mardi 10 janvier 2012

Renaissance

Salut à tous,

Samedi a eu lieu un évènement, un truc qui n'arrive probablement que lorsque la Lune, Jupiter, Neptune et Pierre Ménès sont très exactement alignés, genre c'est vraiment très très rare. Une date à marquer d'une pierre blanche, qui prouve que parfois on se désespère trop vite, on baisse les bras, alors que la vie... ok bon je l'abandonne cette phrase, elle sent le pâté.

Bref, j'ai (re)joué au foot.

Enfin ! ENFIN, j'ai touché de mes orteils (enfin, de ma basket, c'était pas Copacabana non plus) le Saint-Graal, la sphère ultime, celle qui fait rêver tant d'êtres humains à travers le monde, le ballon. N'importe quel ballon d'ailleurs, symbole solaire qui fascine tellement qu'à l'époque Maya (ou Inca, je sais jamais), on y jouait déjà, et le perdant se voyait parfois soulagé d'une autre boule, en général surmontée de cheveux et quelques accessoires comme un nez, des oreilles ou des yeux, voyez, rien de grave quoi. La passion du sport fait parfois faire des bêtises.

Mon pote D. m'a convié à une partie de foot en salle, du côté de Roissy, dans une zone industrielle déserte comme la paume de ma main, près de l'A1. Une heure et demie de dépense pure, passée à piquer des sprints, puis à rester une minute les mains sur mes genoux, à tenter de récupérer un peu de souffle... à marquer des buts aussi, j'en ai compté 7 ou 8, plus 3 passes décisives. Pas mal, non ? Vu qu'on était sept, ça fait un bon ratio... j'y ajouterais une bonne vingtaine de courbatures à partir des épaules jusqu'aux pieds. Je les ressens encore, là, pourtant je me suis étiré après... C'est que faire du jogging deux fois par semaine sur un rythme de sénateur, et piquer plusieurs sprints, tirer sur les adducteurs comme un sagouin et frapper dans un ballon, c'est pas vraiment le même type d'effort. Au bout d'un ou deux sprints, j'étais cramé. Sans parler de l'ongle de mon gros orteil droit, à la casse... Je suis bon pour des bains de pieds et des antibios, en attendant que mon ongle tombe, tout bêtement. La passion du sport... tout ça quoi.

Quel kiff, quand même, merde. Le plaisir de marquer un but... réussir à marquer un but. Y a deux ou trois types qui ne veulent pas que t'y arrives, plus un gardien qui prend pas mal de place dans ces buts de gymnase. Et pourtant, t'y arrives, tu plantes. Pour la énième fois t'as tenté ta chance, cette fois c'est pas parti trois mètres à côté, c'est cadré, mais en plus le mec dans les cages n'arrive pas à capter ton tir. Et ça rentre ! C'est un poncif de comparer ça à une jouissance sexuelle, mais comme souvent avec les poncifs, ça a un fond de vérité. Ça explose à l'intérieur... surtout quand il est pas dégueu. Ballon récupéré par D., qui évolue à ce moment-là dans les bois, relance vers moi qui attends devant le but, et bing, sans contrôle, juste d'un mouvement du cou, je marque de la tête, pleine lucarne. Je peux vous dire que des buts de la tête, en salle, y en a pas des masses. Il était beau, mon but.

J'ai envie de recommencer !! Mais avec mon pied-bot, c'est mal barré... le Déambulateur de plomb attendra.

Allez, je vous laisse.

2 commentaires:

Zaza a dit…

Ah mais c'est pas un foot en salle dans une vrai salle de foot en salle !! C'est des buts de hand ? Donc faut un gardien ?

Ah mais obligé on le fait en février !! Même sans ongles !!

Gildas Devos a dit…

C'est une grande salle avec une demi douzaine de terrains, tous entourés de filets, avec des buts pas loin d'avoir la taille de ceux de hand, oui.

J'espère bien qu'on se prévoit ça !