Salut à tous,
La vie est faite de cycles, de phases bien définies. Vous avez, en vrac, les fêtes, les vacances d'été, la rentrée, l'arrivée du printemps... il y a des signes qui annoncent ces périodes bien définissables, comme le fait de pouvoir enlever sa grosse veste quand le temps devient plus clément, ou l'apparition des décos de Noël dès le mois d'octobre (!) ainsi que les pubs pour les jouets à la télé. Des périodes qui donnent l'impression que la vie n'est pas monotone, et même monocorde, alors que c'est précisément leur répétition pénible et inéluctable, chaque années, qui la rend aussi terne. Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de s'amuser quand même, mais ce n'est pas grâce à ce programme écrit à l'avance, et auquel on ne peut absolument pas couper. Même quand t'es SDF, coupé de la civilisation et de la société, tu ne peux pas y couper. Ça n'implique juste pas les mêmes choses dans ta vie.
Je vous assure que ce post n'était absolument pas destiné à vous foutre le morale au 36e dessous :p La preuve tout de suite.
Un nouveau cycle a débuté il y a trois ou quatre semaines, coincé entre la rentrée (qui, vu que les vacances d'été des gens qui travaillent ne durent en général que trois semaines, et parfois au mois de juillet, ne concerne que les enfants, leurs parents ainsi que ceux qui regardent les pubs pour les cahiers et les stylos à la télé, c'est-à-dire beaucoup de monde finalement) et l'apparition du printemps, tout en jouxtant les fêtes et le retour des fêtes, assez difficile à vivre en général), c'est celui des séries TV. Les quatre séries que je suis depuis mon abandon de Lost (il faudra quand même bien que je sache comment cette série délirante s'est terminée, un jour ou l'autre...), l'arrêt de 24 et la pause de Games of Throne, ont toutes repris en même temps, c'est-à-dire au début du mois. Et, hormis Dexter, qui ne compte que 12 épisodes malheureusement, elles devraient toutes se terminer au printemps. De quoi occuper de façon agréables les moments inévitablement creux de la vie d'un couple sans enfants. Vous me direz, la plupart de mes amis ont des enfants et regardent deux ou trois fois plus de séries que moi, et ce toute l'année... Leur sens de l'organisation ne cesse de m'épater :p A quels moments ils jouent au vidéo ou font des stats, bordel ?? :p
Parmi ces 4, mes deux préférées sont indiscutablement Dexter et the Big Bang Theory, devant Grey's Anatomy et enfin How I Met Your Mother. Deux séries de 50 minutes, deux sitcoms de 20, dont la qualité d'écriture et du jeu de ses acteurs me régalent l'esprit et le cœur. Il y en a très probablement une flopée d'autres aussi bonnes, voire meilleures, vu le nombre étonnant de séries que me conseillent constamment mes amis et proches, ce qui m'oblige à trier et choisir, mais pour l'instant c'est sur celles-ci que je me concentre. Quand elles se seront terminées, j'en essaierais très probablement d'autres, pour voir.
Par exemple, ce printemps et cet été j'ai essayé Games of Thrones, à laquelle j'ai accroché tout de suite et dont j'attends la reprise fin mars avec une grande impatience (ah, Emilia Clarke, étonnante sosie d'une de mes passions de jeunesse, Valérie Kaprisky...), mais aussi une série comme Modern Family, que j'ai abandonnée après 5 épisodes qui ne m'ont malheureusement pas du tout scotché. J'ai sans doute été décontenancé par la façon de filmer, du genre documentaire, avec des interviews et tout. C'était pas mal écrit, mais je regardais souvent ma montre pendant les épisodes, ce qui n'était pas bon signe... et surtout, quand une série me passionne et que j'ai plein d'épisodes à dispo, j'ai du mal à ne pas les enchaîner par paquet de 3, 4 ou 5. Là, ce n'était pas vraiment le cas. Je crois qu'en fait si tu n'as pas de gosses, ça ne peut pas vraiment te parler. Dommage, mais ce sont des choses qui arrivent...
Si les reprises de BBT et surtout HIMYM (sorry pour ces acronymes, mais on ne se refait pas quand on est un feignant invétéré) m'ont un peu, voire beaucoup déçu, Dexter et Grey's, eux, ont débuté sur des chapeaux de roue. C'est d'ailleurs étonnant de voir que ces séries, qui entament cet automne entre leurs 6es, pour BBT, et leurs 9es saisons, pour Grey's, parviennent, ou pas, à ne pas lasser leurs spectateurs et surtout à se renouveler après plusieurs années d'existence. Une série comme 24, par exemple, qui s'était essoufflée après une saison 3 exceptionnelle, était parvenue à se refaire une petite santé durant les deux dernières saisons, les 7 et 8, en s'exportant notamment à New York et Washington plutôt qu'à Los Angeles, qui avait connu 2 ou 3 attentats nucléaires sur cette période...
Pour Dexter, et là je vais spoiler à mort donc passez votre chemin si vous êtes en retard ou si vous comptez un jour vous y mettre, ce que je ne saurais jamais trop vous conseiller de faire, ça commençait un peu à tourner en rond depuis la saison 4, la meilleure de la série, avec la présence fabuleuse du tueur en série Trinty, incarné par le génial John Lithgow, et la mort de la femme de Dexter, Rita, qui lui servait de stabilisateur, en plus de l'ennuyer prodigieusement. Mais cet évènement n'a pas vraiment contribué à relancer la série sur les deux saisons suivantes... au contraire de celui de la fin de la saison dernière, énorme, qui a tenu en haleine les fans durant dix longs mois. C'est ce qu'on peut tranquillement appeler de la torture intellectuelle...
Il a bien essayé de lui faire avaler des craques, mais Deb, sa sœur adoptive, est moins con qu'elle en a l'air. Elle connait à présent son secret, ce qui relance la série d'une façon spectaculaire. Dans chaque saison, ou presque, Dexter se trouve un ami, quelqu'un avec qui il partage plus ou moins ses tourments, son secret même parfois. En général, ça se termine mal, comme dans les saisons 2 (Lila), 3 (Miguel Prado) et bien sûr 4, avec Trinity, et parfois mieux, comme avec Lumen dans la saison 5. Ils disparaissent tous à la fin de la saison, à chaque fois découpés en morceau par Dexter, hormis Lumen. Cette fois, on a du mal à imaginer cette fin avec Deb, sa propre sœur, et personnage central de la série... elle vit mal cette situation, même si elle commence à comprendre, un peu, le rôle et l'intérêt de son frère, qui a l'avantage de débarrasser le monde de ceux qui parviennent à échapper à la justice pour des questions de procédure.
Vraiment, cette saison m'emballe comme rarement. Comme d'habitude, Dexter semble calme et serein - vu qu'il est sensé absolument ne rien ressentir - tandis que tout porte à croire, au vu du développement des autres personnages, comme Laguerta ou des tueurs ukrainiens dans cette saison 7, qu'il va encore être tout près de se faire choper. Il va encore se passer des trucs, c'est sûr. Sa relation avec Deb, surtout, laisse présager quelques grands moments de tension et de suspense. Va-t-elle le protéger jusqu'au bout, si par exemple Laguerta lui tombe dessus, quitte à mettre sa carrière en jeu ? On peut le penser, mais ça ne se fera pas sans heurt...
Voilà, sur ce je vous laisse !
La vie est faite de cycles, de phases bien définies. Vous avez, en vrac, les fêtes, les vacances d'été, la rentrée, l'arrivée du printemps... il y a des signes qui annoncent ces périodes bien définissables, comme le fait de pouvoir enlever sa grosse veste quand le temps devient plus clément, ou l'apparition des décos de Noël dès le mois d'octobre (!) ainsi que les pubs pour les jouets à la télé. Des périodes qui donnent l'impression que la vie n'est pas monotone, et même monocorde, alors que c'est précisément leur répétition pénible et inéluctable, chaque années, qui la rend aussi terne. Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas le droit de s'amuser quand même, mais ce n'est pas grâce à ce programme écrit à l'avance, et auquel on ne peut absolument pas couper. Même quand t'es SDF, coupé de la civilisation et de la société, tu ne peux pas y couper. Ça n'implique juste pas les mêmes choses dans ta vie.
Je vous assure que ce post n'était absolument pas destiné à vous foutre le morale au 36e dessous :p La preuve tout de suite.
Un nouveau cycle a débuté il y a trois ou quatre semaines, coincé entre la rentrée (qui, vu que les vacances d'été des gens qui travaillent ne durent en général que trois semaines, et parfois au mois de juillet, ne concerne que les enfants, leurs parents ainsi que ceux qui regardent les pubs pour les cahiers et les stylos à la télé, c'est-à-dire beaucoup de monde finalement) et l'apparition du printemps, tout en jouxtant les fêtes et le retour des fêtes, assez difficile à vivre en général), c'est celui des séries TV. Les quatre séries que je suis depuis mon abandon de Lost (il faudra quand même bien que je sache comment cette série délirante s'est terminée, un jour ou l'autre...), l'arrêt de 24 et la pause de Games of Throne, ont toutes repris en même temps, c'est-à-dire au début du mois. Et, hormis Dexter, qui ne compte que 12 épisodes malheureusement, elles devraient toutes se terminer au printemps. De quoi occuper de façon agréables les moments inévitablement creux de la vie d'un couple sans enfants. Vous me direz, la plupart de mes amis ont des enfants et regardent deux ou trois fois plus de séries que moi, et ce toute l'année... Leur sens de l'organisation ne cesse de m'épater :p A quels moments ils jouent au vidéo ou font des stats, bordel ?? :p
Parmi ces 4, mes deux préférées sont indiscutablement Dexter et the Big Bang Theory, devant Grey's Anatomy et enfin How I Met Your Mother. Deux séries de 50 minutes, deux sitcoms de 20, dont la qualité d'écriture et du jeu de ses acteurs me régalent l'esprit et le cœur. Il y en a très probablement une flopée d'autres aussi bonnes, voire meilleures, vu le nombre étonnant de séries que me conseillent constamment mes amis et proches, ce qui m'oblige à trier et choisir, mais pour l'instant c'est sur celles-ci que je me concentre. Quand elles se seront terminées, j'en essaierais très probablement d'autres, pour voir.
Par exemple, ce printemps et cet été j'ai essayé Games of Thrones, à laquelle j'ai accroché tout de suite et dont j'attends la reprise fin mars avec une grande impatience (ah, Emilia Clarke, étonnante sosie d'une de mes passions de jeunesse, Valérie Kaprisky...), mais aussi une série comme Modern Family, que j'ai abandonnée après 5 épisodes qui ne m'ont malheureusement pas du tout scotché. J'ai sans doute été décontenancé par la façon de filmer, du genre documentaire, avec des interviews et tout. C'était pas mal écrit, mais je regardais souvent ma montre pendant les épisodes, ce qui n'était pas bon signe... et surtout, quand une série me passionne et que j'ai plein d'épisodes à dispo, j'ai du mal à ne pas les enchaîner par paquet de 3, 4 ou 5. Là, ce n'était pas vraiment le cas. Je crois qu'en fait si tu n'as pas de gosses, ça ne peut pas vraiment te parler. Dommage, mais ce sont des choses qui arrivent...
Si les reprises de BBT et surtout HIMYM (sorry pour ces acronymes, mais on ne se refait pas quand on est un feignant invétéré) m'ont un peu, voire beaucoup déçu, Dexter et Grey's, eux, ont débuté sur des chapeaux de roue. C'est d'ailleurs étonnant de voir que ces séries, qui entament cet automne entre leurs 6es, pour BBT, et leurs 9es saisons, pour Grey's, parviennent, ou pas, à ne pas lasser leurs spectateurs et surtout à se renouveler après plusieurs années d'existence. Une série comme 24, par exemple, qui s'était essoufflée après une saison 3 exceptionnelle, était parvenue à se refaire une petite santé durant les deux dernières saisons, les 7 et 8, en s'exportant notamment à New York et Washington plutôt qu'à Los Angeles, qui avait connu 2 ou 3 attentats nucléaires sur cette période...
Pour Dexter, et là je vais spoiler à mort donc passez votre chemin si vous êtes en retard ou si vous comptez un jour vous y mettre, ce que je ne saurais jamais trop vous conseiller de faire, ça commençait un peu à tourner en rond depuis la saison 4, la meilleure de la série, avec la présence fabuleuse du tueur en série Trinty, incarné par le génial John Lithgow, et la mort de la femme de Dexter, Rita, qui lui servait de stabilisateur, en plus de l'ennuyer prodigieusement. Mais cet évènement n'a pas vraiment contribué à relancer la série sur les deux saisons suivantes... au contraire de celui de la fin de la saison dernière, énorme, qui a tenu en haleine les fans durant dix longs mois. C'est ce qu'on peut tranquillement appeler de la torture intellectuelle...
Il a bien essayé de lui faire avaler des craques, mais Deb, sa sœur adoptive, est moins con qu'elle en a l'air. Elle connait à présent son secret, ce qui relance la série d'une façon spectaculaire. Dans chaque saison, ou presque, Dexter se trouve un ami, quelqu'un avec qui il partage plus ou moins ses tourments, son secret même parfois. En général, ça se termine mal, comme dans les saisons 2 (Lila), 3 (Miguel Prado) et bien sûr 4, avec Trinity, et parfois mieux, comme avec Lumen dans la saison 5. Ils disparaissent tous à la fin de la saison, à chaque fois découpés en morceau par Dexter, hormis Lumen. Cette fois, on a du mal à imaginer cette fin avec Deb, sa propre sœur, et personnage central de la série... elle vit mal cette situation, même si elle commence à comprendre, un peu, le rôle et l'intérêt de son frère, qui a l'avantage de débarrasser le monde de ceux qui parviennent à échapper à la justice pour des questions de procédure.
Vraiment, cette saison m'emballe comme rarement. Comme d'habitude, Dexter semble calme et serein - vu qu'il est sensé absolument ne rien ressentir - tandis que tout porte à croire, au vu du développement des autres personnages, comme Laguerta ou des tueurs ukrainiens dans cette saison 7, qu'il va encore être tout près de se faire choper. Il va encore se passer des trucs, c'est sûr. Sa relation avec Deb, surtout, laisse présager quelques grands moments de tension et de suspense. Va-t-elle le protéger jusqu'au bout, si par exemple Laguerta lui tombe dessus, quitte à mettre sa carrière en jeu ? On peut le penser, mais ça ne se fera pas sans heurt...
Voilà, sur ce je vous laisse !
1 commentaire:
Excitiiiiing
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