Salut à tous,
Il y a quelques jours s'est terminée la 7e saison de 24. Je sais, je ne devrais pas en parler, vu les risques légaux mais... ça me démange, ça me gratouille, ça me turlupine, bref ça me touslesmotscompliquésrigolosdecestylise. Faut que j'en parle, que ça sorte, ça me bouffe vivant (cf Joey).
Alors je vous préviens de suite : ce qui suit pourrait dévoiler à ceux qui suivent cette série si extraordinaire la trame de cette saison. Veuillez donc dès à présent stopper nette votre lecture, et aller noter une recette ou une idée de sac fabriqué avec des boîtes de sandwiches McDo sur d'autres blogs. Merci. Mais pensez à revenir quand même.
SPOILER
Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas autant régalé devant une saison de 24. Depuis la 3e, en fait, celle avec le virus ou Jack coupe à la hache la main du copain de sa fille à la fin, ou alors les premiers épisodes des saisons 5 et 6, je n'avais pas ressenti un tel kif. Pourquoi ? Parce que les scénaristes ont pris des riques, ils ont tout chamboulé : le lieu (Washington, et notamment une tonne de séquences dans la Maison Blanche même), le contexte (plus de CTU mais le FBI, peu au fait des pratiques parfois primaires de Jack) et donc, les personnages. Si on retrouve Chloé, Bill ou Aaron (lui n'était pas indispensable, mais bon) voire... Kim Bauer (alors elle j'espérais vraiment plus revoir son personnage tellement pénible...), le FBI nous fournit la sublime Renée Walker, d'abord réticente à Jack (qui manque de l'étrangler dès les premies épisodes) avant de vite adhérer à ses méthodes. Il y a aussi la Présidente, assez crédible même si ces problèmes familiaux sont plus des prétextes à remplir les temps morts des missions de Jack qu'autre chose. Mais on a l'habitude de ça.
Jack lui-même est changé : il est à DC pour être jugé pour ses actes, et tout au long de la saison il y a comme un parfum de rédemption qui plane, jusqu'à la fin. Contaminé par le virus, il est mourant quand fini la saison, même si on sait déjà qu'il sera là dans la prochaine, grâce aux cellules de sa gentille fille qui lui a tout pardonné... mais c'est surtout son duo, puis son duel avec Tony, revenu d'entre les morts, qui fait le sel de la série. D'abord ennemi, puis allié avant de redevenir son ennemi... on a peine à y croire, on se dit "mais non, c'est encore un double agent, il est gentil en fait, c'est Tony quoi merde..." Bon en fait c'était pas tout à fait ça, mais pas loin. Du grand Tony, plus ambigu que jamais, et qui est pour moi le personnage principal de cette saison. Il était déjà pas sourillant avant, alors là c'est carrément du Clint qu'il nous fait.
Bref, j'ai vraiment hâte de voir la prochaine.
Je vous laisse
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