Salut à tous,
Voici le deuxième article de l'excellent blog Paris Sonne le Glas, dédié au PSG. Même s'il est souvent cruel, on sent qu'il n'est pas tenu par des anti-Parisiens primaires, et ça, rien que ça, ça change.
Bonne poilade (ça vous rappellera même peut-être des souvenirs, moi en tous cas ça a été le cas) !
Un dimanche avec beau-papa
29/10/2008 – 8:58
Les millions de lecteurs qui, chaque jour, cliquent compulsivement pour découvrir les nouveaux articles de Paris Sonne le Glas, adressent moult courriers à nos hébergeurs de football et d’eau fraîche pour que soit enfin révélée l’identité des génies qui composent notre équipe. Sans aller jusqu’à exaucer ce vœu (ce qui risquerait de compromettre nos carrières par ailleurs brillantes), il nous est possible de lever le voile sur certains aspects de nos intimités.
Ainsi, sachez tout d’abord que nous sommes jeunes mais déjà respectables, nantis de fortunes colossales issues de nos emplois à la Société Générale, dotés d’un humour ravageur et que, si nos physiques ne sont qu’inégalement agréables, nos virilités conjuguent dimension et vigueur en un équilibre si parfait qu’il fait se pâmer la ménagère. Pourvus de tels attributs, même les plus sots d’entre vous comprendront que, dans nos quêtes matrimoniales, nous n’avons pas récolté les plus moches des guenons : nos compagnes oscillent entre Penelope Cruz et Hale Berry, sauf qu’elles ont renoncé à des carrières prometteuses à la scène ou dans le mannequinat pour mieux nous combler de petits plats mitonnés et de massages relaxants.
Ainsi, par exemple, pour ce qui me concerne, ma chère et tendre a la beauté du soleil irisant la rosée matinale, elle a la douceur du petit koala qui mange, bien calé sur sa branche, un fondant au chocolat. C’est vous dire si elle est un peu chouette.
Ah oui mais quand même, un détail… Elle est marseillaise. Vraie de vraie. Native. Genre elle craint dégun. Les boules.
Mais bon, vous savez ce que c’est, l’amour, la passion, les petits nuages flottants : de notre divergence supporteriale essentielle nous sûmes faire table rase et allâmes main dans la main, Roméo et Juliette modernes se moquant bien fort des guéguerres du Clasico… Ce fut beau.
Oui mais un autre détail : ma chère et tendre, malgré toutes ses qualités, est nantie d’un papa à elle qu’elle aime – oui oui, c’était dans le contrat de vente, page 4 en bas. Un papa marseillais lui aussi, et depuis plus longtemps qu’elle, et plus porté qu’elle sur la chose footballistique – autrement dit : une autre paire de manches.
Clouons néanmoins au sol le malentendu avant qu’il ne prenne son lourd envol de vautour : le papa en question est un homme charmant. Malgré le fait que, manifestement, je couche avec sa fille, il n’a mis que deux ans à répondre à mes bonjours et seulement une année de plus à m’adresser spontanément la parole : je ne sais pas si Dieu me donnera un jour une fille, mais, si c’était le cas, ça m’étonnerait que je sois aussi avenant avec mon futur gendre… Faut quand même pas déconner.
Le temps passant, mon beau-papa et moi développâmes cette saine complicité masculine faite d’amour de l’apéro, de goût pour le saucisson et la bière fraîche bue, les stores baissés, devant l’Euro, pendant que les femmes piaillent en cuisine. Nous accompagnâmes ainsi de soupirs et de jugements péremptoires le calvaire des Bleus en Suisse, ravis d’être en terrain neutre sans une rivalité parisiano-marseillaise pour troubler notre quiétude.
Et puis les jours filent, les mois se succèdent, et l’on s’éloigne du havre de l’Euro pour se rapprocher du 26 octobre, la date fatidique, celle où les clubs de nos ventricules vont se conter fleurette. Durant le dîner, nous faisons durer le paisible armistice : nous parlons astrophysique, cueillette des olives et romans policiers italiens. Mais par deux fois, tout de même, je surprends beau-papa à regarder sa montre… C’est que l’heure approche, il faut passer au salon télé.
20h58 : Bien calés sur le canapé, nous découvrons la composition des équipes. Décidé à être gentleman, beau-papa déclare tout de go :
- Oh la ! C’est un OM bien défensif alors que Paris fait preuve d’une volonté offensive plaisante ! Bravo à Paul Le Guen !
Je m’empresse de tempérer :
- Certes, certes, mais c’est l’animation qui compte… Il ne sert en rien d’empiler les attaquants.
21h01 : Bourillon découpe Niang sitôt le coup d’envoi donné. Soucieux de montrer mon objectivité, je m’écrie :
- Oh mais ça va pas ! Ca mérite le jaune, ça !
Beau-papa apprécie mon fair-play et ne souhaite pas être en reste :
- Y a faute, mais Niang en rajoute beaucoup, quand même.
21h04 : Marseille enchaîne les corners et Taïwo frappe de peu à côté. J’ai un spasme du bras gauche et dissimule mon cri de peur en une quinte de toux fort artificielle… Beau-papa tente de cacher son petit sourire et se care confortablement dans le canapé en prévision de la bonne soirée qu’il va passer.
21h09 : Le PSG obtient un corner et je vois beau-papa s’agiter un peu nerveusement. Je le rassure :
- Oh, pas d’inquiétude, c’est Rothen qui le tire… Il ne dépassera pas le premier poteau.
21h10 : Le corner est superbement tiré et Hoareau marque d’une tête puissante. Beau-papa laisse échapper :
- Putain c’est pas vrai !
Puis il se tourne vers moi et je sens bien qu’il se retient d’ajouter « c’est agréable de voir le match avec un connaisseur ». Je regarde ma chaussure gauche en me répétant in peto « yes ! yes ! YES ! ».
21h21 : Sur un centre anodin de l’OM, Bourillon enlève subtilement le ballon des gants d’un Landreau en mode Grégorini. Niang marque dans le but vide. Je me prends la tête dans les mains. Beau-papa retrouve le sourire et dit :
- Ah ben tiens ! Je me demandais pourquoi Mandanda avait piqué la place de Landreau en équipe de France, je comprends mieux… Et le Bourillon, là… pas mal ! Il ferait une belle charnière centrale avec Méxès.
Je trouve ça assez mesquin et préfère garder un silence digne.
21h30 : Kaboré, déjà auteur de plusieurs fautes, commet un attentat sur Armand. Je tape sur le canapé en criant :
- Et c’est reparti ! Comme à la grande époque !
- Excuse-moi mon petit, ironise beau-papa, pour toi la grande époque c’est celle de Skoblar et Magnusson ou celle de Papin et Waddle ?
- C’est celle de Mozer et Di Meco.
21h44 : La domination marseillaise est totale, et beau-papa enrage qu’elle ne se concrétise pas à la marque. Puis Valbuena double la mise, et beau-papa serre un point rageur tandis que je m’enfonce dans le canapé. Il se tourne vers moi avec un sourire jusqu’aux oreilles :
- Allez mon petit, c’est pas grave… Vous vous rattraperez mercredi contre Toulouse… Quant à nous, t’as vu ? On est leaders du championnat !
- Ah ouais, pas mal… Vous avez qu’à demander à la LFP de considérer ça comme un titre, ça vous re-débloquera votre palmarès.
21h49 : C’est la mi-temps, on va se rechercher une bière. Les femmes nous demandent si c’est un beau match.
- Très beau, fait beau-papa.
- Bof, pas trop mal, je réponds.
22h01 : Violent tacle de Hoareau sur Cheyrou.
- Et c’est nous qui sommes brutaux ! s’exclame beau-papa.
- Peut-être mais nous on prend les cartons quand on les mérite, c’est pas le cas de tout le monde.
Non mais. Pour cette seconde mi-temps, je vais muscler mon jeu, ça suffit de me faire bouffer dans les duels.
22h08 : Egalisation de Luyindula. Beau-papa s’emporte à la vue du ralenti :
- Oh mais oh, le quatrième arbitre il retient Hilton par la manche pour l’empêcher de rentrer ! Mais c’est pas vrai, il a été acheté ou quoi ?
- Ah non cher beau-papa, les enveloppes dans les jardins, c’est pas nous.
22h21 : A la lutte avec Camara, Niang s’effondre dans la surface parisienne. Beau-papa se lève :
- Et là, y a pas pénalty, peut-être ?
- Non je crois pas.
- Eh ben moi je crois que si.
- Eh ben moi je crois que non.
- Eh ben peut-être qu’à Paris on joue avec des règles différentes, mais moi je crois que si.
Restons calmes, c’est beau-papa, restons calmes, c’est beau-papa.
22h25 : La reprise de Cheyrou se fracasse sur la barre transversale de Landreau. Beau-papa s’enthousiasme :
- Oh purée quelle mine ! On aurait dit une frappe à la Sauzée, tu te souviens mon petit ?
- Sauzée, Sauzée… C’était quand vous gagniez des titres, ça ?
- Eh beh oui !
- Ah désolé, je me souviens pas… J’étais trop jeune.
22h33 : Coup franc de Rothen, Hoareau rate la balle, Mandanda se déchire, but. Beau-papa met un grand coup de poing dans le mur. Je me hasarde :
- Le Mandanda, là… C’est pas déjà lui qui était dans les buts pour Autriche-France ? Ah c’est sûr, on comprend vraiment bien pourquoi il a remplacé Landreau.
22h38 : Magnifique contre du PSG conclu victorieusement par Hoareau. Beau-papa ne dit rien, se lève, rajuste sa chemise, et sort sur la terrasse… Il s’allume un cigare. Je me mets au milieu du canapé, bras étendus, bière à la main.
Etonnée par la sortie de son père, ma belle gazelle vient aux nouvelles :
- Il est fini le match ?
- Non… Enfin, oui, mais non…
- Alors qu’est-ce qu’il se passe ?
- Mais rien mon amour, tout va bien… C’était une très bonne soirée… Et tu sais quoi ? J’aime vraiment beaucoup ton papa… C’est très agréable de regarder le foot avec lui.
Bonne poilade (ça vous rappellera même peut-être des souvenirs, moi en tous cas ça a été le cas) !
Un dimanche avec beau-papa
29/10/2008 – 8:58
Les millions de lecteurs qui, chaque jour, cliquent compulsivement pour découvrir les nouveaux articles de Paris Sonne le Glas, adressent moult courriers à nos hébergeurs de football et d’eau fraîche pour que soit enfin révélée l’identité des génies qui composent notre équipe. Sans aller jusqu’à exaucer ce vœu (ce qui risquerait de compromettre nos carrières par ailleurs brillantes), il nous est possible de lever le voile sur certains aspects de nos intimités.
Ainsi, sachez tout d’abord que nous sommes jeunes mais déjà respectables, nantis de fortunes colossales issues de nos emplois à la Société Générale, dotés d’un humour ravageur et que, si nos physiques ne sont qu’inégalement agréables, nos virilités conjuguent dimension et vigueur en un équilibre si parfait qu’il fait se pâmer la ménagère. Pourvus de tels attributs, même les plus sots d’entre vous comprendront que, dans nos quêtes matrimoniales, nous n’avons pas récolté les plus moches des guenons : nos compagnes oscillent entre Penelope Cruz et Hale Berry, sauf qu’elles ont renoncé à des carrières prometteuses à la scène ou dans le mannequinat pour mieux nous combler de petits plats mitonnés et de massages relaxants.
Ainsi, par exemple, pour ce qui me concerne, ma chère et tendre a la beauté du soleil irisant la rosée matinale, elle a la douceur du petit koala qui mange, bien calé sur sa branche, un fondant au chocolat. C’est vous dire si elle est un peu chouette.
Ah oui mais quand même, un détail… Elle est marseillaise. Vraie de vraie. Native. Genre elle craint dégun. Les boules.
Mais bon, vous savez ce que c’est, l’amour, la passion, les petits nuages flottants : de notre divergence supporteriale essentielle nous sûmes faire table rase et allâmes main dans la main, Roméo et Juliette modernes se moquant bien fort des guéguerres du Clasico… Ce fut beau.
Oui mais un autre détail : ma chère et tendre, malgré toutes ses qualités, est nantie d’un papa à elle qu’elle aime – oui oui, c’était dans le contrat de vente, page 4 en bas. Un papa marseillais lui aussi, et depuis plus longtemps qu’elle, et plus porté qu’elle sur la chose footballistique – autrement dit : une autre paire de manches.
Clouons néanmoins au sol le malentendu avant qu’il ne prenne son lourd envol de vautour : le papa en question est un homme charmant. Malgré le fait que, manifestement, je couche avec sa fille, il n’a mis que deux ans à répondre à mes bonjours et seulement une année de plus à m’adresser spontanément la parole : je ne sais pas si Dieu me donnera un jour une fille, mais, si c’était le cas, ça m’étonnerait que je sois aussi avenant avec mon futur gendre… Faut quand même pas déconner.
Le temps passant, mon beau-papa et moi développâmes cette saine complicité masculine faite d’amour de l’apéro, de goût pour le saucisson et la bière fraîche bue, les stores baissés, devant l’Euro, pendant que les femmes piaillent en cuisine. Nous accompagnâmes ainsi de soupirs et de jugements péremptoires le calvaire des Bleus en Suisse, ravis d’être en terrain neutre sans une rivalité parisiano-marseillaise pour troubler notre quiétude.
Et puis les jours filent, les mois se succèdent, et l’on s’éloigne du havre de l’Euro pour se rapprocher du 26 octobre, la date fatidique, celle où les clubs de nos ventricules vont se conter fleurette. Durant le dîner, nous faisons durer le paisible armistice : nous parlons astrophysique, cueillette des olives et romans policiers italiens. Mais par deux fois, tout de même, je surprends beau-papa à regarder sa montre… C’est que l’heure approche, il faut passer au salon télé.
20h58 : Bien calés sur le canapé, nous découvrons la composition des équipes. Décidé à être gentleman, beau-papa déclare tout de go :
- Oh la ! C’est un OM bien défensif alors que Paris fait preuve d’une volonté offensive plaisante ! Bravo à Paul Le Guen !
Je m’empresse de tempérer :
- Certes, certes, mais c’est l’animation qui compte… Il ne sert en rien d’empiler les attaquants.
21h01 : Bourillon découpe Niang sitôt le coup d’envoi donné. Soucieux de montrer mon objectivité, je m’écrie :
- Oh mais ça va pas ! Ca mérite le jaune, ça !
Beau-papa apprécie mon fair-play et ne souhaite pas être en reste :
- Y a faute, mais Niang en rajoute beaucoup, quand même.
21h04 : Marseille enchaîne les corners et Taïwo frappe de peu à côté. J’ai un spasme du bras gauche et dissimule mon cri de peur en une quinte de toux fort artificielle… Beau-papa tente de cacher son petit sourire et se care confortablement dans le canapé en prévision de la bonne soirée qu’il va passer.
21h09 : Le PSG obtient un corner et je vois beau-papa s’agiter un peu nerveusement. Je le rassure :
- Oh, pas d’inquiétude, c’est Rothen qui le tire… Il ne dépassera pas le premier poteau.
21h10 : Le corner est superbement tiré et Hoareau marque d’une tête puissante. Beau-papa laisse échapper :
- Putain c’est pas vrai !
Puis il se tourne vers moi et je sens bien qu’il se retient d’ajouter « c’est agréable de voir le match avec un connaisseur ». Je regarde ma chaussure gauche en me répétant in peto « yes ! yes ! YES ! ».
21h21 : Sur un centre anodin de l’OM, Bourillon enlève subtilement le ballon des gants d’un Landreau en mode Grégorini. Niang marque dans le but vide. Je me prends la tête dans les mains. Beau-papa retrouve le sourire et dit :
- Ah ben tiens ! Je me demandais pourquoi Mandanda avait piqué la place de Landreau en équipe de France, je comprends mieux… Et le Bourillon, là… pas mal ! Il ferait une belle charnière centrale avec Méxès.
Je trouve ça assez mesquin et préfère garder un silence digne.
21h30 : Kaboré, déjà auteur de plusieurs fautes, commet un attentat sur Armand. Je tape sur le canapé en criant :
- Et c’est reparti ! Comme à la grande époque !
- Excuse-moi mon petit, ironise beau-papa, pour toi la grande époque c’est celle de Skoblar et Magnusson ou celle de Papin et Waddle ?
- C’est celle de Mozer et Di Meco.
21h44 : La domination marseillaise est totale, et beau-papa enrage qu’elle ne se concrétise pas à la marque. Puis Valbuena double la mise, et beau-papa serre un point rageur tandis que je m’enfonce dans le canapé. Il se tourne vers moi avec un sourire jusqu’aux oreilles :
- Allez mon petit, c’est pas grave… Vous vous rattraperez mercredi contre Toulouse… Quant à nous, t’as vu ? On est leaders du championnat !
- Ah ouais, pas mal… Vous avez qu’à demander à la LFP de considérer ça comme un titre, ça vous re-débloquera votre palmarès.
21h49 : C’est la mi-temps, on va se rechercher une bière. Les femmes nous demandent si c’est un beau match.
- Très beau, fait beau-papa.
- Bof, pas trop mal, je réponds.
22h01 : Violent tacle de Hoareau sur Cheyrou.
- Et c’est nous qui sommes brutaux ! s’exclame beau-papa.
- Peut-être mais nous on prend les cartons quand on les mérite, c’est pas le cas de tout le monde.
Non mais. Pour cette seconde mi-temps, je vais muscler mon jeu, ça suffit de me faire bouffer dans les duels.
22h08 : Egalisation de Luyindula. Beau-papa s’emporte à la vue du ralenti :
- Oh mais oh, le quatrième arbitre il retient Hilton par la manche pour l’empêcher de rentrer ! Mais c’est pas vrai, il a été acheté ou quoi ?
- Ah non cher beau-papa, les enveloppes dans les jardins, c’est pas nous.
22h21 : A la lutte avec Camara, Niang s’effondre dans la surface parisienne. Beau-papa se lève :
- Et là, y a pas pénalty, peut-être ?
- Non je crois pas.
- Eh ben moi je crois que si.
- Eh ben moi je crois que non.
- Eh ben peut-être qu’à Paris on joue avec des règles différentes, mais moi je crois que si.
Restons calmes, c’est beau-papa, restons calmes, c’est beau-papa.
22h25 : La reprise de Cheyrou se fracasse sur la barre transversale de Landreau. Beau-papa s’enthousiasme :
- Oh purée quelle mine ! On aurait dit une frappe à la Sauzée, tu te souviens mon petit ?
- Sauzée, Sauzée… C’était quand vous gagniez des titres, ça ?
- Eh beh oui !
- Ah désolé, je me souviens pas… J’étais trop jeune.
22h33 : Coup franc de Rothen, Hoareau rate la balle, Mandanda se déchire, but. Beau-papa met un grand coup de poing dans le mur. Je me hasarde :
- Le Mandanda, là… C’est pas déjà lui qui était dans les buts pour Autriche-France ? Ah c’est sûr, on comprend vraiment bien pourquoi il a remplacé Landreau.
22h38 : Magnifique contre du PSG conclu victorieusement par Hoareau. Beau-papa ne dit rien, se lève, rajuste sa chemise, et sort sur la terrasse… Il s’allume un cigare. Je me mets au milieu du canapé, bras étendus, bière à la main.
Etonnée par la sortie de son père, ma belle gazelle vient aux nouvelles :
- Il est fini le match ?
- Non… Enfin, oui, mais non…
- Alors qu’est-ce qu’il se passe ?
- Mais rien mon amour, tout va bien… C’était une très bonne soirée… Et tu sais quoi ? J’aime vraiment beaucoup ton papa… C’est très agréable de regarder le foot avec lui.
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