jeudi 1 janvier 2009

Une année de plus... ou de moins


Salut à tous !

Juste un petit post pour vous souhaiter à tous une excellente année, la dernière - déjà - de la décennie. 2008 a été une année extrêmement contrastée pour tout le monde, mais en existe-t-il de parfaites ? Des désastreuses, probablement... Mais le fait que dans 365 jours on aura encore changé de décennie, ça dépasse l'entendement. Je veux dire, j'ai rencontré la plupart de mes amis actuels durant le printemps 2000 quoi, j'avais 25 ans, j'étais à la fac et je possédais encore suffisamment de cheveux pour porter le catogan sans être trop ridicule. Selon l'expression consacrée, si on m'avait dit où j'en serais neuf années plus tard...

En revanche, et contrairement à 2007, peu de choses ont changé pour moi, puisque j'ai commencé mon nouveau job en décembre il y a un an. J'y suis toujours, je fais toujours mes piges... y a un truc quand même à noter : j'ai découvert le Pays Basque et un début de l'Espagne. C'est un très beau mais maigre début d'évolution personnelle... en même temps je ne court pas non plus après la carotte de la réussite professionnelle, sociale et sociologique. J'essaie de prendre ce qu'il y a à prendre, et voilà. En tous cas, on va voir ce que 2009 va donner.

Sinon, je reviens du ciné ou j'ai dégusté avec mon Amour et des amis l'excellent "
I feel good". A noter l'énorme débilité des distributeurs français : déjà, je ne suis pas fan de traduire les titres, comme je ne le suis pas de la VF, mais quand on donne un autre titre anglais au titre original (Young@heart), là on atteint des sommets de connerie... bref, malgré tout, le film est génial. C'est un film documentaire britannique qui parle d'une chorale américaine réservée à des gens dont l'âge moyen est de 80 ans, et qui tape dans un répertoire musical très rock ("I feel good" donc, du Sonic Youth, du Clash, etc). C'est extrêmement drôle, c'est vraiment rafraîchissant, et c'est émouvant au possible.














J'ai souvent pensé, en voyant parfois certaines personnes agées, proches ou moins proches, que je ne voyais pas l'intérêt de vivre aussi vieux, de ne plus être maître de son corps, de son esprit, et d'être un poids pour sa famille, voire de la société qui ramera tant pour me payer ma retraite. Le film ne cache d'ailleurs pas les difficultés de la vie de quatrième âge. Mais quand tu vois ces gens s'éclater et parfois même tenir, gagner du temps de vie grâce à leur passion, l'envie de participer aux prochaines répétitions, au prochain spectacle, tu te dis que finalement, ça peut ne pas être si glauque que ça.

Je vous laisse.

1 commentaire:

Cha a dit…

Ah ben c'est marrant c'est exactement ce que je me suis dit en sortant de la salle ! Qu'après un film comme ça, vieillir fait un petit peu moins peur (un petit peu)
:)