samedi 28 février 2009

Veni, Vidi, Vici, Tutti Quanti, Ravioli


Bonjour,

Hier j'avais le choix : je voulais regarder les Césars, mais aussi le Rugby. Sachant que dans le même temps je devais bosser. Donc je devais choisir le programme que j'enregistrerais, et l'autre que je regarderais en direct LIVE. Finalement, la victoire absolument INCROYABLE et INATTENDUE des Bleus face aux TERRRRIFIANTS Gallois (my god, sommes nous tombés si bas ? Ils ont fait quoi à la Coupe du Monde ?) a du attendre que je finisse de regarder la cérémonie d'auto satisfecit du cinéma français.

Contrairement à la légende les entourrant, je m'ennuie rarement durant ce genre d'émissions, après laquelle je ne cours cependant pas non plus. Mais comme j'apprécie l'humour très Anglais d'Antoine de Caunes, je savais qu'il y aurait de bons moments. Hormis la larmoyante entrée en matière d'Elsa Zyberstein, qui en a tellement fait trop pour son César du meilleur second rôle féminin qu'elle m'a dégouté d'être un fan inconditionnel (elle aurait fait quoi si on lui avait offert un Oscar de la meilleure actrice, ou un égo moins énorme ?), c'était plutôt sympa. Et l'hommage en l'honneur de Claude Berri était... magnifique. J'en avais la gorge serrée. Tout comme celui de Vincent Cassel à son père, et les - véritables - larmes de sa soeur Cécile. Ca fait plaisir de la vraie émotion...

Je n'insisterais pas sur le palmarès lui-même, sachant que j'ai manifestement raté les deux meilleurs films de l'année, si on l'on en croit l'Académie, à savoir "Séraphine" et "Le premier jour du reste de ta vie", sur lequel on me rabat les oreilles depuis sa sortie. J'avais déjà l'intention d'aller le voir en retard, raison de plus. C'était juste la chanson d'Etienne Daho qui m'énervait...

Les deux plus beaux moments d'humour ont été féminins, je vous les mets en vidéos tous les deux. D'abord, le sein presque montré (faut pas déconner, on ne voit rien) par la faussement innocente Julie Ferrier, apparemment habitué à le faire durant ses spectacles, et qui a provoqué la panique très maternelle de la sublime Emma Thomspon, et la performance remarquable de Florence Foresti, hilarante, comme d'habitude.


Sandrine Moulet alias Julie Ferrier oops téton aux César
envoyé par
nico-eteignez


Florence Foresti aux Césars 2009
envoyé par
alex3891

Je vous laisse... à bientôt.

6 commentaires:

Mona a dit…

l'émotion te laisse froid ? :)

Gildas Devos a dit…

Du tout, mais là ça faisait pas du tout vrai, vachement éxagéré... genre "faut que je pleure, que je montre comment chuis trop une bonne actrice". Enfin j'ai pas adhéré quoi. Dommage...

Zaza a dit…

Moi non plus. Si ça avait été une jeune actrice, j'aurais compris. Mais c'est pas une débutante !!

Sinon j'ai envie de dire un truc. On nous a rabâché les oreilles pour dire que les Chti ne méritait pas son succès (ça veut dire quoi "mériter" d'ailleurs) car c'était loin d'être un chef-d'oeuvre mais... dira-t-on pareil de Séraphine ? Méritait-il cette razzia à la Ben Hur ?

Y a pas à dire, le monde du cinéma, parisien et élitiste est à 100 000 kilomètres des spectateurs.

Et bravo au premier jour du reste de ma vie !!!!!

Gildas Devos a dit…

Mais justement, ça a plutôt bien marché comme film ! 600 000 entrées pour un film à petit budget sans prétention et sans vraie star, c'est pas mal.

Zaza a dit…

600 000 entrés dont 590 000 à Paris j'imagine :p

Gildas Devos a dit…

Je n'ai pas les chiffres :p