mercredi 3 juin 2009

La Loupe à la loupe


Salut à tous,


Il y a deux jours, je rentrais d'un WE entre amis, que j'avais annoncé récemment ici même. Pour être tout à fait honnête, je me suis régalé. D'abord, ça s'est particulièrement bien passé avec mes amis, qui partagent avec moi un caractère de cochon, et avec qui ça peut parfois être orageux. Mais en WE, c'est rarement le cas, et ça s'est confirmé.

On a profité de l'ascension pour se faire un WE de 3 jours, vu qu'on en avait un peu marre de ces WE ou on arrivait le vendredi soir, on s'amusait le samedi et on rangeait le dimanche. Bilan : une seule vraie journée de tranquillité, avant un retour frusté au boulot. Là, on avait un jour de plus, et piouf... ça change vraiment tout. J'ai limite eu l'impression d'être en vacances, c'était troublant. Même si je n'ai pas beaucoup dormi - mais si j'allais en WE pour dormir, autant rester dans un lit auquel mon dos est habitué, c'est-à-dire le mien - je me suis vraiment ressourcé. J'avais vraiment, vraiment, besoin de partir.

Pourtant, on n'est pas partis loin. Un peu plus que d'habitude, quand même : on était à 8,5 kilomètres (j'ai pu compter, j'ai du faire l'aller retour cinq fois minimum) de La Loupe, une petite ville coincée entre trois régions : le Centre, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, une commune du Perche, qui fournit le pays en chevaux particulièrement robustes. Un de ces coins de France qui ne sont pas identifiables, à part que c'est en France : ce n'est pas Normand, ce n'est pas des Pays de la Loire, c'est pas le sud, c'est pas le nord... c'est la France, avec ses champs, ses collines et ses rond-points. Ca pourrait se situer en Bourgogne, par exemple, qu'on n'y verrait aucune différence.

On a eu un temps, mes aïeux... de malade. Il a fallut attendre le dimanche pour apercevoir les premiers nuages. Mais il ne faisait pas trop chaud non plus (si ce n'est dans la maison, petite mais coquette, et très - trop ? - moderne, notamment dans ses équipements) grâce à un vent à retourner sa veste à Besancenot. Le jardin ou nous traînions quasiment 24h/24 était pourtant entouré de hautes haies, qui ne nous protégeait pourtant pas du vent. Pas plus mal, on aura le temps de suffoquer au mois d'août. Moi je cherchais surtout les ombres, fuyant le soleil et ses rayons assassins.

On a beaucoup joué, un peu trop mangé - mais c'était bon, bordel, on s'est fait des tartes, des gâteaux, des hamburgers... quel pied -, pas trop balladé - c'est la campagne quoi, on commence à connaître - et on est tous rentrés harassés chez nous lundi soir (sauf mon Amour, coincée au boulot et contrainte de rentrer le dimanche... salaud de patron, on aura ta peau). Harassés, mais requinqués pour la dernière ligne droite avant les vacances.

Je vous laisse

3 commentaires:

Manue a dit…

C'était le weekend de la pentecôte !! Et oui, top weekend :D

Gildas Devos a dit…

Ascension, pentecôte... kif kif :p

Mona a dit…

Sympa ton résumé