Salut à tous,
Je vous écris en direct de la nouvelle mère patrie de mes parents, le sud-est du Morbihan, à quelques jets de choux-fleurs de Redon et de la Loire-Atlantique. Je profite pleinement de la météo vivifiante et humide qui, évitons les vannes habituelles sur la Bretagne, est à peu près la même qu'à Paris. Mais à Paris, il n'y a pas de plages, de baies, de forêts à admirer. Ici, la pluie et la brume m'en privent pas mal, dommage.
Tout à l'heure, seul dans le salon avec l'Equipe à la main, je regardais un reportage d'Arte sur Leptis Magna, mythique cité carthaginoise, c'est-à-dire l'ancienne Tunisie, sous autorité romaine. Il ne reste plus que des ruines particulièrement bien conservées de cette ville, qui fut une des plus importantes de la Méditerranée il y a 2 000 ans. Qu'est-ce qui a causé la décadence et la destruction de cette cité extraordinaire ? Un tremblement de terre ? Ou simplement la ruine et l'abandon ? Non on ne sait pas encore tout, et ça notamment. Mais c'est en bonne voie.
Bref, ça me faisait penser que nos civilisations actuelles étaient vraiment peu de choses. Aujourd'hui nos modes de vie, notre contexte socio-économique, semblent inscrits dans le marbre, imperturbables, définitifs. Un peu comme devaient le penser les Romains de l'époque impériale, ou même les Nazis, au sein d'un empire qui devait durer 1 000 ans.
Comment peut-on imaginer que nos villes, nos civilisations, seront éternelles ? Quelle arrogance de penser que dans un ou deux millénaires, si l'Humanité existe encore sur une planète toujours vivable, des touristes ne visiteront pas les ruines de Paris, New-York, Rome, Londres, la Défense, en se disant combien ça devait être fascinant de vivre dans ces villes démesurées, que ce soit en largeur ou en hauteur, si différentes de celles qui acceuilleront leurs propres vies, et que nous pouvont difficilement imaginer.
Les réalisateurs friants d'anticipation aiment à imaginer depuis des décennies des villes toujours plus grandes, toujours plus hautes, toujours moins humanisées, plus polluées, avec différentes strates de voies de transport, des voitures qui volent, etc. C'est effectivement la tendance qui est suivie depuis la début de l'Humanité. Peu de villes actuelles ont rétréci, détruisant des immeubles ou des maisons pour rendre les terrains à la nature. Non, les villes se déploient, grandissent, de la façon la plus logique. Mais quand on voit ces villes, ces civilisations qui ont disparu, comme Leptis Magna, ou Teotihuacan, ne laissant que des murs vides, hormis en période touristique, on se dit que nulle ville n'est à l'abri, non pas de disparaître, puisque l'homme garde tout aujourd'hui, fait des musées, etc, mais de pérécliter, se vider, même les plus puissantes.
Qui sait, un jour l'Homme sera peut-être lassé de ce mode de vie qui consiste à vivre les uns sur les autres, à ne voir le ciel qu'entre quelques barres de béton, et ne pas s'arrêter à regarder le temps passer, et ira voir ailleurs. Ou alors quelques catastrophes, naturelles ou humaines, provoqueront un déclin ineluctable, et videront les villes. Dans 50 ans, certains pays auront peut-être disparu sous l'eau, alors pourquoi pas des villes désertées ? C'est déjà arrivé, après tout.
Une chose est sûre, il y a peu de chance que nous vivions assez vieux pour voir cela. Je ne nous le souhaite pas... quoique, ça pourrait être un spectacle assez fascinant. Je ne parle pas ici de fin du monde, juste de changement de civilisation. Problème, ça ne se fait jamais dans la douceur...
Je vous laisse !
Je vous écris en direct de la nouvelle mère patrie de mes parents, le sud-est du Morbihan, à quelques jets de choux-fleurs de Redon et de la Loire-Atlantique. Je profite pleinement de la météo vivifiante et humide qui, évitons les vannes habituelles sur la Bretagne, est à peu près la même qu'à Paris. Mais à Paris, il n'y a pas de plages, de baies, de forêts à admirer. Ici, la pluie et la brume m'en privent pas mal, dommage.
Tout à l'heure, seul dans le salon avec l'Equipe à la main, je regardais un reportage d'Arte sur Leptis Magna, mythique cité carthaginoise, c'est-à-dire l'ancienne Tunisie, sous autorité romaine. Il ne reste plus que des ruines particulièrement bien conservées de cette ville, qui fut une des plus importantes de la Méditerranée il y a 2 000 ans. Qu'est-ce qui a causé la décadence et la destruction de cette cité extraordinaire ? Un tremblement de terre ? Ou simplement la ruine et l'abandon ? Non on ne sait pas encore tout, et ça notamment. Mais c'est en bonne voie.
Bref, ça me faisait penser que nos civilisations actuelles étaient vraiment peu de choses. Aujourd'hui nos modes de vie, notre contexte socio-économique, semblent inscrits dans le marbre, imperturbables, définitifs. Un peu comme devaient le penser les Romains de l'époque impériale, ou même les Nazis, au sein d'un empire qui devait durer 1 000 ans.
Comment peut-on imaginer que nos villes, nos civilisations, seront éternelles ? Quelle arrogance de penser que dans un ou deux millénaires, si l'Humanité existe encore sur une planète toujours vivable, des touristes ne visiteront pas les ruines de Paris, New-York, Rome, Londres, la Défense, en se disant combien ça devait être fascinant de vivre dans ces villes démesurées, que ce soit en largeur ou en hauteur, si différentes de celles qui acceuilleront leurs propres vies, et que nous pouvont difficilement imaginer.
Les réalisateurs friants d'anticipation aiment à imaginer depuis des décennies des villes toujours plus grandes, toujours plus hautes, toujours moins humanisées, plus polluées, avec différentes strates de voies de transport, des voitures qui volent, etc. C'est effectivement la tendance qui est suivie depuis la début de l'Humanité. Peu de villes actuelles ont rétréci, détruisant des immeubles ou des maisons pour rendre les terrains à la nature. Non, les villes se déploient, grandissent, de la façon la plus logique. Mais quand on voit ces villes, ces civilisations qui ont disparu, comme Leptis Magna, ou Teotihuacan, ne laissant que des murs vides, hormis en période touristique, on se dit que nulle ville n'est à l'abri, non pas de disparaître, puisque l'homme garde tout aujourd'hui, fait des musées, etc, mais de pérécliter, se vider, même les plus puissantes.
Qui sait, un jour l'Homme sera peut-être lassé de ce mode de vie qui consiste à vivre les uns sur les autres, à ne voir le ciel qu'entre quelques barres de béton, et ne pas s'arrêter à regarder le temps passer, et ira voir ailleurs. Ou alors quelques catastrophes, naturelles ou humaines, provoqueront un déclin ineluctable, et videront les villes. Dans 50 ans, certains pays auront peut-être disparu sous l'eau, alors pourquoi pas des villes désertées ? C'est déjà arrivé, après tout.
Une chose est sûre, il y a peu de chance que nous vivions assez vieux pour voir cela. Je ne nous le souhaite pas... quoique, ça pourrait être un spectacle assez fascinant. Je ne parle pas ici de fin du monde, juste de changement de civilisation. Problème, ça ne se fait jamais dans la douceur...
Je vous laisse !
2 commentaires:
Rien entre le 1er mai et auj ? Tu as rien eu à pérenniser sur ton blog justement ? :p
En effet, j'ai oublié un truc, faut que je m'y mette loool :p
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