Salut à tous,
C'est la goutte au nez et avec les yeux de cocker inhérent au statut si ordinaire en cette époque post-estivale qu'est celui d'enrhumé que j'entame ce post, sans trop savoir quoi raconter d'ailleurs. Mais je le néglige vraiment trop cette année. C'est que j'ai toujours du mal avec le concept de parler quand on n'a rien à dire, de forcer la porte.
C'est pas qu'il se passe grand chose en ce moment dans ma vie, mais cette dernière change, j'en ai du moins l'impression. Mes parents sont loin de moi, et ils ne sont plus qu'à quelques mois désormais du grand 6... et puis, certains de mes amis aussi sont loin, même si d'autres sont revenus, mais j'ai le sentiment que la structure même de ce groupe d'amis frappadingues est en train d'évoluer. Les liens privilégiés traditionnels au sein de ce groupe ont évolué, certains ont carrément vu leurs courbes s'inverser, heureusement dans le bon sens. Mais les vases communicants, ça n'a pas été inventé parce qu'on était en manque d'expressions incompréhensibles, ça marche toujours. Dans ces cas là, on est heureux pour les gens concernés parce que lorsqu'on les voyait se déchirer, on était malheureux pour eux, mais aussi parce que ça pouvait nuire au groupe, tiraillé parfois entre deux partis, un choix qu'il ne voulait pas faire mais auquel il était parfois difficile d'éviter. Mais on se sent aussi parfois... non pas rejeté, bien sûr, et c'est peut-être le cas mais c'est difficile à admettre parce qu'au fond, c'est faux, mais désorientés. Changer d'itinéraire quand on est habitués aux mêmes routes depuis des années, ça peut perturber. Surtout quand on les aimait bien, ces petites routes pimpantes bordées d'arbres, eux-mêmes peuplés d'oiseaux gazouillant joyeusement...
Je vous ai dis que j'étais enrhumé ? J'ai l'impression que la fièvre est en train de planter ses piquets rouillés dans ma tête là...
Bref, bon la vie change, normal quand on s'approche des 13 000 jours, et qu'on s'apprête à basculer dans la deuxième partie théorique de sa vie. On s'installe, on fait des bébés, tel mon cousin qui a dix ans de moins, on évolue dans son métier... rien de tout ça pour moi, pour l'instant. En même temps c'est pas grave, les chemins balisés ça m'emmerde. Quoi, c'est pas cohérent avec ce que j'ai écris six lignes plus haut ? Non mais de quel droit divin non identifié pourrais-je me soustraire à un des défauts humains les plus répandus qu'il soit, à savoir l'aptitude à cultiver les paradoxes comme d'autres les géraniums ? Ai-je le droit de ne pas être parfait ? Oui ? Ouf, merci bien, sinon j'étais dans une de ses merdes moi...
En début d'année, j'étais motivé. Changer de boulot, déménager, pouvoir recevoir des gens chez moi... un truc simple, mais pas pour moi qui passe mon temps à manger des cacahuètes chez les autres mais qui n'en a jamais servi à personne. Bon, et bien on va reporter toute cette bonne volonté manifestement stérile à l'année prochaine, en espérant cette fois que cela porte ses fruits.
Ce qui est fatiguant, c'est cette sensation, constante, d'être dans les starting-blocks mais d'avoir à faire avec un préposé au coup de feu endormi ou peu concerné par les horaires. J'attends, voilà, c'est ce que je fais de mieux, malgré cet esprit peu patient qui me caractérise. J'ai l'impression qu'il pourrait se passer plein de choses, mais au lieu d'être dans le train qui part, je suis dans celui qui voit les autres partir. Ou, pire, je suis dans la gare sans billet, je vois les destinations sur le tableau remonter une par une, et disparaître les unes après les autres, pour revenir une ou deux heures plus tard. Parce qu'au final, c'est ça la vie, qu'on ne bouge ou pas, on revient toujours à la case départ.
Ça ne me réussi pas d'être malade, c'est officiel. Quitte à divaguer, je préfèrerais presque avoir fumé un pet avant, ça s'en va plus vite qu'un rhume. Ce dernier va probablement encrasser tout mon appareil respiratoire jusqu'au week-end, durant lequel je dois pourtant revoir mes amis nantais après plus de deux putains de bordel de merde de mois. Et mon filleul, aussi. Ah tiens, ça me fait penser qu'il faut que je m'équipe de façon vestimentaire mais aussi que je ponde un texte pas trop religieux mais pas trop mécréant non plus pour le baptême de mon autre filleul, dans 10 jours. Misère... je suis dans un de ces cacas moi !
Allez, je file voir monsieur Nurofen, s'il a de la bonne pour moi.
Je vous laisse
C'est la goutte au nez et avec les yeux de cocker inhérent au statut si ordinaire en cette époque post-estivale qu'est celui d'enrhumé que j'entame ce post, sans trop savoir quoi raconter d'ailleurs. Mais je le néglige vraiment trop cette année. C'est que j'ai toujours du mal avec le concept de parler quand on n'a rien à dire, de forcer la porte.
C'est pas qu'il se passe grand chose en ce moment dans ma vie, mais cette dernière change, j'en ai du moins l'impression. Mes parents sont loin de moi, et ils ne sont plus qu'à quelques mois désormais du grand 6... et puis, certains de mes amis aussi sont loin, même si d'autres sont revenus, mais j'ai le sentiment que la structure même de ce groupe d'amis frappadingues est en train d'évoluer. Les liens privilégiés traditionnels au sein de ce groupe ont évolué, certains ont carrément vu leurs courbes s'inverser, heureusement dans le bon sens. Mais les vases communicants, ça n'a pas été inventé parce qu'on était en manque d'expressions incompréhensibles, ça marche toujours. Dans ces cas là, on est heureux pour les gens concernés parce que lorsqu'on les voyait se déchirer, on était malheureux pour eux, mais aussi parce que ça pouvait nuire au groupe, tiraillé parfois entre deux partis, un choix qu'il ne voulait pas faire mais auquel il était parfois difficile d'éviter. Mais on se sent aussi parfois... non pas rejeté, bien sûr, et c'est peut-être le cas mais c'est difficile à admettre parce qu'au fond, c'est faux, mais désorientés. Changer d'itinéraire quand on est habitués aux mêmes routes depuis des années, ça peut perturber. Surtout quand on les aimait bien, ces petites routes pimpantes bordées d'arbres, eux-mêmes peuplés d'oiseaux gazouillant joyeusement...
Je vous ai dis que j'étais enrhumé ? J'ai l'impression que la fièvre est en train de planter ses piquets rouillés dans ma tête là...
Bref, bon la vie change, normal quand on s'approche des 13 000 jours, et qu'on s'apprête à basculer dans la deuxième partie théorique de sa vie. On s'installe, on fait des bébés, tel mon cousin qui a dix ans de moins, on évolue dans son métier... rien de tout ça pour moi, pour l'instant. En même temps c'est pas grave, les chemins balisés ça m'emmerde. Quoi, c'est pas cohérent avec ce que j'ai écris six lignes plus haut ? Non mais de quel droit divin non identifié pourrais-je me soustraire à un des défauts humains les plus répandus qu'il soit, à savoir l'aptitude à cultiver les paradoxes comme d'autres les géraniums ? Ai-je le droit de ne pas être parfait ? Oui ? Ouf, merci bien, sinon j'étais dans une de ses merdes moi...
En début d'année, j'étais motivé. Changer de boulot, déménager, pouvoir recevoir des gens chez moi... un truc simple, mais pas pour moi qui passe mon temps à manger des cacahuètes chez les autres mais qui n'en a jamais servi à personne. Bon, et bien on va reporter toute cette bonne volonté manifestement stérile à l'année prochaine, en espérant cette fois que cela porte ses fruits.
Ce qui est fatiguant, c'est cette sensation, constante, d'être dans les starting-blocks mais d'avoir à faire avec un préposé au coup de feu endormi ou peu concerné par les horaires. J'attends, voilà, c'est ce que je fais de mieux, malgré cet esprit peu patient qui me caractérise. J'ai l'impression qu'il pourrait se passer plein de choses, mais au lieu d'être dans le train qui part, je suis dans celui qui voit les autres partir. Ou, pire, je suis dans la gare sans billet, je vois les destinations sur le tableau remonter une par une, et disparaître les unes après les autres, pour revenir une ou deux heures plus tard. Parce qu'au final, c'est ça la vie, qu'on ne bouge ou pas, on revient toujours à la case départ.
Ça ne me réussi pas d'être malade, c'est officiel. Quitte à divaguer, je préfèrerais presque avoir fumé un pet avant, ça s'en va plus vite qu'un rhume. Ce dernier va probablement encrasser tout mon appareil respiratoire jusqu'au week-end, durant lequel je dois pourtant revoir mes amis nantais après plus de deux putains de bordel de merde de mois. Et mon filleul, aussi. Ah tiens, ça me fait penser qu'il faut que je m'équipe de façon vestimentaire mais aussi que je ponde un texte pas trop religieux mais pas trop mécréant non plus pour le baptême de mon autre filleul, dans 10 jours. Misère... je suis dans un de ces cacas moi !
Allez, je file voir monsieur Nurofen, s'il a de la bonne pour moi.
Je vous laisse
2 commentaires:
Moi je pense que les vases communiquants c'est valable qu'en physique, pas en amitié en tout cas. Au contraire, c'est comme avec les enfants, l'amour ça s'additionne.
Et puis ce qui est génial avec les amis, c'est qu'on les aime jamais pour les mêmes choses, et qu'on le montre pas de la même manière. Y autant de manière d'aimer un ami que de sorte d'amis.
Puis sinon, tu vas voir le mec du starter, tu lui prends son flingue et tu tires toi même le coup de feu de départ !!!
C'est interdit ça, je vais être disqualifié !!
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