jeudi 31 mars 2011

Nippon... que mauvais


Après ce tunnel écossais, revenons à cette bonne vieille réalité, cette vieille savate si chaude et familière, tellement rassurante que, si merveilleuses peuvent-être certaines expériences comme un voyage de ce type, on y revient toujours, tel Joachim préférant sa douceur angevine au mont Palatin.

...

Oui bon, c'est quand même difficile d'atterrir après un truc pareil. Depuis deux semaines que je suis revenu, j'ai toujours la tête ailleurs. Enfin je veux dire, encore plus que d'habitude. Faut dire que la période n'est vraiment pas gaie en ce moment, et je ne suis pas de ceux dont l'humeur varie de façon positive au gré de la montée du mercure ou du cycle solaire. Depuis quelques semaines je suis probablement en train de perdre deux de mes tout meilleurs amis pour des raisons de plus en plus obscures dont je vous ferais grâce. Je suis également revenu de vacances comme j'en ai rarement attendu (dix ans, ça fait un bail), j'ai pris une année supplémentaire dans la tronche, et en plus le monde est en train de sombrer dans la guerre et la catastrophe nucléaire. Et cette fois c'est pas au bout du monde, pour la première, puisque c'est à un jet de rafale de la plage du Prado, ni dans un de ces pays qui paraissent condamnés à subir des tsunamis, les pays pauvres en l'occurrence.

C'est vrai, on a toujours l'impression que les tornades, les tremblements de terre et autres joyeusetés de ce style sont exclusivement réservés aux pays qui ne peuvent pas se le permettre, des pays pauvres ou en voie de développement. On peut effectivement se dire que si l'Europe, par exemple, a prospéré depuis deux ou trois millénaires, c'est justement parce qu'elle est relativement à l'abri de ce genre d'horreurs. Ses volcans sont éteints, pour la plupart, ou en sommeil prolongé, les deux plaques européennes et africaines ont l'air de pas trop mal s'entendre, contrairement à leurs peuples et surtout à celles du Pacifique qui n'arrêtent pas de se prendre la tête, quant aux tornades, on les laisse au continent américain, à qui ça a l'air de tant plaire culturellement. Donc, hormis quelques inondations assez mineures, comparées aux catastrophes qu'on observe sur les autres continents, on a pas trop à se plaindre. Du coup, pour compenser, on se fait quelques guerres, auxquelles on invite d'autres pays non européens pour en faire des conflits mondiaux, on massacre des peuples entiers... Comme le dit d'une façon si imagée une expression particulièrement en vogue en ce moment, on n'est pas au pays des Bisounours.

En revanche, le Japon... La pauvre Cécile Duflot s'est bel et bien trompée, après vérification l'archipel nippon figure bien au nord de l'Équateur, autre signe qu'on a moins de chance statistiquement de finir sous trente mètres d'eau ou dans un glissement de terrain. Surtout, il s'agit là d'un des pays les plus riches les plus puissants au monde. Et, tandis que des pays sont quasiment rayés de la carte dès qu'un tremblement de terre y franchit la barre de 7 sur l'échelle de Richter, on nous apprends depuis l'enfance que le Japon, habitué depuis toujours à ce phénomène puisque littéralement bâtit sur une des failles les moins dociles du monde, est parfaitement équipé pour les affronter, puisque ses bâtiments sont tous construits de façon anti-sismiques. Du coup, la Terre peut tortiller de la plaque, nos amis nippons avaient tout prévu.

Et c'est ça qui fait flipper, qui nous fait peur. Certes, la seule faille connue dans notre secteur, quand elle se réveille, provoque des dégâts relativement mineurs. A part à l'Aquila, bien sûr. On a quelques volcans, évidemment, mais ces derniers servent plus à vendre de l'eau minérale qu'à faire vivre les habitants du Puy dans une peur latente de disparaître un jour comme ceux de Pompeï. L'Italie, encore, si proche, et tellement en train de bâtir des centrales nucléaires dans des zones à risques. Mais on est quand même un pays développé, comme le Japon, et comme lui on se croit à l'abri, parce qu'on a tout prévu. Et parce que ça n'arrive plus qu'aux autres, comme les guerres ou les révolutions.

Là-bas, il y a une ville dont le nom m'a échappé qui était protégée d'éventuels Tsunamis par une digue gigantesque figurant dans le Guinness des records, capable de résister à une vague de sept mètres de haut, ou un truc du genre. Cette digue n'a pas résisté à la vague. Les villes qui ont été rasées sous les yeux effarés du monde civilisé étaient sûrement constituées de bâtiments anti-sismiques. Et effectivement, on en est actuellement QUE à une quinzaine de milliers de morts, sans parler des disparus, quand le Tsunami en Indonésie en a fait 20 fois plus. Est-ce sa richesse et sa puissance technologique qui ont protégé le Japon d'un nombre à six chiffres ? Si c'est le cas, c'est encore terriblement insuffisant.

Et puis évidemment y a cette centrale nucléaire. Les Verts ont été accusés d'opportunisme en réclamant la fin du nucléaire en France, comme s'ils ne l'avaient jamais fait avant... ça n'a rien à voir avec l'UMP qui se découvre des réflexes xénophobes depuis dix ans - et pas seulement quelques semaines - parce qu'il y a des voix à récupérer à sa droite, après avoir gueulé contre les loups comme les autres. La sortie du nucléaire est de toutes façons inéluctable, à long terme malheureusement, parce que ça reste une technologie barbare, dépassée, anachronique et incroyablement dangereuse. L'éolienne ou le solaire sont peut-être plus chères, aussi moches soit-disant, mais tellement plus sûres. Mais le lobby du nucléaire, en France, est un des plus puissants au monde. Et d'ici à ce qu'on fasse comme les Allemands dans le Land du Bade-Wurtenberg, à savoir décider d'éteindre les centrales, et le temps que ça puisse se faire, pas sûr que nos enfants puissent vivre un jour dans un monde définitivement débarrassé de cette grosse merde.

Difficile, dans un pays comme le Japon où on est jamais très loin de la mer, de bâtir des centrales très éloignées du rivage. Mais au bord de la mer, fallait quand même le faire. Résister à l'argent qu'elles rapportent tant qu'elles ne vous pètent pas à la gueule, c'est encore plus difficile, manifestement.

Le drame, c'est aussi que parce qu'on a peur que cette centrale saute, ce qui mettrait notre propre sécurité en grand danger, plus que le mini nuage qui nous a survolé tandis que l'UMP se fourvoyait une nouvelle fois avec la vermine, et parce qu'on est intervenu en Libye, ce que je soutiens mais qui paraît très insuffisant, et bien on ne parle que très peu du Tsunami en lui-même, et de ses victimes, comme on l'avait fait pour l'Indonésie. Ce dernier avait doublement choqué parce qu'il s'était déroulé à Noël, et qu'une quantité non négligeable d'occidentaux y avaient laissé leur vie. On ne parle pas non plus des victimes de ce qui faut bien appeler la guerre civile ivoirienne.

Je vous laisse.

mercredi 30 mars 2011

Scot trip 11


Suite et fin de notre voyage en ancienne Calédonie... Ce dernier jour, on le passe en ville, après avoir laissé nos bagages à l'auberge. A noter qu'on a passé notre dernière nuit dans la chambre de quatre où on avait passé la première. Sauf que cette fois elle est vide, on a donc presque eu l'impression d'être chez nous... le lit deux places en moins. C'est le seul truc qui me manque de France, je crois, avec le Roquefort ! Et les victoires contre le Brésil en foot, aussi.

Édimbourg nous accueille une dernière fois comme elle a très souvent aimé le faire quand on l'a visitée, c'est-à-dire avec une pluie pas forcément violente, mais assez constante et très mouillante. Surtout quand vous avez un parapluie à trous, comme moi. C'est donc avec des gouttes me tombant dans le cou qu'on recherche tout d'abord un endroit pour déguster - enfin ! - un de ces petit-dèjs britanniques dont je raffole littéralement. Impossible de quitter la Grande-Bretagne sans en avoir mangé au moins un, ça n'est tout simplement pas négociable. Sauf que les établissements concernés ouvrent aussi tard qu'ils ferment tôt le soir... il nous faudra une heure pour trouver notre bonheur. Pour une somme de 8 à 10 livres, vous avez donc du grand classique : oeufs, saucisses, bacon, haricots, et même un truc au Haggis... enfin, le bonheur quoi. Encore un truc qui manque terriblement en France. Regardez moi cette merveille !

Rassasié que nous le sommes par tant de culture écossaise, nous partons, toujours sous la pluie, faire un peu de shopping (oui oui) sur la principale artère de la ville, du côté de la New Town du moins, Princes Street, sur lequel trône un monument particulièrement pompeux en l'honneur de Walter Scott, le grand écrivain écossais.

Alors oui, vous l'aurez compris, il s'agit une nouvelle fois d'affirmer la fierté que les Écossais ont de l'être, Écossais, puisqu'il s'agit plus d'un simple écrivain, mais aussi quelqu'un à l'origine du retour de traditions jusqu'alors interdites, comme le port du Kilt. Maintenant, imaginez le même genre de monument énorme trônant en plein milieu des Champs-Elysées en l'honneur de, je sais pas moi... Victor Hugo ? D'ailleurs, existe-t-il une statue de Victor Hugo à Paris ?

Bref, donc on va chez Jenners, le Harrod's écossais, à savoir le grand magasin généraliste de la ville, puis dans diverses autres boutiques de l'avenue. Je profite d'une de ses visites que je passe à attendre dehors, à l'abri de la pluie, pour prendre mes dernières photos de la ville, et de l'Old Town vue de la New Town.

Après manger, il est l'heure de repartir. On récupère les bagages puis filons prendre la navette qui nous emmènera à l'aéroport, d'où je prendrais, après les contrôles habituels, ma dernière photo britannique.

De l'avion, toujours le même émerveillement devant la beauté des nuages vus du dessus, mais aussi du coucher de soleil...

A notre arrivée à Charles-de Gaulle, il fait 18 degrés, on crève de chaud.

Fin du voyage.

dimanche 27 mars 2011

Scot trip 10


On vient de passer notre avant-dernière nuit en Écosse quand on repart sous une petite pluie fine à la découverte d'Édimbourg. On emprunte le Royal Mile dans l'autre sens, à l'opposé absolu du château visité le premier matin, pour aller visiter le Holyrood Palace, la résidence de la Reine quand celle-ci rend visite à la capitale écossaise, juste en face du Parlement, que nous visiterons plus tard. Nous sommes tout près de l'Arthur's seat, un volcan éteint depuis des lustres, comme celui sur lequel a été construit le château, à l'autre bout de la ville. A droite, l'entrée du Parlement.

Le palace de la Reine est évidemment très solennel, et absolument dédié à sa gracieuse majesté, à ses ancêtres (Anglais ou Écossais) et à sa progéniture. A commencer par la boutique qui devance le palace. Inutile de dire que les nationalistes locaux doivent peu goûter cet endroit...

Dans la cour, une fontaine trône. Tout le monde se balade avec son guide audio, sauf moi, qui ne supporte pas ces machins. On a l'impression d'assister à une conférence de traders ou de footballeurs, incapables de se passer de leurs portables. Je préfère nettement demander aux employés chargés de surveiller les royaux effets... Malheureusement, les photos sont interdites dans le palace même. Voici donc la dernière que j'oserai prendre avant notre sortie...

Comme tous les lieux chargés d'histoire, ils semblent à la fois irréels et très... terre-à-terre. Il y a plein de chambres, de grandes salles avec profusion de portraits royaux, et au bout d'un petit escalier secret - équipé pour que les grandes personnes telles que moi ne se fracassent pas le crâne tellement c'est petit - on tombe sur les anciens appartements de Mary Stuart, Queen of Scots. La salle d'à côté est remplie de lettres et d'objets lui ayant appartenu, et au pied d'une fenêtre un endroit est signalé, celui où son ancien secrétaire particulier, David Rizzio, que son second mari, Henri Darnley, imaginait être son amant, fut assassiné sous ses yeux à coups de couteaux, 56 pour être exact. Va rattraper la moquette après ça ! Heureusement, c'est du parquet par terre.

Bref, c'est très sympa, mais pas autant que l'abbaye, à notre sortie. Là les photos sont autorisées, donc je m'en donne à cœur joie. Moi, tout ce qui est vieilles pierres, je kiffe. C'est extraordinaire de voir de si vieux murs (près de neuf siècles ! Non je n'étais pas né...), témoins de tant d'évènements, de gens importants, de prières, encore tenir debout. Elle me fait penser à l'église en ruine au bout de la Bretagne, que j'avais visitée en 2009.

Voilà, et puis on ressors par le côté du château...

En chemin, on croise Edward VII, grand-père du fameux George V, vous savez, celui qui bégayait, et qui a fait le lien entre les deux derniers siècles.

On traverse ensuite la rue pour revenir vers le Parlement. L'entrée est libre, mais les contrôles à l'entrée sont aussi relous que pour prendre l'avion : déshabillage, vidage de poches... à l'intérieur, un grand hall qui résume l'histoire de ce parlement, qui existe depuis longtemps, mais pas dans ces murs, très récents. Aussi incroyable que ça puisse paraître - essayez de visiter l'assemblée nationale, faut demander à son député et tout... - on peut visiter la salle des débats, et là je kiffe. C'est chargé d'histoire, et d'histoire moderne, actuelle ! Désolé, c'est incompréhensible, même pour moi, mais j'adore. En plus, l'endroit est splendide.

Nous revoilà repartis sur le Royal Mile, toujours inondés par le soleil écossais...

Après le repas de midi, durant lequel on a dégusté une entrée incroyablement bonne - des Haggis Fritters, des sublimes beignets au Haggis, rarement mangé un truc aussi bon.

Puis direction le National Museum of Scotland. Mon appareil photo, gêné par le manque de lumière et un flash défaillant, ne me permettra de sortir que quelques photos de qualité. Pourtant, les sept étages du musée sont passionnants : ils détaillent l'histoire du pays d'une façon vraiment fascinante, de la préhistoire à notre époque, avec même des objets ayant appartenu à... Amy McDonald.

Fin de la dixième partie

vendredi 25 mars 2011

Scot trip 9


Après cette excellente soirée commune, voici la dernière nuit sur l'Ile de Skye, suivie d'un départ assez morose. Ce n'est pas le temps, assez linéairement gris finalement, mais plutôt le fait de quitter un endroit aussi incroyable et unique, 36 heures seulement après y être arrivé. Michael, pour nous dérider, a beau faire six tours de rond-point juste avant de prendre le pont dans l'autre sens, l'effet reste éphémère. En revanche, revoir l'Eilan Donan Castle, déjà évoqué dans le 5e post, nous redonne un peu plus la pèche.

Que ce soit le soir ou le matin, il est toujours aussi beau. Ce qui change, c'est que cette fois, on le verra de près, et même de l'intérieur ! Enfin, de très près quoi. Quel pied !

Quelle splendeur ! Encore une fois on est seul au monde, avec l'impression d'être des gamins qui viennent de trouver un trésor, un endroit inconnu et secret, qu'on garderait rien que pour nous. J'espère que l'Écosse continuera à rester à l'abri des masses de touristes qui pourraient atrophier ces paysages incroyables. Tant que moi je peux y aller :p

On repart. Comme à l'aller, il se met à neiger, et pas qu'un peu. Les paysages, certes superbes, continuent à faire plus penser à la Finlande qu'au nord de la Grande-Bretagne, m'enfin bon, on profite quand même.

Le jeu consiste alors à chasser les cerfs, nettement plus repérables dans le blanc neigeux que dans le marron-vert-rouge habituel des Highlands. L'appareil à la main, je reste à l'affut mais le résultat n'est guère probant.

Les flocons daignent parfois s'espacer suffisamment pour qu'on puisse apercevoir quelques paysages superbes, notamment des lacs ou des Lochs comme dessinés au fuseau.

Un peu plus loin, on fait un arrêt sensé nous emmener voir un autre Loch au milieu des sapins, mais y a vraiment trop de neige. A la place, une bataille de boules de neige féroce s'engage. En bon Écossais, Michael se retrouve volontairement seul, unique membre de sa troupe. Malgré nos mollets protégés par des pantalons et l'avantage du nombre, on sera bel et bien contraint au match nul.

La route vers Fort William, dans l'ouest, donc au sud pour nous, est longue et mes heures de sommeil en retard nombreuses, et je commence à m'assoupir. Je me réveille quand il s'agit de descendre du bus (ça faisait longtemps) le long d'une route pour aller prendre en photo une cascade. Sauf qu'on est vraiment au bord, voire sur le route, et on est donc contraint d'aller prendre nos photos en marchant sur le bas côté, recouvert qu'il est par un très épais manteau neigeux.

Cet intermède me permettra également d'immortaliser de façon plus nette une colonie entière de cerfs, cherchant leur herbe dans la neige, sur un piton nous surplombant...

Après d'autres arrêts moins intéressants, un pour se balader dans une boutique touristique équipée de toilettes à Fort William, et une autre pour manger une soupe maison et un venison steak typique du lieu (miam, mais rare dans nos contrées, je dois bien le dire) nous quittons progressivement les Highlands pour les Lowlands, qui sont, comme leur nom l'indique, plus bas. Ils sont aussi à peu près exempté de neige. On en profite pour aller voire une attraction toute particulière... une vache. Une vache typique, encore une fois, elle a 14 ans, elle fait je ne sais combien de quintaux, mais ça reste une vache. Et pour un prix pas du tout modique, on peut même acheter des légumes pour les lui donner à manger, et accessoirement récolter un peu de bave au bout des doigts. Là en revanche, on nage dans les touristes... N'empêche, elle a une bonne tronche, Hamish, pas de doute. On la sent habituée à manger des carottes et poser pour les photographes. Une star, quoi, blasée et capricieuse.

Admirez ce regard de braise sous la mèche savamment étudiée... je parle de la vache, pas des représentantes du Wisconsin.

Une demi-heure tellement bien utilisée que ça nous empêchera, dans la foulée, de visiter un autre château, le Doune Castle... une légitime déception, à peine atténuée par la visite de Stirling, célèbre lieu de la bataille du même nom ou William Wallace, interprété par Mel Gibson dans Braveheart, a battu les Anglais grâce à un sens tactique particulièrement aiguë. En revanche, le moment où il sera capturé, écartelé et envoyé aux quatre coins de l'Ecosse pour l'exemple est nettement moins célébré de ce côté du mur d'Hadrien. Il n'empêche, c'est quand même joli à visiter.

Le monument est perché en haut de la colline d'où sont descendues les troupes de Wallace pour aller mettre leur pâtée aux troupes de sa Majesté, ce qui nous donne une bonne occasion de faire une nouvelle fois du sport.

Comme vous pouvez le constater, ce bon William ressemble autant à Mel Gibson qu'Edouard Baer fait penser à Astérix.

La redescente vers le bus, comme souvent, fait plus souffrir les mollets que la montée, même si les poumons s'en trouvent plus aisés.

Et puis voilà, on monte dans le bus, surprenant Michael en train d'écouter le match Angleterre-Ecosse... là encore, les Scots vont bien résister mais repartir fessés. Pour nous, le prochain arrêt se nomme Edimbourg, tandis que nous planons sur "Who wants to live forever", de Queen. Sur le chemin, je tente de prendre le stade mythique de rugby écossais, Murrayfield, avec un résultat très relatif. Elle fera tâche dans ma collection de photos de stades mythiques...

Et puis voilà, on arrive au pied de l'hôtel. Les adieux sont brefs et pas vraiment chargés émotionnellement. Je suis un peu déçu, vu qu'on avait quand même pas mal fait connaissance la veille, mais contrairement à l'époque des colonies - pas celui vanté par Sarkozy, les colonies de vacances - pas d'échange de numéros ou d'adresses avec la larme à l'œil et des promesses plein la bouche, chacun part de son côté. En même temps, on écrivait jamais aux gens après donc bon...

On file se poser dans notre troisième chambre différente en trois nuits à Edimbourg, puis on repart. On choisi un resto près de l'hôtel, où je déguste un excellent plat devinez à quoi ? Au Haggis bien sûr :p

Non non, ce n'est pas un crumble au chocolat... quoique je m'en taperai bien un là maintenant...

Puis on part se balader malgré une pluie fine qui ne nous manquait pas vraiment durant notre trip, mais qui semble quasiment tout le temps au programme dans cette ville. On se fait peur dans un cimetière...

Et puis on file se prendre un dessert au McDo, avant de rentrer, trempés jusqu'aux os. Mon parapluie bon marché est en train d'expirer après seulement quelques heures d'utilisation, et c'est un véritable handicap dans ce pays...

Fin de la neuvième partie.