samedi 29 novembre 2008

Les Grands du Rire


Salut à tous,

Et oui, ça fait six jours, ça faisait un moment que j'avais pas laissé autant de temps entre deux posts. Mais il a fallu que je le digère le précédent. J'ai failli le retirer plusieurs fois, mais finalement ça aurait servi à quoi ? Renier ce que j'ai dit ? Si je regrette la forme, forcément excessive après de tels excès, je ne regrette pas une virgule sur le fond, malheureusement oserais-je dire. Je n'ai rien dit de définitif, ni exigé quoique ce soit, du genre "je veux plus vous voir" ou je ne sais quoi. J'ai simplement évoqué des défauts que les intéressés ne pouvaient pas ignorer avant. Je ne suis pas le premier à qui ils font le coup. Mais je ne vais pas revenir là-dessus, si ce n'est pour dire que j'espère que l'heure de la réconciliation s'approche plus vite que je ne le pense. Déjà, si elle existe, c'est un début.

Je sais pas si vous regardez la télé le samedi en début d'après-midi, moi ça m'arrive, parce que souvent je suis chez moi à ce moment là, quand je bosse en l'occurence. Comme aujourd'hui. Vers 14h, y a une émission assez hallucinante sur France 3, animée par Yves Le Coq, les Grands du rire. Je suis fasciné par cette émission parce qu'elle est animée et construite d'une façon absolument anachronique et désuète. Des fois, on se demande quel degré peut la qualifier, premier, second, 50e ? Apparemment c'est que du premier degré, et c'est dingue.

Ce qui m'intéresse, déjà, ce sont les vieux sketches, vous savez ceux qu'on voit nulle par ailleurs, ceux de Raymond Devos, Fernand Reynaud, Jean Yanne... en plus des classiques de Coluche, Le Luron... bon y a aussi des trucs assez atterant comme les sketches de Muriel Robin, Robert Castel, Guy Montagné... quand on peut le plus, on peut le moins.

Ce qui est dingue, c'est qu'Yves Le Coq reçoit des invités en promo, mais pas que des pointes hein, Frédéric François, Isabelle Aubray, Annie Cordy... et il les interviewe en imitant ! Pas les imitant eux, mais imitant Chirac, Johnny, enfin ses classiques quoi ! Et les invités le regardent un peu interloqués, avec un sourire incertain, du genre "mais il se fout de moi là ou pas ?". Un peu comme quand une star américaine va chez Cauet, vous voyez. Ils se demandent ce qu'ils font là. Autour de la voix principale des Guignols, des humoristes que lui seul connaît, Clair, Isabeau de R, Sellig, mais aussi Daniel Herzog, éternellement déguisé en Colombo.

Enfin, entre deux séquences, des fois tu vois un chien, et une voix qui fait "moi, Choki, je regarde les Grands du Rire !". Un peu plus loin, on voit un poney qui hennit, tandis que des étoiles entourent sa tête, comme dans un conte de fée. Et là, c'est toi qui te demande ce que tu fais là. Mais c'est con, le samedi d'après je suis encore là, je ne pourrais pas vous dire pourquoi. Faut que je me soigne.

Je vous laisse.

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