Salut à tous,
Aujourd'hui, histoire de mal commencer la semaine, parlons de la nouvelle horreur sarkozyenne. Le jour de l'élection du nabot - ce soir là je travaillais au Figaro, c'est un peu comme vouloir fêter Hanoukka à Téhéran, c'est compliqué -, je savais que ce ne serait pas tenable, et ça ne l'est pas. J'espérais secrètement que Sarkozy ne tienne pas ses engagements, comme tout bon politique qui se respecte. Malheureusement, celui-ci fait ce qu'il dit, et c'est terrible.
Depuis des mois, avant même sa montée sur le trône - c'est le cas de le dire, en prenant en compte toutes les significations du mot "trône" -, il s'était attaqué sans vergogne à un Droit fondamental de l'Homme, celui de se défendre par la grève. Il avait aussi également prouvé qu'il considérait les droits de l'homme comme un détail, quelque chose avec lequel on est contraint de faire avec, en créant un ministère que n'auraient certainement pas renié Pétain et Laval en leur temps, celui de... l'identité nationale. Rien que le titre, déjà, me fait suffoquer de rage.
Le grand aryen qui le dirige, Hortefeux, un grand ami du nabot, ne se fait pas prier pour exécuter à la lettre les ordres du patron, avec le plus grand zèle, persuadé qu'il est que la nation le soutient dans cette lutte indécise contre les immigrés, cette terrible menace contre notre beau pays blanc et travailleur. Du coup, pourquoi aurait-il hésité à mettre en oeuvre ces contrôles ADN pour les candidats au regroupement familial ? Vous voulez échapper à la misère qui vous menace dans votre pays ? Venez vous faire marquer comme du bétail au pays des Droits de l'Homme, vous allez voir, c'est convivial et on vous donne un bonbon pour patienter pendant la piqûre.
Aujourd'hui, Sarkozy fait encore plus fort. Tout est dans le symbole, mais on sait à quel point le nabot est conscient de l'importance des symboles pour asseoir sa conception toute personnelle de la démocratie. Aujourd'hui, jour des Droits de l'Homme, ce qui devrait quasiment être un jour férié en France, si l'on en croit la flatteuse réputation de notre pays, Nicolas Sarkozy, 52 ans, président de la République française, élu avec 53 % des voix en ce funeste mois de mai dernier, reçoit en grandes pompes Mouammar Kadhafi, 65 ans, dit le colonel - grade auto attribué lors de sa prise de pouvoir -, président de Libye depuis son coup d'état de 1969. La Libye, charmant pays ou le multipartisme est interdit (chez nous, il est juste toléré, et encore...), et fortement suspecté d'avoir soutenu de nombreux attentats : dans une discothèque berlinoise fréquentée par des militaires américains en 1986, attentat de Lockerbie en Écosse contre un avion de ligne civil américain qui explose en plein vol en 1988 (270 morts) ou encore attentat contre un avion français, le Vol 772 UTA reliant Brazzaville à Paris en 1989 (170 morts). Kadhafi qui a sans doute également reçu une "petite" aide financière de la part de Paris pour finalement accepter de libérer les fameuses infirmières bulgares, prisonnières en Libye de 1999 à 2007. Un ange, je ne vous dit que ça.
Cet homme charmant et affable, affublé de lunettes noires ridicules qui lui donne des airs de Johnny qui se serait endormi dans la machine à UV et qui aurait raté son brushing dans la foulée, est venu en France pour "acheter pour plus de 3 milliards d'euros d'avions Airbus, un réacteur nucléaire et de "nombreux équipements militaires". Evidemment, au pays ou on se lève tôt pour travailler comme d'honnêtes Français de souche, on ne peut pas refuser de vendre des avions, quitte à faire caca sur les Droits de l'Homme, dont c'est le jour aujourd'hui, je le rappelle.
Avant de venir en France, Kadhafi a affirmé, je cite, qu'il était "normal que les faibles aient recours au terrorisme". Je vous ai dit qu'il était adorable ?
Le jour ou le peuple va enfin ouvrir les yeux et se rendre compte de la connerie qu'il a fait en mai se rapproche, forcément. Reste à savoir combien de temps encore ça va prendre, parce que là c'est vraiment dur.
Heureusement, hier il y a eu ça :
Depuis des mois, avant même sa montée sur le trône - c'est le cas de le dire, en prenant en compte toutes les significations du mot "trône" -, il s'était attaqué sans vergogne à un Droit fondamental de l'Homme, celui de se défendre par la grève. Il avait aussi également prouvé qu'il considérait les droits de l'homme comme un détail, quelque chose avec lequel on est contraint de faire avec, en créant un ministère que n'auraient certainement pas renié Pétain et Laval en leur temps, celui de... l'identité nationale. Rien que le titre, déjà, me fait suffoquer de rage.
Le grand aryen qui le dirige, Hortefeux, un grand ami du nabot, ne se fait pas prier pour exécuter à la lettre les ordres du patron, avec le plus grand zèle, persuadé qu'il est que la nation le soutient dans cette lutte indécise contre les immigrés, cette terrible menace contre notre beau pays blanc et travailleur. Du coup, pourquoi aurait-il hésité à mettre en oeuvre ces contrôles ADN pour les candidats au regroupement familial ? Vous voulez échapper à la misère qui vous menace dans votre pays ? Venez vous faire marquer comme du bétail au pays des Droits de l'Homme, vous allez voir, c'est convivial et on vous donne un bonbon pour patienter pendant la piqûre.
Aujourd'hui, Sarkozy fait encore plus fort. Tout est dans le symbole, mais on sait à quel point le nabot est conscient de l'importance des symboles pour asseoir sa conception toute personnelle de la démocratie. Aujourd'hui, jour des Droits de l'Homme, ce qui devrait quasiment être un jour férié en France, si l'on en croit la flatteuse réputation de notre pays, Nicolas Sarkozy, 52 ans, président de la République française, élu avec 53 % des voix en ce funeste mois de mai dernier, reçoit en grandes pompes Mouammar Kadhafi, 65 ans, dit le colonel - grade auto attribué lors de sa prise de pouvoir -, président de Libye depuis son coup d'état de 1969. La Libye, charmant pays ou le multipartisme est interdit (chez nous, il est juste toléré, et encore...), et fortement suspecté d'avoir soutenu de nombreux attentats : dans une discothèque berlinoise fréquentée par des militaires américains en 1986, attentat de Lockerbie en Écosse contre un avion de ligne civil américain qui explose en plein vol en 1988 (270 morts) ou encore attentat contre un avion français, le Vol 772 UTA reliant Brazzaville à Paris en 1989 (170 morts). Kadhafi qui a sans doute également reçu une "petite" aide financière de la part de Paris pour finalement accepter de libérer les fameuses infirmières bulgares, prisonnières en Libye de 1999 à 2007. Un ange, je ne vous dit que ça.
Cet homme charmant et affable, affublé de lunettes noires ridicules qui lui donne des airs de Johnny qui se serait endormi dans la machine à UV et qui aurait raté son brushing dans la foulée, est venu en France pour "acheter pour plus de 3 milliards d'euros d'avions Airbus, un réacteur nucléaire et de "nombreux équipements militaires". Evidemment, au pays ou on se lève tôt pour travailler comme d'honnêtes Français de souche, on ne peut pas refuser de vendre des avions, quitte à faire caca sur les Droits de l'Homme, dont c'est le jour aujourd'hui, je le rappelle.
Avant de venir en France, Kadhafi a affirmé, je cite, qu'il était "normal que les faibles aient recours au terrorisme". Je vous ai dit qu'il était adorable ?
Le jour ou le peuple va enfin ouvrir les yeux et se rendre compte de la connerie qu'il a fait en mai se rapproche, forcément. Reste à savoir combien de temps encore ça va prendre, parce que là c'est vraiment dur.
Heureusement, hier il y a eu ça :
Ca n'efface rien, mais ça fait passer la pilule un petit peu mieux.
Bonne journée des Droits de l'Homme.