mercredi 30 mars 2011

Scot trip 11


Suite et fin de notre voyage en ancienne Calédonie... Ce dernier jour, on le passe en ville, après avoir laissé nos bagages à l'auberge. A noter qu'on a passé notre dernière nuit dans la chambre de quatre où on avait passé la première. Sauf que cette fois elle est vide, on a donc presque eu l'impression d'être chez nous... le lit deux places en moins. C'est le seul truc qui me manque de France, je crois, avec le Roquefort ! Et les victoires contre le Brésil en foot, aussi.

Édimbourg nous accueille une dernière fois comme elle a très souvent aimé le faire quand on l'a visitée, c'est-à-dire avec une pluie pas forcément violente, mais assez constante et très mouillante. Surtout quand vous avez un parapluie à trous, comme moi. C'est donc avec des gouttes me tombant dans le cou qu'on recherche tout d'abord un endroit pour déguster - enfin ! - un de ces petit-dèjs britanniques dont je raffole littéralement. Impossible de quitter la Grande-Bretagne sans en avoir mangé au moins un, ça n'est tout simplement pas négociable. Sauf que les établissements concernés ouvrent aussi tard qu'ils ferment tôt le soir... il nous faudra une heure pour trouver notre bonheur. Pour une somme de 8 à 10 livres, vous avez donc du grand classique : oeufs, saucisses, bacon, haricots, et même un truc au Haggis... enfin, le bonheur quoi. Encore un truc qui manque terriblement en France. Regardez moi cette merveille !

Rassasié que nous le sommes par tant de culture écossaise, nous partons, toujours sous la pluie, faire un peu de shopping (oui oui) sur la principale artère de la ville, du côté de la New Town du moins, Princes Street, sur lequel trône un monument particulièrement pompeux en l'honneur de Walter Scott, le grand écrivain écossais.

Alors oui, vous l'aurez compris, il s'agit une nouvelle fois d'affirmer la fierté que les Écossais ont de l'être, Écossais, puisqu'il s'agit plus d'un simple écrivain, mais aussi quelqu'un à l'origine du retour de traditions jusqu'alors interdites, comme le port du Kilt. Maintenant, imaginez le même genre de monument énorme trônant en plein milieu des Champs-Elysées en l'honneur de, je sais pas moi... Victor Hugo ? D'ailleurs, existe-t-il une statue de Victor Hugo à Paris ?

Bref, donc on va chez Jenners, le Harrod's écossais, à savoir le grand magasin généraliste de la ville, puis dans diverses autres boutiques de l'avenue. Je profite d'une de ses visites que je passe à attendre dehors, à l'abri de la pluie, pour prendre mes dernières photos de la ville, et de l'Old Town vue de la New Town.

Après manger, il est l'heure de repartir. On récupère les bagages puis filons prendre la navette qui nous emmènera à l'aéroport, d'où je prendrais, après les contrôles habituels, ma dernière photo britannique.

De l'avion, toujours le même émerveillement devant la beauté des nuages vus du dessus, mais aussi du coucher de soleil...

A notre arrivée à Charles-de Gaulle, il fait 18 degrés, on crève de chaud.

Fin du voyage.

2 commentaires:

Stormette a dit…

Merci d'avoir partagé ce voyage :)

Manue a dit…

1 voyage riche en découvertes et en émotions :)