lundi 7 septembre 2009

Dans le mot baptême, un seul M


Salut à tous,

Je reviens d'un WE de trois jours inattendu, vu que j'ai rattrapé un jour que je devais vendredi. Et ben figurez-vous que je l'ai pas vu passer.

Le vendredi par exemple, j'ai du aller chercher la voiture de mes parents pour le reste du WE. Direction donc la gare RER, ou j'attends facile 20 minutes pour avoir un RER bien en retard, direction Cergy. Je descends à Conflans Fin d'Oise (gare que je fréquentais assidument lorsque j'allais à la fac) ou là, grâce au retard de mon RER, j'attends un train pendant 30 minutes. Lorsque j'arrive enfin à destination, je calcule que j'ai mis deux heures porte à porte. Rappelons qu'il y a 30 kilomètres environ entre Maisons Laffitte et Issou. S'ils veulent que les gens arrêtent de prendre leur voiture, il va falloir plus que la taxe carbone, il faudrait surtout plus de RER, et des qui vont plus loin et dans plus d'endroits. Parce que si je suis allé chercher la voiture là-bas, c'est justement pour m'éviter d'autres galères de ce genre durant le WE.

En effet, le lendemain matin nous allions au baptême du fils de mon ami C, toujours dans le Vexin. Oui je sais, c'est rare aujourd'hui les baptêmes. Je veux dire, avant les gens baptisaient leurs enfants comme ils les enregistraient à la mairie ou leur achetaient un cartable, c'était plus que courant, c'était ordinaire, croyants ou non. Mes parents n'ont jamais été croyants, mais mes frères et moi sommes tous baptisés. D'ailleurs, ça étonne surtout à Paris parce qu'en province, et même en grande banlieue comme c'était le cas ce WE, ça reste une tradition qui déborde bien au-delà des rangs des catholiques pratiquants. En l'occurence, et à ma connaissance, mes amis ne sont pas pratiquants du tout. Mais ils ont baptisé leurs deux enfants.

L'idée ne me choquait pas vraiment, dans la mesure ou ça reste une tradition. En tous cas, ça ne me choque pas plus que les cadeaux de Noël, les cloches de pâques ou les bouchons du 15 août, autres traditions papistes mais au combien respectées par toutes les strates de la population autre que boudhistes, muslmanes ou juives, sans que personne ne vienne dire à un autre "mais pourquoi tu fêtes Noël si tu n'es pas croyant ?" Sauf qu'après avoir assisté à la cérémonie, la comparaison s'arrête là. Dans l'église, le curé demande aux parents et parrains de dire pourquoi ils veulent baptiser le gosse. Peu de chance que vous entendiez "parce que le petit avait besoin d'un shampooing". La phrase autorisée c'est un truc du genre "parce que je veux qu'il soit habité par l'esprit de Dieu". Quand c'est un croyant qui dit ça, aucun problème. Sinon, je trouve ça choquant.

Surtout que le prosélytisme ne s'arrête pas là. Le curé, qu'on ne peut pas taxer de ne pas être corporate, insiste auprès des parents que baptiser son gosse, c'est s'engager à l'élever dans la foi de Dieu machin tout ça, et notamment de l'envoyer au cathéchisme, lui faire faire la communion etc. Attention parce que si vous le faîtes pas, la police du Christ va venir lui retirer sa gourmette de baptisé, et il va donc automatiquement sombrer dans la dépravation et le chaos, une queue fourchue va lui pousser du derrière et il risque même de forniquer avant le mariage.

Ok, j'ai rajouté cette dernière phrase, mais vous comprenez l'idée.

Bref, après cette séquence pour le moins perturbante, heureusement est arrivée le moment de la salle des fêtes et du repas. Ce dernier débutera vers les 14 heures, pour se finir 4 heures plus tard. Deux de plus, et le dîner commençait. Et ben vous savez quoi ? J'ai calé, je me suis resservi qu'une fois le soir. Si si.

A noter les 20 enfants qui couraient partout, réclamaient leurs tétines, se plaignaient de Kevin qui les avait poussés par terre, ou qui ne voulaient pas manger le truc jaune dans leur assiette, par contre le gâteau il arrive quand ? Charmant, mais encombrant sonorement (j'ai vérifié, ce mot existe). A noter que les plus grands de cette génération avoisine les 12 ans. Et oui. Mais j'ai tout de même passé une excellente journée.

Une fois rentrés (en voiture, donc), on s'est couchés devant Ruquier, complètement exténués. Le lendemain, on a encore baigné dans l'ambiance enfantine, avec la petite L., qui exibe fièrement ses six semaines d'existence. Une future star, comme sa maman :p

Je vous laisse.

2 commentaires:

Cha a dit…

Les Kevin c'est tous des emmerdeurs c'est bien connu !

Sinon j'imagine ton malaise devant la cérémonie... (j'ai jamais assisté à un baptême, je pensais pas que c'était à ce point - enfin ça doit dépendre des prêtres j'imagine)

Zaza a dit…

Bah à ce point, à ce point. C'était un baptême normal quoi. Pour des cathos, c'est le truc normal. Ce qui est space, effectivement, c'est les athés qui se prête au jeu...