mercredi 20 avril 2011

Caden Roussel


Salut !

Je reviens de quatre jours passés dans le Morbihan, dans la nouvelle maison de mes parents. Un séjour absolument lumineux, même s'il m'a coûté à peu près quatre mois de régime... la Bretagne, diététiquement, c'est fatal.

Je ne connaissais pas du tout le sud de la Bretagne, en dehors de quelques vacances ou colos enfantines quasi effacés de ma mémoire par l'eau passée sous les ponts. Et c'est vrai qu'il y a une véritable différence entre le nord, que je connais un peu et qui se gèle les rochers dans la Manche, et le sud, verdoyant et surtout très ensoleillé. Quand j'ai vu mes parents et leur bronzage façon exilés monégasques, j'ai cru avoir la berlue. Le jardinage, ça vous hâle grave.

La marée ne nous a pas permit d'aller visiter des îles du golfe du Morbihan, mais à la plage on s'est baladé sur une plage qui faisait furieusement penser à la Loire-Atlantique toute proche. D'ailleurs, des trois grands patelins les plus proches (Lorient, Rennes et Nantes), c'est le dernier nommé, de l'autre côté de la frontière, qui est le moins loin. Rien d'étonnant, donc, que le climat et le paysage font moins penser à la Bretagne que le Finistère ou les Côtes d'Armor.

On aurait pu aller à Rennes ou Nantes pour aller voir un match ce week-end, mais finalement on est allé à Vannes, à 40 kilomètres. C'est de la Ligue 2 mais on sent que le National n'est pas loin, que ce soit dans le passé ou dans l'avenir : le stade est tout petit (mais moderne quand même), l'ambiance est bonne enfant, même si les résultats décevants du club local n'encouragent pas le public à être compréhensifs au moment ou les visiteurs, Sedan, marquent deux buts en dix minutes, bref c'est un peu quand on va voir un concert dans une petite salle : on s'y sent mieux que dans une salle immense, à 40 kilomètres des chanteurs. Là, les mecs je les voyais en baver, s'engueuler, etc. Les avantages du foot amateur accolés au professionnalisme.

Sur le terrain, quelques visages connus en Ligue 1, comme les Bretons Mézague et Delhommeau, qui a même joué la Ligue des Champions il y a 10 ans avec son club formateur, Nantes ; ou les Sedanais Costil et Fauvergue, ce dernier, prêté par Lille, inscrivant deux buts de la tête en début de match histoire de nous offrir un match assez vite privé de suspense. Il y a une marge technique mais surtout d'expérience entre les deux formations, une plus grande maturité des Sangliers... mais surtout, ne pas jouer le maintien, ça aide pour la sérénité. J'ai surtout pu voir de mes yeux vus des joueurs dont je connaissais le nom, vu que je les rentre dans le site chaque semaine ou presque. Des noms, ils deviendront désormais des visages et des jambes, les prochaines fois que je gérerais des matches de Vannes et Sedan, en Ligue 2... ou en National.

On a aussi visité un charmant village médiéval dont le nom m'échappe, mais aussi Redon, carrefour entre trois départements, deux régions, une rivière et un canal. On a aussi presqu'un peu trop regardé de foot, on a (excessivement) bien mangé, on s'est baladé... bref un peu d'air frais qui ne fait pas de mal. Sauf sur la balance, évidemment.

Je vous laisse, avec la désormais traditionnelle séance diapos...




2 commentaires:

Amandine a dit…

C'est joli !

Et je pense qu'on peut très bien mange en Bretagne :p

Gildas Devos a dit…

On verra cet été :p