mercredi 15 juillet 2009

Las, de glace


Salut à tous,

Cette semaine, j'ai vu "l"Age de Glace 3". On devait voir - enfin - Millenium, mais on est arrivés un peu juste, alors on est allé voir ça d'abord, en se disant qu'on enchaînerait avec le film made in Ikea après. Finalement on n'a pas eu le courage, on est rentré se caliner à la place...

Faut dire qu'on avait assisté à une vraie purge. C'est vrai que je ne suis pas un fan de ces dessins animés de ce style, hérités de Disney. Comme je suis insensible à la technique et autre technologie, et que, même gosse, je n'aimais pas ce côté culcul, ces bons sentiments et toute cette bonne morale gerbante, j'ai toujours eu du mal à aller voir tout ça au cinéma. J'avais cependant adoré Wall-e, parce que c'est une vraie fable écologique, c'est extrêmement poëtique et en plus, c'est hilarant et magnifique. Donc, pourquoi pas l'Age de glace 3 ? Surtout que les deux premiers avaient été plutôt honnêtes.

Mais là, j'ai complètement décroché. Tu vois tous les trucs arriver à des kilomètres, le scenario est complètement rachitique et en plus, c'est d'une culculterie sans nom. Comme dans Shrek 3, le héros devient père. Il est forcément couillon, il sait pas comment faire, contrairement à la femme qui est évidemment infiniment supérieure, à tous les niveaux. Quand le gamin nait, il est évidemment adorable, avec des rires de bébés sortis tout droit des pubs Pampers, et des grands yeux de mangas. Pas de pleurs, pas de pipi caca... non, juste un bébé sorti d'une fleur, ou tombé d'un nuage, faut voir. Magnifique.

Toutes les recettes Disney (même si c'est pas un Disney, ils ont quand même tout récupéré parce que depuis 70 ans, Disney ça marche) sont présentes. Pas de choses choquantes : quand le gentil tigre Diego poursuit une antilope pour manger, il la rattrape pas. Du coup, il va devoir encore aller au grec du coin, j'imagine, vu qu'il n'a jamais du attraper une antilope de sa vie. Ce même tigre, qui en début de film revendique son droit à une vie libre et aventureuse, loin des couches et des colliers de coquillettes, va finir avec la larme à l'oeil devant le fruit de l'amour des deux mammouths. D'ici à ce qu'il se trouve une tigrette pour filer droit selon les précepts de l'Oncle Sam...

De son côté, le rigolo de la bande, l'animal avec sa tête en forme de T dont j'ai oublié la race, adopte des petits dinosaures (qui sont sensés avoir disparus depuis un petit moment, et qui ont survécu dans un monde sous terrain, même si le titre anglais signifie "l'aube des dinosaures"...). Quand la mère, forcément agressive au début, ce qui rend la chose plus larmoyante, récupère sa progéniture, elle ne mange pas l'avorton, ben non. Elle finira même par l'adopter dans sa famille ! Que c'est mignon... euh, culcul...

Je sais, avec Disney on sait à quoi s'en tenir, j'avais qu'à pas y aller. Mais ces films numériques cartonnent aussi auprès des adultes parce qu'ils sont soit-disant beaucoup plus acérés et acides qu'avant, moins planplan. Là, j'avais l'impression de m'étouffer dans une énorme barbe à papa... j'en ai regardé l'heure au milieu du film, c'est dire. Bilan : deux heures de perdues.

Vive Wall-e !
Je vous laisse.

1 commentaire:

Mona a dit…

bouh lala que c'est triste de perdre tout son âme d'enfant