mardi 3 janvier 2012

Back from Naoned


Salut à tous,

Me voilà de retour de Nantes, et dans la réalité. Un atterrissage un poil douloureux, surtout après avoir passé une bonne semaine à glander, manger, d'abord avec ma famille puis avec mes amis, qui m'ont permis de rajouter une bonne dose de rigolade à ce cocktail déjà bien savoureux. Promis, dès que je peux (et que j'y pense), j'essaie d'enlever les photos de mon téléphone, et je vous les soumets.

Je crois vous avoir souvent parlé de cette bande d'amis, déjà. Et si vous êtes un habitué de ce blog (et que de toutes façons vous me connaissez forcément, comme tous ceux qui sont dans ce cas), vous connaissez ma fainéantise légendaire, donc je ne vous cacherais pas que je n'irais pas vérifier dans les archives (oui oui, plus de quatre années de posts, on peut appeler ça des archives, désormais, même si ça fait un peu pompeux). Y a de tout dans ce groupe, des parents, des célibataires, des timides, des joyeux, des rigolos, des discrets, des provinciaux... rien à voir avec ces groupes tristes dont tous les membres partagent la même passion ou le même métier. Nous on cause tout le temps, et de tout, à coups de questionnaires par exemplaire. Et on est rarement d'accords. Et après près de 12 années, pour certains d'entre nous, on en découvre encore sur les autres, ce qui est bon signe.

Cette semaine, on aurait bien voulu aller se balader, dans Nantes ou à la Baule (que je ne crois pas connaître, pour ma part), mais le temps, très... local, nous en a empêché. Ou du moins, découragé, parce que ce n'était pas le blizzard non plus. Non, c'était ce petit crachin très britannique qui ne te donne pas l'impression d'affronter des hallebardes, mais qui te trempe néanmoins des pieds à la tête
en l'espace de quelques minutes. Peu engageant quoi, en tous cas moins que les cagnards qu'on avait affronté plusieurs fois au même endroit au printemps et à l'été dernier.

Du coup, on a squatté les canapés, les lits, on a joué à des jeux, on a fait la cuisine et avalé son résultat avec délice, on a joué avec les gosses, beaucoup beaucoup, mais pas assez encore, on a écouté de la musique, dansé, parfois, bref, on a kiffé, c'était bien. Le réveillon en particulier, dont le thème était de se déguiser. Moi j'avais opté, un peu en catastrophe il faut bien le dire, en Hannibal Lecter. Accompagné par mes Tribiens, en quête eux aussi d'accessoires, j'ai pu dénicher le fameux masque ainsi qu'une chaîne factice. Associés à un bas de survèt et un pull, et le tour était joué. Inutile de vous dire que j'ai fais forte impression auprès des gosses... mais aussi des voisins d'en face, à qui on a fait la bise à minuit. Parmi nous, il y avait aussi un(e) vahiné(e), une nonne sexy, un(e) ours(e), un éléphant et d'autres accoutrement des plus divers.

Pour ma part perso qui est la mienne, je n'ai pas vraiment différé du reste du groupe, même si mes humeurs actuelles restent fluctuantes. Je suis un peu le capitaine de pédalo que serait François Hollande si on en croit Jean-Luc Mélenchon, quelqu'un qui subit les éléments plus qu'autre chose, peut-être parce que tant que ça tient... jusqu'à ce qu'une vague emporte tout, et là ça fait mal. Mon humeur, depuis plus de six mois, c'est pareil, elle a des creux inquiétant et des vagues hautes vachement impressionnantes. Une fois de plus, je n'ai pas vraiment réussi à en épargner mes amis, surtout après n'avoir pour ainsi dire pas fermé l’œil de la courte nuit nuit qui relia la dernière journée de 2011 et la première de 2012. Je ne suis pas du matin, je l'ai découvert ce week-end.

J'ai aussi un peu couru, une fois pour être précis. Ça a fait un an en novembre que je me suis mis à courir, j'avais même en tête, vous vous souvenez, le fol espoir de suffisamment m'entraîner pour réussir à courir un marathon au printemps. Mais l'augmentation de la dose m'a montré mes limites de gros trentenaire n'ayant jamais fait de sport de sa vie : j'ai eu un coup de pompe. Et alors qu'il y a encore quelques semaines, il fallait m'attacher pour ne pas aller courir le matin, aujourd'hui j'arrive à trouver un nombre assez édifiant d'excuses bidon pour ne pas y aller, genre j'ai pas mis de musique, alors que je n'en écoute plus en courant depuis un moment (d'ailleurs le fait que je ne fasse plus l'effort de la renouveler est un autre mauvais signe), genre il fait moche (alors que l'an dernier, courir dans la neige ne me gênait nullement), genre je peux le faire demain, etc. Le contre coup parfait, façon bibi. Capable de bonnes choses épatantes, parfois, puis de dégonflements complets. Du grand bibi.

Mais bon voilà, j'ai couru quand même, parce qu'il me reste encore assez d'amour propre pour ne pas complètement arrêter. Même si sans carotte au bout, désormais, c'est plus dur. Je suis allé jusqu'au Château d'Anne de Bretagne, un trajet qui m'a pris dans les 25 minutes, avant de revenir en passant par un (tout) petit parc, pour un tour final d'une heure. Ça m'a quand même fait plaisir parce que j'en ai pas trop chié, et je n'avais pas couru aussi longtemps depuis deux ou trois semaines, comme quoi je n'ai pas tout perdu. Mais je ne suis clairement pas sur la bonne pente... en plus je vais faire un petit foot en salle mercredi, autant dire qu'il vaudrait mieux que je courre au moins une fois cette semaine, histoire de ne pas me retrouver complètement à la ramasse au milieu de parfaits inconnus, qui se demanderont ce que mon pote D. a bien fumé pour ramener un boulet pareil...

Et puis voilà, on est rentré, lundi à 1h du matin, sous une averse, bien parisienne celle-là, qui nous aurait presque fait regretter le crachin nantais. A ce moment là, on aurait d'ailleurs préféré y être, sous le crachin, du moment qu'on était avec nos potes.

Je vous laisse.

1 commentaire:

Suraj a dit…

De bonnes informations ici, je voudrais partager avec vous toute mon expérience en essayant d'obtenir un prêt pour développer mon entreprise de vêtements ici en Malaisie. Il était très difficile pour mon entreprise de tomber à cause de ma petite maladie de courte durée, puis quand j'ai été guéri, j'avais besoin d'un fonds pour le reconstituer pour que je puisse commencer, j'ai donc rencontré M. Benjamin, un consultant consultant en prêts au service de financement Le_Meridian. moi de mon projet d'entreprise et je lui ai dit que j'en possédais déjà un et que j'avais juste besoin d'un prêt de 200 000,00 USD il m'a donné un formulaire à remplir et je l'ai fait aussi il m'a demandé ma pièce d'identité valide dans quelques jours Ils ont fait le transfert et mon prêt a été accordé . Je veux vraiment apprécier l'effort que vous essayez également de faire parvenir à tous ceux qui recherchent un prêt commercial ou d'autres problèmes financiers pour contacter Le_Meridian Funding Service par e-mail: lfdsloans@lemeridianfds.com / lfdsloans@outlook.com Il est également disponible sur WhatsApp Contact: +1 -9893943740.