jeudi 16 octobre 2008

L'histoire de mecs


Salut à tous,

Avant-hier, avec mon ami Dam et mon Amour, on est allés voir l'avant-première du Coluche d'Antoine de Caunes, avec François-Xavier Demaison dans le rôle-titre. Ca va, j'ai mis assez de liens là ? Non parce que je peux en mettre plein moi hein, chuis un fou moi, vous savez.

J'aime bien les avant-premières, notamment pour ce qu'ils appellent des "débats" avec l'équipe du film. Là on a eu droit au deux qui ont littéralement écumé tous les plateaux télés et radios depuis deux-trois semaines, De Caunes et Demaison. Je vous montre quelques photos faites par mon Amour...




J'ai bien aimé le film, mais s'il ne prends pas beaucoup de risques dans la réalisation et l'histoire. On a parfois l'impression d'assister à une suite d'évènements, sans fil directeur, un documentaire quoi, sans traîtement véritable. Mais ce qui est fascinant dans ce film, c'est la reconstitution d'une époque que beaucoup se souviennent (des gens plus vieux que moi, ça va de soit) mais qui reste sous-traîtée au cinéma. On a un gros problème, en France, avec les films sur l'histoire contemporaine du pays, alors qu'aux Etats-Unis, après le temps de deuil réglementaire, très court évidemment, les studios se jettent sur le moindre évènement pour en faire quatre ou cinq films. En même temps, on comprends pourquoi : lorsque le film sur Mitterand est sorti en 2004, les critiques des témoins de l'époque, évidemment nombreux, avaient été nombreuses. De même, la famille de Coluche a émis des "réserves" sur le film, sans parler du procès pathétique de Lederman, trois jours avant la sortie. Comme nous l'a dit De Caunes avant-hier, il avait moins de chance de se faire embêter par les contemporains de Napoléon sur Monsieur N.

Ce qui est drôle, c'est qu'un autre film va sortir, presque sur la même époque puisque son action se termine probablement en 1979, c'est Mesrine. Deux films qui traîtent enfin de la période giscardienne, une période de plomb, d'ennui, l'inflation à deux chiffres, Raymond Barre premier ministre... si on ne vivait pas sous le régime que vous savez, ça ferait presque peur... tient ils avaient aussi la crise eux, c'est marrant. Et à l'époque aussi, on encourageait plus les pauvres à faire des économies, que ceux qui ont le pouvoir à s'en servir pour arranger les choses.

En tous cas la... duologie (?) sur Mesrine, il va falloir m'attacher avec du barbelé blindé pour que je n'y aille pas, même si la perspective de voir un film avec Vincent Cassel n'est pas faite pour m'encourager. A chaque fois que je l'entends parler, je me dis qu'il a du en chier pour être acteur, il a vraiment un gros problème d'élocution, assez préjudiciable pour ce métier...

Je vous laisse.