Salut à tous,
Tout a une fin, tout est éphémère et destiné à la poussière, même Jack. En tous cas 24 l'est, même si un film est, paraît-il, prévu pour véritablement fermer la porte sur huit saisons de dingue.
Je vais essayer de sortir aucun spoiler, de ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ont suivi cette série révolutionnaire, comme moi. Elle s'est terminée lundi soir, sur une fin... que je ne commenterais pas :p Simplement, je dois dire que ça va me manquer, même si j'ai bien l'intention de me mater d'anciennes saisons, pas la première, que je connais littéralement par cœur, mais les autres, comme la troisième ou les deux dernières, qui sortent du lot.
En dix ans, en huit jours, en 192 heures, Jack a pris un joli coup dans la gueule. Faut dire que de jeune quadra, il est passé au quinqua, et Kiefer Sutherland a quand même éclusé suffisamment d'alcool et passé de jours en prison pour avoir le visage qui ne tient plus debout tout seul. Ca tombe bien, son personnage n'est pas sensé avoir une vie pimpante. Tout ce qui a des seins, de jolies jambes et a le malheur de s'approcher de lui n'est pas assuré de terminer la saison en bon état, en général. Sa vie privée est donc le plus souvent réduite au minimum, et presque toujours menacée.
Depuis le début de la quatrième saison, Jack bosse par ailleurs pour la CTU - sauf dans la 7... quoique - mais pour rendre service, il n'y est plus officiellement. A chaque fois, depuis cinq saisons, il se retrouve presque par hasard embarqué dans des affaires qui auraient à chaque fois mal terminée s'il ne s'en était pas mêlé.
J'en ai déjà parlé ici, mais son mode opératoire a évidemment fait débat, jusque dans la série même. Torture, pas torture ? La saison 7 a amorcé un tournant, avec à la fin une véritable prise de conscience de Jack à ce sujet. N'empêche, je ne vois pas comment il aurait pu obtenir certaines choses sans une petite balle dans le genou ou un doigt légèrement broyé... Je ne vous dirais pas comment ce thème est abordé dans la 8e saison, bien que ça me démange prodigieusement...
Cette saison 8, justement, a été à la hauteur, même si la 7 fut plus dense, grâce à l'apport du personnage de Tony, qui virevoltait sans cesse entre le bien et le mal. Là, la saison est surtout sauvée par son troisième tiers, littéralement subjuguant. Pour la fin, les scénaristes se sont lâché, et on est scotché, bavant notre impatience toutes les semaines.
Je vais devoir me rattraper sur Lost, dont j'ai perdu le fil lors de la 4e saison, et qui vient aussi de se terminer. Ensuite, je sais pas... j'ai bien envie de me mettre à Dexter. Mais j'ai des doutes sur le fait que je pourrais un jour retrouver l'hallucinante adrénaline de 24...
Je vous laisse.
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