenses.
Il fait un temps magnifique, et la balade est agréable, même s'il s'agit aussi un peu de shopping, la plaie de l'humanité... on doit rejoindre M et deux de ses enfants dans le centre, pour aller s'amuser dans un labyrinthe où l'objectif est de trouver quatre trésors dans un ancien hangar immense. J'ai les deux mômes avec moi, F et P, et ces derniers se révèlent autrement plus débrouillards que moi, ce qui explique notre large victoire en temps sur l'autre équipe, composée des filles, A et M, qui terminent 20 bonnes minutes après nous :p Bref c'était rigolo.
Le hangar se situe sur le Vieux Port (oui ils ont pris plein de noms déjà pris dans d'autres villes européennes... autre charme des cités jeunes), le long du Saint-Laurent, où un joli monde profite de ce dimanche ensoleillé, un des derniers avant l'arrivée du froid canadien, qui n'est pas un petit mot ici. On y est rejoint au milieu de l'après-midi par Z, qui était pris par un RDV téléphonique, et le troisième larron de la bande, M, mon petit filleul de bientôt six ans. On s'en va manger non loin de là, dans le food court ("aire de restauration") du Centre des Sciences, où pour ma part je déguste ma première poutine du voyage. Je m'arrête à la moitié évidemment, mais il ne manque jamais personne pour terminer mes plats... elle se révèle délicieuse. La vache ce que c'est con comme plat, mais qu'est-ce que c'est bon ! Surtout qu'on ne trouve vraiment ça que là-bas... les rares tentatives d'implantation à Paris ont été désastreuses, sur le plan de la qualité notamment. Et économique, du coup.
Retour dans le quartier de Verdun, dans un parc non loin de chez D et A, où on se pose près d'un terrain de hockey sur glace... sur béton, une institution ici. On se contente de se faire une petite partie de Mölkky (prononcer Molku ou Meulku), un jeu de quilles finlandais qui a paraît-il fait un tabac en France cet été... hors de mes radars. C'est rigolo mais vu qu'il s'agit d'un jeu d'adresse je ne suis forcément pas très doué, donc je suis vite largué. La nuit tombe sur le parc, et la lune rouge qu'on nous a promis se révèle surtout être une éclipse... vite éclipsée par un voile nuageux. Je suis malgré tout surpris par la qualité de mes photos, c'est pas si mal, on voit un peut le croissant ombrageux sur la lune, c'est pas mal.
Demain, départ pour le Mont Saint-Hilaire ! Enfin de belles photos ! :D A plus tard !
1 commentaire:
Super ! La suite hehe
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