mercredi 3 février 2010

What a terrible world


Salut à tous,

Désolé, ce post ne va pas être gai. L'optimisme, qui est pour moi aussi accessible que les faveurs de Scarlett Johansson, en sera une nouvelle fois absent. Une raison à cela : mon indécrottable habitude de regarder les infos.

C'est quelque chose que je dis souvent, quand on me demande si je veux avoir des enfants. Nous vivons dans un monde ignoble, tout simplement. Juste ignoble. Actuellement, rien ne va dans le bon sens. Dans un sens optimiste, en l'occurrence. Des suppressions d'emplois à la SNCF, partout. Et les médias qui ne traitent ça que sur le plan de l'énervement des usagers alors que si le service public est menacé, c'est leur propre intérêt qui l'est. Mais ça, c'est pas grave, on vit dans l'instant, pas la peine de regarder ça d'une façon un peu plus large. Surtout que grâce au gouvernement, le statut des fonctionnaires est de plus en plus précaire, puisqu'ils ne pourront plus refuser des changements de postes, sous peine d'être... virés. Et où il est le progrès, là ?

Le débat sur l'identité nationale... les conditions de vie des musulmans et des Arabes qui se dégradent en France, ils sont de plus en plus stigmatisés dans leurs quotidiens. Des déclarations politiques qui frôle le niveau des poubelles et qui se multiplient, sans que la moindre sanction ne fleurisse, si ce n'est pour Georges Frèche, et encore. Tout cela provoqué et quasiment assumé par un gouvernement de droite dure, cynique et musclée. La tronche d'Eric Besson, glaciale et ignoble... C'est insupportable, bon dieu !

La disparition du thon rouge. Des espèces animales qui disparaissent juste pour satisfaire les appétits occidentaux. Tous ces enjeux écologiques qui ont plu aux gens, mais on sent déjà de la lassitude chez les gens, frigorifiés en cet hiver alors qu'on les bassine avec le réchauffement de la planète. Sauf qu'à Vancouver, il fait 7°, c'est le plus chaud hiver de l'histoire de la ville et les JOs d'hiver sont menacés... comme quoi, le réchauffement climatique peut avoir du bon, ponctuellement.

Vous me direz, t'as qu'à arrêter de regarder les infos, contente toi de regarder la télé pour ce qu'elle est désormais : une boîte à con, qui est très utile pour se vider la tête. Mais je me refuse à ça, je ne veux vraiment pas me déconnecter de tout ça. Cette idée m'est insupportable, plus encore que ces foutus infos dramatiques. Donc je veux continuer à faire l'éponge, à prendre tout dans la gueule, et faire avec.

Je vous laisse.

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