Hello,
Aujourd'hui, je vais innover un peu. Marre de parler du monde, de l'actu, des injustices qui font du trampoline sur mes nerfs, je vais parler d'un truc perso. Ma sacoche.
Tout d'abord, vous l'avez remarqué, j'ai changé de taille de police. Je ne suis pas fan du tout de la perspective d'écrire gros, et j'aime pas non plus quand y a trop d'espace entre les lignes, on dirait du Oui Oui, franchement... mais apparemment, mes posts sont écris trop petits et pas assez aérés, des gens se sont plaint alors, sous la pression populaire, je tente cette expérience. Mais bon, vu la tartine que je mets en général, ça va vraiment faire énorme, et c'était aussi pour ça que j'écrivais petit... bref. Vous voyez que je suis proche de vous, je suis comme vous même. Si si, je vous jure. Votez pour moi, siouplait.
Punaise, je viens de commencer à écrire et j'ai déjà rempli la case... Bref...
Oui donc, ma sacoche. On évoque souvent les sacs des filles, objet de fascination pour les hommes, s'il en est, leur taille parfois extravagante, leur insondable capharnaüm, et leur contenu souvent cocasse. J'ai déjà vu des filles sortir de leurs sacs des couteaux de cuisine, des culottes, des tournevis, des cuillers... que des trucs essentiels à la survie en zone urbaine, vous voyez. Et le charme de l'attente lorsque votre moitié se transforme en archéologue amateur pour retrouver des clés, son portable ou même un bouquin... irremplaçable.
Et merde, je vais encore me faire traîter de macho... Bref, reprenons.
C'est mon Amour qui me l'a offerte, l'an passé. Et je dois dire qu'elle a eu du nez, parce qu'elle est comme neuve alors qu'elle aurait de quoi être usée (ma sacoche). J'use très vite les choses (des mauvaises langues rajouteraient "les gens, aussi", mais ce ne sont que des mauvaises langues), et les sacoches n'y échappent habituellement pas. Gloire donc au fabriquant qui a créé la sacoche indestructible, même par le type qui, une fois rentré chez lui ou dans le wagon du RER, la balance par terre ou sur un siège comme si ce n'était qu'un objet, et ce quotidiennement. Et le fait que c'en est un, justement, un objet. Un jour peut-être, je vous confierais ma conception de l'objet. Faudra que je sois d'humeur, quand même.
Je dois avouer que le foutoir dans ma sacoche, dont la taille plus réduite qu'un sac féminin n'autorise pas les même débordements, n'est pas très glorieux. En fait, décrire la population de ma sacoche revient à décrire une de mes journées type, c'est drôle. D'abord, il y a souvent du courrier. Bah oui, quand je sors de chez moi le matin, hop, je prends les factures (je reçois rarement des lettres d'amour ou des cartes postales de mon banquier, je sais pas vous...) et hop, ouvertes ou pas, elles filent dans mon sac, ou elles s'entassent parfois au fond. Bon débarras, oserais-je avancer. Elles sont aidées en cela par mon trousseau de clés, mais aussi la bouteille d'eau que j'emmène, notamment l'été, et presque toujours enroulée dans un sac plastique, pour éviter toute fuite. Surtout que, comme je ne bois quasiment que de l'eau glacée, question de goût, le fond de mon sac pourrait vite se retrouver trempé, ce que je ne supporte pas.
Le journal que j'achète tous les jours ou presque, l'Equipe, pour ne pas le citer, achève la stratification du fond de mon sac, puisque la taille de celui-ci m'oblige à bien enfoncer le sus-cité canard afin qu'il entre. Je résume donc : au fond, du vieux courrier ; au-dessus, mes clés et ma bouteille d'eau ; tout cela entourant le journal. Le résultat n'étant pas à mettre devant des yeux innocents.
Figurez-vous également que j'ai une pochette devant, couverte par un rabat. Dans cette pochette se balade mon porte-feuille, dont la poche de monnaie est trouée. Ma ferraille reste donc très rarement dedans, et tintillonne régulièrement dans cette même pochette. Au passage, ce porte-feuille ne contient plus que les quelques pièces qui restent accrochées malgré le trou, mon badge pour le boulot, et mes papiers. Dans cette pochette se trouve des mini pochettes - dingue - ou je place mes clés de boulot, ma CB et ma carte ciné, choses que j'aime attraper facilement, d'un geste. N'étant ni arabe ni noir, et n'ayant ni voiture ni chèques, on me demande rarement ma carte d'identité ou mon permis de conduire, donc autant les laisser dans le porte-feuille.
Enfin, au dos de cette sacoche - donc contre moi - se trouve une autre pochette ou j'ai longtemps eu un bouquin dedans - le cycle d'Elric, qu'il faudra bien que je termine un jour - et ou désormais se trouve ma carte navigo, celle qui fait "ding !" quand on la frotte. La coquine...
Quant à ma façon de la porter, elle est simple mais je ne suis pas sûr qu'elle soit partagée par tous. Détestant avoir un truc qui gène mon balancement de bras, je jette négligement ma sacoche dans le dos, ou plus précisémment sur mon arrière-train. Elle aurait du mal à trouver un emplacement plus molletonneux pour y passer une vie difficile d'objet utile. Elle n'oserait donc se plaindre.
Voilà, pas grand chose d'original, au fond. Je ne fais même plus attention pour tout dire, elle fait partie intégrante de ma personne, elle est là, voilà, comme j'ai deux mains ou un gros nez. Peu de chance de l'oublier, je crois.
Et vous ?
Je vous laisse (j'ose à peine imaginer la place que va prendre ce post avec cette taille de police...)
9 commentaires:
Euh... Je crois que je me suis trompée de blog.
Ou bien ?
Sympa ton post ;)
Merci mesdames ! Je sais que je suis compris avec vous ! :D
Billou sans sa sacoche c'est comme tintin sans milou ! :p
Moi, j'trouve qu'au lieu de l'appeler sacoche tu devrais l'appeler "baise-en-ville" ! J'sais pas pourquoi j'adore cette expression :D
Oh le mot que j'ai à écrire pour valider mon com est "restranu" :o
Oh ma connection a buggé au moment de le poster et maintenant, le mot clef est "fiesser" :o
Développe, je vois pas le rapport :p
Moi c'est vecir
J'suis jamais très à jour dans la lecture des blog .. pardon.
J'ai bien aimé ce texte ! Pitié, ouvre ton courrier de temps en temps !
Donc tu veux un nouveau portefeuille pour Noël c'est ça ? :)
Loool j'y avais pas pensé :p
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