samedi 24 juillet 2010

Lachaise entre deux pauses


Salut à tous,


Cette semaine, contrairement d'habitude, je n'ai bossé qu'à mon taf. Ce que je veux dire, c'est que souvent je travaille de chez moi, le soir en l'occurrence. Mais là cette semaine, pauvreté de l'actu oblige, j'ai fais que du 10-19. Avec huit heures demain en rab, mais de chez moi, faut pas déconner.

A midi, contrairement à jeudi, où j'en ai profité pour taper ce post et faire quelques parties de Mah-Jong sur Facebook, je suis allé me balader dans un quartier où je travaille depuis plus de deux ans et demi, déjà, mais que je connais très mal. Et bien, je vous donne un scoop dont vous ferez ce que vous voudrez : y a pas grand-chose à voir de ce côté ci du Père Lachaise. Pas plus que de l'autre côté, en tous cas.

Enfin si, de l'autre côté y a quelques bars sympas, des boutiques de livre, où j'ai glané mercredi "le dernier jour d'un condamné", de Hugo. Sinon, ce n'est pas plus intéressant, sauf si on va vers la rue d'Oberkampf ou la place de la République. En fait, le clou de ce quartier du Père Lachaise, c'est le Père Lachaise.

Les fois où j'y étais allé avant de travailler ici, ce qui m'avait marqué à l'époque c'est le fait qu'on entendait quasiment plus le bruit de la ville une fois bien entré dans le cimetière. Il est tellement immense... Hier, je l'ai traversé en travers pour aller voir le mur des Fédérés, le long duquel 147 Communards ont été fusillés à la fin de la Commune. Comme souvent en foulant un sol chargé d'Histoire, j'ai comme ressenti la présence, la souffrance de ces gens qui sont morts à une époque où il y avait encore des Révolutions, et où on les réprimait dans le sang. Ce fut la dernière en France dans ce cas, si l'on excepte bien sûr la Libération de Paris.
L'endroit ne paie pas de mine, et c'est tant mieux, car ça aurait fait vulgaire. Il fallait non pas que ce soit neutre, mais pas que ce soir criard non plus, contrairement aux tombes de dignitaires du Parti Communiste qui se sont fait enterrer en face du mur, comme Maurice Thorez. Il y a aussi une fausse tombe pour George Marchais, qui repose pourtant à Champigny-sur-Marne...

Bon, une fois que j'ai vu ça, le reste m'intéresse moins, sachant que j'ai déjà vu les tombes de Jim Morrisson, Yves Montand, Balzac ou du Maréchal Ney. La tombe du soldat inconnu... belge, également.

Ah il me reste celles de Bashung et Desproges à voir, à la rigueur. Mais eux ne sont pas morts là-bas, leur présence historique est donc relative. A priori, visiter une tombe, c'est la façon la moins intéressante de connaître un artiste... à noter que j'ai aussi vu celle d'un dénommé Allan Kardec, "Fondateur de la doctrine du spiritisme et auteur du Livre des esprits", d'après le site de la Ville de Paris, et qui a un... footballeur comme homonyme ! Sont fous ces Brésiliens. A quand un Gilbert Bourdin avant-centre de Flamengo ?

Je vous laisse.

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