samedi 13 février 2010

Littérature à tiroir


Salut à tous,

A défaut de publier des romans, notamment ceux qui chassent la poussière dans mon disque dur, j'en lis. Problème, je lis souvent les mêmes. J'ai du mal à sortir du monde de Stephen King, où j'ai trouvé tout ce qui me convenait et me comblait, j'en ai déjà parlé ici, il y a un peu plus d'un an.

C'est marrant parce que finalement, je lis des romans de la même manière que j'essaie - c'est un bien grand mot - d'en écrire : j'en entame un, puis je le pose et j'en ouvre un autre. Et parfois, je pose ce dernier pour en entamer un troisième. Et ainsi de suite, même si je ne crois pas à avoir déjà fait plus de trois à la fois. Quand j'en ai fini un, je reviens aux autres... ou alors j'en ouvre un autre. Enfin bref, si j'arrive parfois à aller d'un bout à l'autre d'un roman sans passer par d'autres, c'est qu'il était court et avalable d'un coup. Comme certains bouquins de King, par exemple...

Un symbole : une amie m'a offert "le cycle d'Elric" lors d'un de mes anniversaires, un bouquin que je convoitais justement. Je l'ai pas mal entamé, mais toujours pas fini. Il est bien en évidence sur mon bureau, et un jour je m'y remettrais, je le sais.

Par exemple là, j'avais rouvert "Différentes saisons", un recueil de quatre nouvelles, vous aurez deviné le nombre de vous même, toutes aussi bonnes les unes que les autres, ou presque. La première est la plus connue, j'en ai déjà parlé : "Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank", qui a donné l'excellent "les Evadés" au cinéma. J'ai gobé cette nouvelle avec délectation. La suivante est une histoire qui m'a véritablement marquée, un des chef d'œuvre de King à mon avis, "un élève doué". Un ado démasque un ancien criminel nazi dans sa petite ville californienne. Il le fait chanter, en échange de quoi l'autre doit tout lui raconter. Finalement, la domination va s'inverser et le gamin tourner du mauvais côté. Là encore, je me suis régalé, bien que je connaisse l'histoire par coeur. C'est une image éculée, mais j'ai cru remettre de vieux chaussons parfaitement moulés pour mes pieds.

La troisième nouvelle a été également adaptée au cinéma : "the Body" est devenu "Stand by me", vous l'avez peut-être vu, d'ailleurs y a le jeune Kiefer Sutherland dedans. Quatre gamins partent à la recherchent d'un corps dans une forêt. C'est là que j'ai posé mon bouquin, peut-être parce que cette histoire ne fait pas partie de mes préférées, même si le suspense y est encore chargé.

En effet, entre temps mon amie Mona m'a prêté un bouquin qui promet beaucoup, "les piliers de la terre", signé Ken Follett. Une preuve que la littérature n'a plus le même impact que le cinéma : sorti il y a 20 ans, ce beaucoup a été vendu à 90 millions d'exemplaires, et je n'en avais jamais entendu parler. En même temps, si j'étais une référence, ça se saurait.

Ce bouquin a tout pour me plaire : ça se passe en Angleterre (one point), au Moyen-Âge (one point again) et y a beaucoup de pages écrites très petit. Ça va donc m'occuper pendant un moment. Et comme il est prêté, je vais essayer de me concentrer sur celui-là pour le finir avant d'en entamer d'autres. En même temps ça ne garantie rien à son heureuse propriétaire : une autre amie (c'est marrant, c'est toujours des filles qui me prêtent des livres) m'avait refilé "le monde selon Garp", j'avais été accroché jusqu'à la moitié et puis... pouf, plus rien, je ne l'ai jamais fini. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.

Je vous laisse.

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