Salut à tous,
Quoi ?? Encore un post ?? Ca fait trois en trois jours, c'est la fête !! Mais il se prends pour qui, le blogger du mois de Blogger Magazine ou quoi ?? Non mais je te jure, ces amateurs ils peuvent pas s'empêcher de péter plus haut que leur cul...
Bref, il serait temps que je vous raconte le WE qui a vu le compteur de mes années encaisser une année de plus, sous l'oeil froid du temps qui passe. Miraculeusement, grâce à la trêve internationale, j'ai eu droit à un WE complètement vide de boulot, quelqu'il soit. Du coup, j'ai eu un WE normal, comme vous et vous quoi. C'est un évènement qui ne se produit que très rarement depuis maintenant 13 ans, et mes débuts réels dans la vie professionnelle. Entre boulots dans la vente et le journalisme sportif, je n'ai que rarement eu des vendredis soirs synonymes de joie et de perspective de repos bien mérité. Si la joie fut au rendez-vous, le repos un peu moins.
Samedi soir, j'ai revu de vieux amis du lycée que je ne vois, désormais, que très épisodiquement. En fait, ça faisait plus de deux ans et demi que j'en avais pas vu certains, qui faisaient pourtant partie, il y a un peu plus de dix ans, de mes amis très proches. Je vais pas être le premier à dire ça, mais quand je vois le tas d'année que j'empile pour évaluer toutes ces périodes... ça passe à une vitesse totalement incontrôlable.
Pour une fois, je n'ai pas pris le RER direction Paris mais vers Cergy, et plus précisémment Vauréal. Quittant donc la zone 4 pour la 6, j'ai du m'enquérir d'un billet de train, chose devenue rare, à l'image de ceux de cinéma. 20 minutes de RER à travers la campagne Val d'Oisienne, quand je me considère déjà très éloigné de Paris, et ce en restant dans l'Île de France... bref, une fois sur place, j'ai eu d'entrée quelques réflexions sur ce que j'appelle désormais mon deuxième front, certains vieux amis ayant l'amicale attention de me mentir en m'affirmant qu'à l'époque je n'avais déjà pas beaucoup de cheveux. Sauf que quand il m'arrive de regarder des photos d'il y a quatre ans, il y a déjà une différence, alors vous imaginez il y a dix...
A table, autour d'un apéro dinatoire très intéressant... et très pervers, vu que tout en vous empiffrant, vous n'avez pas l'impression de le faire vu que c'est sous la forme trompeuse du grignotage, et tout en passant une très bonne soirée, conclue par un gâteau d'anniversaire très touchant, car inattendu, j'ai eu l'impression d'assister à une des soirées auxquelles assistaient mes parents, quand j'étais gosse. Quand ils avaient mon âge, quoi... les femmes d'un côté, avec les enfants collés aux pantalons, les hommes de l'autre, à parler sport... mes amies qui me traîtent de sexiste y trouveront peut-être là quelques explications :p
Une différence : cette fois j'étais autorisé à ne pas manger à la table des petits, ou j'étais toujours le plus grand par ailleurs, et ou je mourrais d'envie d'entendre ce que les grands se racontaient. Etrange sensation d'inversement de miroir.
Avant que ce schisme sexuel ne s'effectue, et que les couples gardent corps, j'ai également eu l'occasion de constater qu'après l'âge ou on parle de la fac, puis d'apparts, puis de mariage et de bébés, j'entre dans l'âge de celui ou on parle maison, travaux, jardin. Le hasard a fait que trois couples présents ce soir-là étaient sur le point de finir de faire construire une véranda à leurs maisons respectives. D'ailleurs, nous étions en train de dîner dans une des trois... je ne saurais pas vraiment vous la décrire, elle est grande, avec des panneaux au plafond dont deux transparents et euh... elle était très jolie. Leur maison est encore mieux, on dirait une maison de poupée, plus haute que large avec un escalier en colimaçon... j'aime beaucoup.
Le dimanche, j'avais prévu un pique-nique dans Paris mais il faisait un peu frais, et avec les enfants... on a finalement fait ça chez Mona et Zaza, à Boulogne. La première nous avait concocté un Carrot Cake que j'ai trouvé délicieux, même s'il n'obéissait pas, parait-il, à la recette originale. Moi perso, je me suis régalé. Y avait aussi mon plus vieux pote, Cyrille, avec sa compagne et ses deux enfants, qui m'avaient apporté le bouquin de Duhamel sur Sarkozy et Bonaparte, et une tarte aux fruits rouges. Miam. C'était vraiment très sympa, j'ai beaucoup aimé. Ca m'a fait plaisir de voir ces gens qui ne se voient presque plus, en raison de la distance (Cyrille habite aux portes de la Normandie, ou quasiment), se réunir juste pour fêter mon anniversaire. Ce sont des choses qui ne sont pas anodines pour moi. Et avoir un deuxième gâteau à bougies en deux jours, ça fait vraiment très plaisir.
Après ça, et avant le troisième volet de cet anniversaire qui n'en finit plus, demain à Paris, avec ceux qui n'ont pas pu venir le WE précédent, j'ai presqu'envie de dire : vivement mes prochains 34 ans !
Je vous laisse.
1 commentaire:
"mes amies qui me traîtent de sexiste y trouveront peut-être là quelques explications :p"
Parce que ce que tu vis 1 fois ts les 2 ans et demi te marque + que ce que tu vis tous les jours au sein de tes amis proches ?
Enregistrer un commentaire