Troisième mouture québécoise, si vous le permettez.
Je voulais essayer faire des posts regroupant deux journées, mais la visite du Mont Royal a engendré tellement de photos que je suis contraint et forcé d'en faire un seul pour cette occasion. Et encore, j'ai sélectionné. Mais ça a été, je crois, le clou de nos visites à Montréal.
Comme vous pouvez le constater en regardant les photos ci après, après avoir pris le métro pour rejoindre le centre, et la rue Sainte-Catherine, que l'on croisera souvent durant cette semaine, on prend le bus pour rejoindre les hauteurs du Mont Royal. Autant ils sont sympas les Québécois, autant leurs bus, c'est l'anarchie. Pas de ligne affichée, pour ainsi dire pas d'arrêts, faut juste dire au conducteur où vous vous arrêtez et il vous prévient. Bref on s'en sort quand même, et on descend au crématorium qui jouxte un grand cimetière, recouvert de neige et donc chargé d'une magie, d'une atmosphère assez envoutante je dois dire. On remonte le long de ce cimetière, lunettes de soleil sur le nez (la neige est omniprésente et particulièrement aveuglante) et on arrive à l'entrée du parc du Mont Royal.
Je voulais essayer faire des posts regroupant deux journées, mais la visite du Mont Royal a engendré tellement de photos que je suis contraint et forcé d'en faire un seul pour cette occasion. Et encore, j'ai sélectionné. Mais ça a été, je crois, le clou de nos visites à Montréal.
Comme vous pouvez le constater en regardant les photos ci après, après avoir pris le métro pour rejoindre le centre, et la rue Sainte-Catherine, que l'on croisera souvent durant cette semaine, on prend le bus pour rejoindre les hauteurs du Mont Royal. Autant ils sont sympas les Québécois, autant leurs bus, c'est l'anarchie. Pas de ligne affichée, pour ainsi dire pas d'arrêts, faut juste dire au conducteur où vous vous arrêtez et il vous prévient. Bref on s'en sort quand même, et on descend au crématorium qui jouxte un grand cimetière, recouvert de neige et donc chargé d'une magie, d'une atmosphère assez envoutante je dois dire. On remonte le long de ce cimetière, lunettes de soleil sur le nez (la neige est omniprésente et particulièrement aveuglante) et on arrive à l'entrée du parc du Mont Royal.
Un peu comme Central Park, en un petit peu moins central, le Mont Royal, c'est une parenthèse de nature en pleine ville. Une espèce de rocher immense surmonté d'arbres, où vous pouvez faire plein d'activités, en plus des balades. Là c'était l'hiver, vous l'avez deviné, donc on peut faire du ski de fond, des glissades... on est également étonné par le nombre de joggers. Même si le froid n'est pas polaire, il est réel, mais 0° pour les Québécois, c'est une température pour faire du farniente, voyez. C'est des warriors, les gars (et les filles).
Bref on se balade, on croise des écureuils tellement pas farouches qu'on aurait quasiment pu en embarquer un - gris, les écureuils, ceux qui se baladent devant ma fenêtre tous les jours sont plus classiques, du genre oranges - et on arrive au clou du clou. Adossé à un immense chalet, le Belvédère Kondiarok nous permet d'admirer une vue splendide sur la ville, le Saint-Laurent derrière et la campagne au-delà, notamment plusieurs montagnes. C'est là que Jacques Cartier, guidé par les Indiens, a déclaré que la vue était royale... s'il avait dit qu'elle était splendide, on aurait peut-être passé la semaine à Montsplendide, qui sait... Bref, avec la lumière créée par le plafond nuageux, on a l'impression d'être face à un immense tableau peint. On est ébahi. Même si on aura d'autres vues magnifiques durant le reste de notre séjour américain, celle-ci restera longtemps dans nos mémoires.
Mais la visite n'est pas finie. On continue de grimper en pente douce, sur un chemin qui serpente dans la forêt, à la recherche de la fameuse immense croix qui domine la ville. On est quasi seuls, il n'y a pas un bruit, la neige est immaculée... on est bien. Après avoir vu la croix, on redescend. 15h approche, et on commence à avoir faim. Pour redescendre, il y a une solution rapide mais escarpée, un chemin qui descend le long de la paroi sous le belvédère, en lacets, à l'aide d'un escalier. Ce dernier est gelé et recouvert de neige, et avec mes mésaventures du skidoo, j'ai pas le niveau de confiance à fond, je descends donc le plus prudemment possible, agrippé à la rambarde... ah ça, j'étais fier de moi hein. Mais on est arrivé en bas. Là, la rue Peel longe une université, et nous offre une superbe perspective jusqu'au fleuve, avec sur notre gauche de charmantes façades de maison, et au fond une autre forêt, de buildings cette fois. Ce n'est pas encore New York, mais quand on voit ces immeubles immenses, puissants, on sent qu'on est en Amérique du Nord.
On a faim, et on file dans une des adresses conseillées par nos amis, "Frites Alors !", qui sert parmi les meilleures poutines de la ville. Et c'est vrai qu'elles sont délicieuses... la mienne sera accompagnée de morceaux de saucisses, mmmh... je m'en taperait bien une là présentement tient ! Et cette fois j'irai au bout !
On est fatigué, plein comme des barriques, il est plus de 16h, on décide de rentrer tout doucement. Mon Amour décide de faire un peu de shopping seule, tandis que nous autres rentrons en se baladant un peu en ville auparavant, notamment sur l'immense Place du Canada, parsemée d'immeubles spectaculaires et de petites églises. Une fois rentrés, mes potos nantais font une sieste, moi aussi, plus ou moins, on joue à Mario Kart, on mange un rôti... petite soirée tranquillou ! Je m'effondre à 1h du mat, 3h avant mes compères...
Heureusement que j'ai parlé de "cours résumés"... on ne se refait pas.
A plus tard !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire