Chers amis, bonjour.
Je préviens tout de suite la foule en délire qui attends avec impatience et depuis bientôt 3 semaines maintenant un nouveau post de ma part (j’ai voulu en laisser un beaucoup plus intéressant vendredi dernier mais il a été bouffé par internet, qui ne m’aime pas, comme tout ce qui est constitué de 0, de 1, de fils électriques, etc, et je n’ai vraiment pas eu le courage de le réécrire) : je vais parler de foot dans ce post. Je conseille donc à ceux qui auraient peur de perdre des neurones, de la crédibilité, voire du sex-appeal en lisant un texte sur le foot qu’ils feraient mieux d’aller lire un blog qui parlerait de régimes, de produits de beauté ou de déco intérieure.
A noter que j’écris ce post tandis que Roland Garros passe à la télé, et notamment la 256e défaite de Mauresmo face à une inconnue complète. Et, comme toujours, cette manie absolument insupportable des commentateurs d’appeler les Français(es) par leur prénom. Donc, en ce moment, « Amélie », notre copine Amélie, je dirais même plus notre cousine Amélie, perd face à… (je tourne la tête vers la télé)… mademoiselle Suarez Navarro, qui n’oubliera pas, telle une vulgaire candidate de la Nouvelle Star, de disparaître dans l’anonymat juste après ce match.
Donc le foot. Comme on dit à chaque début de phrase quand on est un bon vendeur par téléphone, « vous n’êtes pas sans savoir » (y a aussi « au jour d’aujourd’hui ») qu’hier, Raymond Domenech a publié sa liste des 23 joueurs qui iront à l’Euro disputer le premier tournoi de la France sans Zidane, ce qui, sur le plan technique comme symbolique, n’est pas anodin du tout. Donc, pas de Zidane (c’était attendu) pas de Cissé, pas de Mexes, pas de Pirès, pas de Giuly, pas de Trézéguet et pas de Landreau, ce qui est autrement plus scandaleux. Allez, balancez-moi le coup des 60 millions de sélectionneurs, comme ça ce sera fait. Sauf que si vous enlevez les enfants, les vieux, les femmes, les bobos pas intéressés par ce sport de milliardaires écervelés (ça existe pas dans le foot les milliardaires, pas plus que les cervelles) et Dominique Grimault, ça fait moins de monde déjà, donc je vois pas pourquoi mon avis serait moins bon que celui d’un mec qui préfère prendre Sébastien Squillaci plutôt que Philippe Mexès parce qu’il est gémeau ascendant vierge, et que les vierges ont une belle lune cet été. Ou parce qu’il n’a pas envoyé de texto à sa femme, c’est selon.
Moi j’aimais bien Domenech. Un mec intelligent, cultivé, provocateur et qui ne fait pas de la lèche aux journalistes, ça change vraiment dans le foot, ça fait plaisir. Un peu comme Dhorasoo quoi, un footeux qui ne commence pas toutes ses phrases par « à nous de » ou « l’important, c’est les trois points » tout en recoiffant sa crête version tecktonick. Ces dernières semaines, Domenech en était à réclamer de la polémique autour de son équipe, celle qui avait soudé son groupe en 2006. Ben là, avec cette liste certes pas classique mais extrêmement consensuelle, il ne risquait pas d’en avoir, de la polémique. A part en prenant Noah ou l’Abbé Pierre, il aurait eu du mal à faire une équipe plus apte capter l’amour populaire.
Exit les prix citrons médiatiques, aussi talentueux soient-ils : Landreau, Cissé, Mexès Trézéguet, bonjour les têtes d’affiche médiatiques, Mandanda, Gomis (qui méritait plus que Cissé, mais infiniment moins que Trézéguet)… il ne manque que Valbuena, Valérie Damidot et Sarkozy, et t‘as le top 5 des personnalités préférées des Français qui écrivent dans l‘Equipe ou parlent dans 100 % Foot. Comme en 2006 avec Ribéry, il a donc montré que lui aussi savait lire les sondages, et se plier au désormais fameux consensus mou, concepte qui fait l’orgueil de notre pays, avec le fromage, Dany Boon et le taux de tués sur la route à cause de l’alcool, sacrifiés sur l’autel de la convivialité et de la tradition.
Monsieur Denis a quand même eu les « couilles », dixit le si modéré Pierre Menès, de virer le seul joueur dont le taux de popularité est en dessous de la moyenne de température en février à Aurillac, j’ai nommé Michaël Landreau, qu’il dirige en sélections (Espoirs et A) depuis 10 ans, et qu’il portait en grande estime pour son professionnalisme, ses qualités mentales et de meneur d’homme, en plus d‘être un excellent gardien. Problème, il joue au PSG, et il a beau avoir encaissé autant de buts que Mandanda en championnat, il est à peine plus aimé que le virus de la grippe ou Michael Schumacher au temps de sa splendeur.
Durant cet Euro, il avait autant de chances de jouer que le dénommé Nicolas Devilder de décoiffer Rafael Nadal, n’empêche que Raymond Domenech, l’homme qui sait si bien être ému devant les caméras, prouvant là qu’il n’est pas un acteur d’opérette, n’a pas hésité à le sacrifier pour faire venir la nouvelle mascotte du journalisme sportif français, que je ne nommerais pas, de peur de faire du lag avec les 12 764 autres articles qui évoquent son nom. A quoi ça sert, ce genre de procédés, franchement ? S’il voulait pas essuyer les larmes de Landreau, c’était pas compliqué, y avait qu’à le garder comme coupeur de citron. Si c’était pour faire jouer Mandanda (merde, désolé), là d’accord, mais changer de gardien réserviste et ainsi attaquer la pérennité du groupe inutilement, je ne vois pas là. On notera qu’il n’a pris que 12 des 23 joueurs ayant été retenus pour le Mondial 2006, le plus gros renouvellement français d’un tournoi à un autre depuis 1996. En 2000, seuls quatre joueurs sur 22 n’avaient pas gagné la Coupe du Monde 1998, et la France avait encore gagné. CQFD.
Hormis Barthez et Zidane, ce sera la même équipe type qui disputera l’Euro, mais parmi les 12 remplaçants en 2006, seuls Coupet, Boumsong et Govou (3 Lyonnais… sacré Raymond, et tu l’as mise ou ton objectivité hein ? Ou qu’elle est ? Ch‘ti pépère) sont encore là. C’est ce qui s’appelle faire table rase. Ça s’appelle aussi pédaler dans la semoule, naviguer à vue, péter les plombs, une durite, un câble…
Allez Ray, je t’aime bien quand même, ne serait-ce que parce qu’il ne faut pas tirer sur les hommes de gauche dans le foot, qui sont aussi nombreux que les ours dans les Pyrénées. N’empêche, je commence vraiment à trouver ton mandat un peu long. Trézéguet, Mexès, Pires et Giuly aussi d’ailleurs.
Bonnes journées, et bisous d’anniversaire à Morgane !
Je préviens tout de suite la foule en délire qui attends avec impatience et depuis bientôt 3 semaines maintenant un nouveau post de ma part (j’ai voulu en laisser un beaucoup plus intéressant vendredi dernier mais il a été bouffé par internet, qui ne m’aime pas, comme tout ce qui est constitué de 0, de 1, de fils électriques, etc, et je n’ai vraiment pas eu le courage de le réécrire) : je vais parler de foot dans ce post. Je conseille donc à ceux qui auraient peur de perdre des neurones, de la crédibilité, voire du sex-appeal en lisant un texte sur le foot qu’ils feraient mieux d’aller lire un blog qui parlerait de régimes, de produits de beauté ou de déco intérieure.
A noter que j’écris ce post tandis que Roland Garros passe à la télé, et notamment la 256e défaite de Mauresmo face à une inconnue complète. Et, comme toujours, cette manie absolument insupportable des commentateurs d’appeler les Français(es) par leur prénom. Donc, en ce moment, « Amélie », notre copine Amélie, je dirais même plus notre cousine Amélie, perd face à… (je tourne la tête vers la télé)… mademoiselle Suarez Navarro, qui n’oubliera pas, telle une vulgaire candidate de la Nouvelle Star, de disparaître dans l’anonymat juste après ce match.
Donc le foot. Comme on dit à chaque début de phrase quand on est un bon vendeur par téléphone, « vous n’êtes pas sans savoir » (y a aussi « au jour d’aujourd’hui ») qu’hier, Raymond Domenech a publié sa liste des 23 joueurs qui iront à l’Euro disputer le premier tournoi de la France sans Zidane, ce qui, sur le plan technique comme symbolique, n’est pas anodin du tout. Donc, pas de Zidane (c’était attendu) pas de Cissé, pas de Mexes, pas de Pirès, pas de Giuly, pas de Trézéguet et pas de Landreau, ce qui est autrement plus scandaleux. Allez, balancez-moi le coup des 60 millions de sélectionneurs, comme ça ce sera fait. Sauf que si vous enlevez les enfants, les vieux, les femmes, les bobos pas intéressés par ce sport de milliardaires écervelés (ça existe pas dans le foot les milliardaires, pas plus que les cervelles) et Dominique Grimault, ça fait moins de monde déjà, donc je vois pas pourquoi mon avis serait moins bon que celui d’un mec qui préfère prendre Sébastien Squillaci plutôt que Philippe Mexès parce qu’il est gémeau ascendant vierge, et que les vierges ont une belle lune cet été. Ou parce qu’il n’a pas envoyé de texto à sa femme, c’est selon.
Moi j’aimais bien Domenech. Un mec intelligent, cultivé, provocateur et qui ne fait pas de la lèche aux journalistes, ça change vraiment dans le foot, ça fait plaisir. Un peu comme Dhorasoo quoi, un footeux qui ne commence pas toutes ses phrases par « à nous de » ou « l’important, c’est les trois points » tout en recoiffant sa crête version tecktonick. Ces dernières semaines, Domenech en était à réclamer de la polémique autour de son équipe, celle qui avait soudé son groupe en 2006. Ben là, avec cette liste certes pas classique mais extrêmement consensuelle, il ne risquait pas d’en avoir, de la polémique. A part en prenant Noah ou l’Abbé Pierre, il aurait eu du mal à faire une équipe plus apte capter l’amour populaire.
Exit les prix citrons médiatiques, aussi talentueux soient-ils : Landreau, Cissé, Mexès Trézéguet, bonjour les têtes d’affiche médiatiques, Mandanda, Gomis (qui méritait plus que Cissé, mais infiniment moins que Trézéguet)… il ne manque que Valbuena, Valérie Damidot et Sarkozy, et t‘as le top 5 des personnalités préférées des Français qui écrivent dans l‘Equipe ou parlent dans 100 % Foot. Comme en 2006 avec Ribéry, il a donc montré que lui aussi savait lire les sondages, et se plier au désormais fameux consensus mou, concepte qui fait l’orgueil de notre pays, avec le fromage, Dany Boon et le taux de tués sur la route à cause de l’alcool, sacrifiés sur l’autel de la convivialité et de la tradition.
Monsieur Denis a quand même eu les « couilles », dixit le si modéré Pierre Menès, de virer le seul joueur dont le taux de popularité est en dessous de la moyenne de température en février à Aurillac, j’ai nommé Michaël Landreau, qu’il dirige en sélections (Espoirs et A) depuis 10 ans, et qu’il portait en grande estime pour son professionnalisme, ses qualités mentales et de meneur d’homme, en plus d‘être un excellent gardien. Problème, il joue au PSG, et il a beau avoir encaissé autant de buts que Mandanda en championnat, il est à peine plus aimé que le virus de la grippe ou Michael Schumacher au temps de sa splendeur.
Durant cet Euro, il avait autant de chances de jouer que le dénommé Nicolas Devilder de décoiffer Rafael Nadal, n’empêche que Raymond Domenech, l’homme qui sait si bien être ému devant les caméras, prouvant là qu’il n’est pas un acteur d’opérette, n’a pas hésité à le sacrifier pour faire venir la nouvelle mascotte du journalisme sportif français, que je ne nommerais pas, de peur de faire du lag avec les 12 764 autres articles qui évoquent son nom. A quoi ça sert, ce genre de procédés, franchement ? S’il voulait pas essuyer les larmes de Landreau, c’était pas compliqué, y avait qu’à le garder comme coupeur de citron. Si c’était pour faire jouer Mandanda (merde, désolé), là d’accord, mais changer de gardien réserviste et ainsi attaquer la pérennité du groupe inutilement, je ne vois pas là. On notera qu’il n’a pris que 12 des 23 joueurs ayant été retenus pour le Mondial 2006, le plus gros renouvellement français d’un tournoi à un autre depuis 1996. En 2000, seuls quatre joueurs sur 22 n’avaient pas gagné la Coupe du Monde 1998, et la France avait encore gagné. CQFD.
Hormis Barthez et Zidane, ce sera la même équipe type qui disputera l’Euro, mais parmi les 12 remplaçants en 2006, seuls Coupet, Boumsong et Govou (3 Lyonnais… sacré Raymond, et tu l’as mise ou ton objectivité hein ? Ou qu’elle est ? Ch‘ti pépère) sont encore là. C’est ce qui s’appelle faire table rase. Ça s’appelle aussi pédaler dans la semoule, naviguer à vue, péter les plombs, une durite, un câble…
Allez Ray, je t’aime bien quand même, ne serait-ce que parce qu’il ne faut pas tirer sur les hommes de gauche dans le foot, qui sont aussi nombreux que les ours dans les Pyrénées. N’empêche, je commence vraiment à trouver ton mandat un peu long. Trézéguet, Mexès, Pires et Giuly aussi d’ailleurs.
Bonnes journées, et bisous d’anniversaire à Morgane !
5 commentaires:
en tant que + fidèle lectrice je poste ! valaaaaaaa
(me je ne lirais rien concernant le foot :p)
Merci beaucoup !
héééé c'et moi la plus fidèle lectrice :D (et moi je lis aussi quand ça parle de foot :p)
J'imagine même pas comme ça a dû lui "arracher la gueule" de prendre Gomis alors :p Moi j'l'aime bien Ray !
T'es tellement de mauvaise fois que tu penses que ne pas prendre Trézéguet est consensuel...
Enfin bref...
je persiste et je signe, Trézéguet est tout sauf populaire, et je ne suis pas de mauvaise foi, désolé de pas avoir la meme opinion que tout le monde !
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