dimanche 2 mai 2010

I got a feeling


Salut à tous,

Dimanche soir. En principe, j'en ai encore pour 17 minutes de boulot, mais au fond j'ai plus rien à faire. Oh bien, sûr, dans ce boulot y a toujours des trucs à faire, mais je vais pas me lancer dans une journée de championnat turc 2003/04 maintenant... Alors bon, voilà, c'est pour ces samedis soirs où y a tellement de compos à rentrer que je fini à 1 heure du mat. En tous cas, ma conscience sur se coup le vit pas mal, merci pour elle.

En revanche j'ai pris un coup dans la gueule en regardant mon agenda, je croyais que j'étais de repos demain, alors que c'est mardi... c'est moche.

Hier, je suis allé au Stade de France avec mon pote Z., assister à la finale de la Coupe de France. J'avais déjà assisté à la dernière du PSG, en 2006, contre Marseille, mais là, rien à voir : autant, en 2006, le stade était divisé en deux et rempli d'une ambiance exceptionnelle, autant là c'était un match de championnat, mais multiplié par deux : 70 000 Parisiens contre 8 000 Monégasques. En même temps, faut les trouver, les Monégasques... Lacombe a voulu expliquer la défaite de son équipe par le déséquilibre populaire, mais Monaco est l'équipe qui réussit le mieux au Parc des Princes, avec carrément un bilan positif, à l'image de sa victoire au Parce cette année (0-1). Donc bon...

Sur le terrain, Paris m'a vraiment fait plaisir. Enfin ça se voyait pas sur le moment, parce que j'étais tendu comme le string de Guy Carlier. Le problème avec le PSG, qui est une des rares équipes de Ligue 1 à jouer avec deux vraies pointes, comme Lorient ou Saint-Étienne, c'est à la fois cette capacité à se créer des occasions, à la fois la maladresse des attaquants parisiens (25 buts pour Erding et Hoarau cette saison, tout de même), et la faculté des gardiens adverses à se transformer en Gordon Banks contre eux. Une fois de plus hier, Paris a dominé, s'est créé plus d'occasions, mais pour une fois, la plus mauvaise équipe de Ligue 1 dans le dernier quart d'heure (- 9 points) n'a pas craqué après avoir dominé.

Erding, le meilleur buteur du club, a montré encore une fois pourquoi il était : il a cette faculté incroyable à se démarquer, à être toujours bien placé, sur tous les ballons, en plus d'une vitesse et d'une puissance assez impressionnantes pour son âge (23 ans). Mais il doit encore soigner la finition, ce qui est un peu logique pour son âge. Il doit tranquillement mettre 2 ou 3 buts hier, avec un peu de réussite. Un mec que j'ai découvert un soir de live glauque, à mes débuts en 2005, quand je commentais des Ajaccio-Sochaux. Le gamin avait 17 ans, disputait les dernières minutes du match, ses premières en Ligue 1, et avait marqué le seul but du match pour les Lionceaux.

Son compère en attaque, Guillaume Hoarau, revient bien après une année 2009 pourrie par les blessures. Un grand escogriffe toujours très calme, cool, qui marque beaucoup, est un pivot parfait pour Erding, et qui a en plus la particularité d'être un super défenseur sur coups de pied arrêtés défensifs. Je l'ai trouvé très bon, en plus de son but, mais apparemment j'ai été le seul... bizarre.

Paris, hier, a également pu compter sur quelques joueurs en grande forme : Claude Makelele, 37 ans, impérial au milieu, notamment en première mi-temps où il n'a pas perdu un ballon et toujours vers l'avant, et Christophe Jallet, joueur de club idéal, irréprochable, pas une gueule de star avec sa coupe de dégarni qui ne s'assume pas, et cette polyvalence qui lui permet d'être très bon en latéral droit, milieu droit, voire en défenseur central ! Un mec qui, il y a quelques années, jouait en National, à Niort, avant d'être découvert par Lorient. Notre meilleur passeur cette saison, lui que personne n'imaginait titulaire dans cette équipe. Mais comme Vincent Guérin à la grande époque, il joue tous les matches. Un gars comme on les aime à Paris.

Et puis derrière, y a Mamadou Sakho, un monstre physique de 20 ans, auteur d'un match défensif de mammouth, notamment face à Moussa Maazou quand ce dernier, unique joueur professionnel nigerien au monde, est entré en jeu. Il faut juste qu'il progresse dans la relance, son point faible. mais quel client ! Et surtout, il est formé au club, et ça... je rêve toujours d'une équipe type où deux ou trois joueurs seraient formés au club, à l'image de tous les grands clubs européens.

Bref, une équipe qui, si elle avait notamment pu compter sur son duo d'attaque toute la saison, aurait peut-être pu faire mieux en championnat, et qui retrouvera l'Europe l'année prochaine. Et ça, vraiment, vraiment, ça me fait plaisir. S'ils passent le premier tour, j'irais bien les voir. C'est marrant, parce que le PSG gagne une coupe toutes les années paires depuis 2004, et a disputé toutes les finales des éditions paires, depuis 2004 toujours, avec la défaite contre Lyon en 2008 ! Riez pas, mais c'est le club français le plus titré des années 2000, après Lyon... oui oui.

Je vous laisse !

Aucun commentaire: