mercredi 13 mai 2009

Les Beaux Boulevards


Bonjour à tous,

Même si mon physique ne permet pas de le faire penser, ni de m'y atteler aussi souvent que je le voudrais, j'ai toujours aimé marcher. Je ne fais pas de sport (j'aimerais bien jouer au foot de temps en temps, mais j'ai du mal à trouver du monde...) et finalement, marcher reste la meilleure activité physique possible, la plus accessible à tous (pas besoin d'avoir un pied droit agile ou un poignet souple pour marquer des buts, des paniers ou des jeux) et la moins chère, aussi. Et puis, elle permet d'admirer le paysage ou la ville dans laquelle vous évoluez, vous pouvez vous perdre dans vos pensées. Et, enfin, il y a rarement une dead line, un temps à respecter. Vous marchez à votre rythme, personne viendra vous engueuler parce que vous n'avancez pas.

L'autre jour, après avoir mangé sur Paris avec mon Amour, je me suis retrouvé avec une bonne heure devant moi pour aller bosser, quasiment à l'autre bout de la ville. En tous cas, il y avait une trotte : d'Opéra, je devais rejoindre le Père Lachaise. Une douzaine de stations de
métros sur la ligne 3, quoi. J'avais le temps, il faisait beau et j'avais pas envie d'être en avance d'une heure et demie au boulot. Alors, plutôt qu'aller me faire chier dans les magasins, j'ai marché.

J'ai donc emprunté la rue du Quatre-Septembre, qui sera plus tard la rue Réaumur. Au loin, des arbres, que je prends par erreur pour ceux de la place de la République. Pour tout vous dire, je ne me suis pas trompé de beaucoup. Je passe devant la Bourse, puis devant la station Sentier, ou je m'arrête le soir quand je vais au ciné aux Halles. Quand j'arrive sur le boulevard Sébastopol, ça me fout un coup : j'ai marché une demi-heure, et j'ai pas l'impression d'avoir avancé. En fait j'ai marché plus que je ne me l'imagine, République n'est vraiment pas très loin.

Je passe ensuite devant le superbe bâtiment des Arts et Métiers, à l'apparence d'un vieux château anglais, puis arrive vers Temple. Là, je me gourre un peu, vu que je vais vers mes fameux arbres entrevus au début de ma marche. Sauf qu'en fait, à la consultation d'un plan, je me rends compte qu'il faut que j'aille à gauche, et que les arbres ne font partie que d'un petit parc à proximité.

J'emprunte donc la rue de Turbigo qui me mène enfin vers République. J'ai alors bien chaud, vu que le soleil n'a cessé de m'accompagner, même si j'ai essayé au maximum de chercher
l'ombre. Je contourne en partie l'immense place pour emprunter l'avenue du même rue, qui doit me mener à mon terme, et qui est accessoirement magnifique, avec toute cette verdure et ce soleil. Sauf que là, je me rends compte que je ne suis pas vraiment en avance. Arrivé à Parmentier, je me faufile donc dans le métro pour les deux dernières stations.

Je n'ai marché que sur un peu moins de 3 kilomètres, mais cet effort, je le paierai plus tard dans la journée, ou je devais bosser 8 heures, rappelons le. Mal à la tête, courbatures, et fatigue au moment de finir ma journée à minuit. Mais ça ne m'a pas enlevé le plaisir d'avoir marché dans les rues de la plus belle ville du monde, sous un temps magnifique. Va falloir aussi que j'investisse dans de meilleures chaussures, parce que celles que j'ai actuellement on souffert.

Je vous laisse.

3 commentaires:

Mona a dit…

chouette balade

Cha a dit…

aaaah ! mais on a pas le droit de se mettre à l'ombre quand on a la CHANCE de trouver du beau soleil au milieu de ce printemps pourri !! C'est péché !!

Gildas Devos a dit…

Oui mais quand on a une peau pourrave qui chope des coups de soleil en 5 minutes, c'est de l'auto défense !