lundi 22 juin 2009

L'été une fois


Ohlàlà, mais que de négligence... quatre jours sans poster ici, ça commence sérieusement à ressembler à un début de traversée du désert, inconcevable que je puisse accepter ça.

Bonjour à tous, au fait.

Le pire, c'est que j'ai souvent des idées, mais pas toujours la possibilité de les lâcher ici, hop ça paraît tellement simple quand j'ai mon clavier à portée de main et quelques minutes de liberté pour l'utiliser.

Et pourtant, vous aimez tant que je joue mon rabat-joie. Pas vrai, hein, pas vrai ? Ok, pas vrai, bon ben tant pis, je le fais quand même. J'arrive pas à me faire à l'idée d'un blog des bonnes nouvelles, qui ne sont de toutes façons pas légion. Ou alors je suis trop sombre pour ça. Ou alors je fais du remplissage, en ce moment même.

J'aime pas l'été. Enfin si, j'aime quand même un peu ça, faudrait vraiment être idiot, ou vivre en plein milieu du Sahara, pour ne pas aimer l'été, la saison qui émoustille les phéromones et raccourcir les tissus féminins (ou masculins d'ailleurs, mais pas sûr que beaucoup de filles fantasment sur les chaussettes que mon vieux short en toile laissent à la vue de tous... en fait, ça doit dépendre de ce qu'il y a entre les deux). En fait, c'est en comparaison avec les autres saisons que je n'aime pas l'été.

C'est plus particulièrement pendant l'été que je n'ai qu'une hâte, c'est qu'on soit le 21 septembre, et qu'il fasse soudainement moins chaud. C'est la chaleur, qui m'étouffe et me fait suer à grosses gouttes, que je fuis pendant ces trois mois infernaux. Ainsi que ce foutu soleil, si vertical et implacable, et qui m'empêche de rester plus de cinq minutes sous son égide sous peine d'avoir la peau brulée, et d'être condamné à rester à l'ombre le reste du temps. C'est juste invivable. En plus, une fois sur deux il n'y a pas de football l'été. C'est juste pas possible.

D'accord, il y a les vacances, qui vont durer trois semaines sur 12, ce n'est pas anecdotique, mais pas loin quand même. Il y a le moral qui remonte, parce que la verdure éclate, le soleil illumine tout et les filles sont belles (et les dieux sont ravis), surtout à Paris. Difficile de trouver plus beau qu'une avenue de Paris bordée d'arbres verdoyants. Mais c'est limite si je n'en profite pas. Je souffle, je sue, j'ai chaud, je dégouline, je cherche l'ombre tel un vampire qui aurait mal réglé son réveil. Ma peau normando-bretonne héritée de ma branche maternelle me trahit chaque jour estival un peu trop clément, et me rend encore plus associal auprès des adorateurs du bronzage que d'habitude.

L'hiver, ça caille, on a le nez qui coule et on déprime, mais au moins je peux sortir de chez moi, je respire, et si j'enlève mon bonnet mon crâne ne se transforme pas en sol marsien. Et le printemps et l'automne sont autrement plus romantiques.



Bon, malgré tout, l'été m'a offert en son premier jour une balade vraiment sympa dans les rues bondées et riches en fumée de merguez de Montmartre. Zouk, électro, chanson réaliste... et mon Amour pour danser, et des amis pour rigoler. C'était bien ! Voilà, ça c'est positif, pas vrai ? Bon !

Je vous laisse.

2 commentaires:

Mona a dit…

C'était au pas de course votre balade !

Gildas Devos a dit…

On avait faim, on recherchait un resto :p