samedi 13 mars 2010

Vamos a la playa



Une fois arrivés à Barcelone, il est midi, je me suis tapé une Gourmandise (oui, ça s'appelle comme ça à Orly) mais j'ai l'impression d'avoir raté les 127 derniers repas. C'est pas dur, à ce moment là je n'aurais pas dit non à une plâtrée de haricots verts secs. Mais si j'avais l'occasion de manger des tapas à la place, ce ne serait pas si mal non plus.

Mais il faut d'abord qu'on pose nos affaires à l'appart qu'on a loué à un jet de pierre du centre ville. On prend donc une navette, puis un train, et enfin le métro - très londonien, j'ai trouvé - , direccion la estacion Liceu. On débouche sur une superbe Ramblas, et on en rejoint une autre en empruntant la longue mais si jolie Carrer del Hospital. Enfin, jolie c'est relatif : partout on peut lire des messages réclamant un quartier plus digne. Qu'est-ce ça doit être moche dans ces immeubles... enfin pas dans le notre, notre appart est nickel, avec un grand salon, deux chambres et deux grille-pains. Le rêve. En plus, Gustavo - forcément, il pouvait pas s'appeler Manuel ou José - , l'hidalgo qui nous accueille, réjouit fortement la gente féminine de notre groupe. De mon côté, j'attends toujours la première jolie barcelonaise. Ce fut finalement l'hôtesse de l'air du retour, c'est dire. En même temps, quand on est habitué aux Parisiennes, toutes les autres filles du monde sont moches.

On se pose tranquillement, puis on repart : il est 14h passés, et je ne suis désormais plus le seul à avoir un tigre dans l'estomac. On file donc vers le Barrio Gotico, le quartier gothique, avec sa cathédrale, ses petites rues et les meilleurs tapas de la ville, dixit Gustavo, le désormais chéri de ses dames. On tourne un petit moment, il fait beau, et les petites rues sont si serrées qu'on est pas embêté par le vent, on a donc l'impression de ne pas avoir froid. On s'arrête finalement dans un bar à 1,80 le tapas. La technique est simple : chaque tapas a un pique, à la fin on compte les piques, on multiplie et on casque. J'en ai mangé 8 je crois.

Ça c'est pas les miens, vous l'aurez deviné, mais c'est pour vous donner une idée.

Une fois nos instincts carnassiers assouvis, on détecte fissa la port, qui est tout près, et on le rejoint. S'en suit une longue ballade, on est entouré de touristes (qu'est-ce que ça doit être l'été, quand il fait plus de 12 degrés !), on prend des photos, on est charmé par les bateaux, moi je craque pour le musée de la mer (pas de photo malheureusement, mais l'immeuble est splendide je trouve).

Ca nous amène à la plage. En s'en approchant, le vent nous saisi, et le groupe se met à regretter de ne pas avoir laissé ses écharpes à l'appart, encouragé par le grand soleil qui baigne la ville. Moi je suis peut-être débile, mais l'idée même de mettre une écharpe à Barcelone me déprime totalement. Alors tant pis, va pour une bronchite. Finalement j'ai eu un petit rhume sans prétention, ça n'a jamais tué personne. Enfin, pas depuis un bon siècle.

C'est marrant, il a fallu que j'aille à Barcelone pour voir s'animer la Méditerranée. Voir des vagues et même de l'écume dans cet immense pédiluve, cette piscine habituellement sans charme à mes yeux, ça donne chaud au coeur. Le vent souffle tellement que le bouquet d'une jeune mariée, à côté de nous, survolera même les copines de la susdite mariée pour finir dans... un berceau ! Habité, évidemment. Crise de rire garantie, où était la caméra bordel ??

La plage, donc, où on prend encore des photos, et qu'on commence à longer. Le bord de mer barcelonais n'est pas ce qu'il y a de plus joli, à mon avis. Heureusement qu'il y a Joe le Sculpteur de Sable qui nous en met plein les mirettes...

Gelés jusqu'au colon, on se met en quête d'un endroit ou poser nos miches cristalisées, et boire un truc chaud. On tente notre chance au casino local, étrangement surmonté d'un chapeau de paille métallique géant en forme de baleine, puis on trouve finalement un café qui diffuse un match de hand. Difficile à imaginer en France... il diffuse également un chocolat chaud assez infecte, collant et euh... dégueu quoi. Rien que le regarder est une infection. La preuve :

Non ce n'est pas du viandox, c'est bien du chocolat.

Finalement, on se décide de rentrer se réchauffer, après avoir fait des courses, avant de sortir. Sur le chemin, on croise le marché de la Boqueria, un marche couvert et alléchant. Je ne sais plus vraiment comment me portent mes jambes à ce moment-là, les autres sont à peine plus frais, aussi on se décide d'aller direct à un resto qui se trouve juste derrière. Il s'étale tout en longueur, la déco est sympa, on a au-dessus de nous des pneus peints en couleur... c'est charmant ! On va s'y régaler d'une patate farcie à la chais plus quoi, de la bidoche et tout. Mais c'était trop bon, je vous assure.

Je sais pas si c'est Catalan, mais c'est fichtrement bon.

Après, on capitule, on est crevé, on rentre se coucher dans notre appart. Notre appart, à Barcelone ! Punaise. Bref, ça prend un peu de temps, vu qu'il y a deux fois moins de salle de bain que de grille-pains, et on est six. Mais on y arrive, finalement.

La suite un peu plus tard !

3 commentaires:

Zaza a dit…

T'auras fini ton résumé de Barcelone qu'on sera reparti en vacances...

Gildas Devos a dit…

Bah ouais mais si j'arrêtais de bosser, j'aurais du temps, mais plus de ronds pour des vacances à raconter. Dilemme...

Amandine a dit…

Alors moi j'avais une écharpe et un manteau, j'étais très bien au bord de l'eau :D

Le bouquet volant, j'en ris encore !

Et le chocolat, je ne l'ai pas trouvé mauvais ! Il manquait juste de churros...