samedi 20 février 2010

Mon nom est Personne


Salut à tous,

Un des plaisirs de ma génération quand on était gosses, c'était les films du mardi soir. le lendemain, pas d'école, pas de levers difficiles, et y avait toujours de bons films pour les gamins... des films de Bruce Lee, qui nous obligeaient à improviser des figures de karaté inédites dans nos pseudos "pyjamas chinois", au moment du couchage, mes frères et moi. Des Belmondos, des Pierre Richards, etc. Moi, ce que j'adorais, c'est quand repassais "mon nom est Personne".

L'Italien Terence Hill (Mario Girotti), de part sa seule présence, crédibilise définitivement le terme de "western spaghetti". Mon nom est Personne, c'est un des westerns qui se prend les moins au sérieux de la carrière de Sergio Leone. Terence Hill y joue un Clint Eastwood volontiers blagueur et chambreur, mais qui tire encore plus vite, si c'est possible, sans parler de son aptitude de donner des claques pendant les duels. Ce qui est touchant, c'est l'histoire : jeune héros, il veut offrir à Jack Beauregard (Henry Fonda), un héros vieillissant et à la retraite, l'apothéose de sa carrière, lui contre la Horde sauvage, 150 fils de putes qui usent le désert en le parcourant au galop. La scène finale a littéralement marqué ma jeunesse.



Comme d'habitude, la musique de Morricone est exceptionnelle : d'abord, le thème de Personne, que certaines pubs ont osé détourner récemment pour vendre je ne sais quoi... Et puis celle de la Horde, une des plus belles, peut-être, de Morricone.

Ce film aura des suites qui n'auront en commun que le nom : "On l'appelle toujours Personne", "maintenant on l'appelle Trinita"... on a échappé de peu à "Trinita font du ski" à mon avis. Ces pensums cinématographiques peuvent faire penser que "mon nom est Personne" est un nanard, ce qui n'est pas le cas du tout. Et c'est un film qui gardera toujours ma tendresse.

Je vous laisse.

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