dimanche 27 mars 2011

Scot trip 10


On vient de passer notre avant-dernière nuit en Écosse quand on repart sous une petite pluie fine à la découverte d'Édimbourg. On emprunte le Royal Mile dans l'autre sens, à l'opposé absolu du château visité le premier matin, pour aller visiter le Holyrood Palace, la résidence de la Reine quand celle-ci rend visite à la capitale écossaise, juste en face du Parlement, que nous visiterons plus tard. Nous sommes tout près de l'Arthur's seat, un volcan éteint depuis des lustres, comme celui sur lequel a été construit le château, à l'autre bout de la ville. A droite, l'entrée du Parlement.

Le palace de la Reine est évidemment très solennel, et absolument dédié à sa gracieuse majesté, à ses ancêtres (Anglais ou Écossais) et à sa progéniture. A commencer par la boutique qui devance le palace. Inutile de dire que les nationalistes locaux doivent peu goûter cet endroit...

Dans la cour, une fontaine trône. Tout le monde se balade avec son guide audio, sauf moi, qui ne supporte pas ces machins. On a l'impression d'assister à une conférence de traders ou de footballeurs, incapables de se passer de leurs portables. Je préfère nettement demander aux employés chargés de surveiller les royaux effets... Malheureusement, les photos sont interdites dans le palace même. Voici donc la dernière que j'oserai prendre avant notre sortie...

Comme tous les lieux chargés d'histoire, ils semblent à la fois irréels et très... terre-à-terre. Il y a plein de chambres, de grandes salles avec profusion de portraits royaux, et au bout d'un petit escalier secret - équipé pour que les grandes personnes telles que moi ne se fracassent pas le crâne tellement c'est petit - on tombe sur les anciens appartements de Mary Stuart, Queen of Scots. La salle d'à côté est remplie de lettres et d'objets lui ayant appartenu, et au pied d'une fenêtre un endroit est signalé, celui où son ancien secrétaire particulier, David Rizzio, que son second mari, Henri Darnley, imaginait être son amant, fut assassiné sous ses yeux à coups de couteaux, 56 pour être exact. Va rattraper la moquette après ça ! Heureusement, c'est du parquet par terre.

Bref, c'est très sympa, mais pas autant que l'abbaye, à notre sortie. Là les photos sont autorisées, donc je m'en donne à cœur joie. Moi, tout ce qui est vieilles pierres, je kiffe. C'est extraordinaire de voir de si vieux murs (près de neuf siècles ! Non je n'étais pas né...), témoins de tant d'évènements, de gens importants, de prières, encore tenir debout. Elle me fait penser à l'église en ruine au bout de la Bretagne, que j'avais visitée en 2009.

Voilà, et puis on ressors par le côté du château...

En chemin, on croise Edward VII, grand-père du fameux George V, vous savez, celui qui bégayait, et qui a fait le lien entre les deux derniers siècles.

On traverse ensuite la rue pour revenir vers le Parlement. L'entrée est libre, mais les contrôles à l'entrée sont aussi relous que pour prendre l'avion : déshabillage, vidage de poches... à l'intérieur, un grand hall qui résume l'histoire de ce parlement, qui existe depuis longtemps, mais pas dans ces murs, très récents. Aussi incroyable que ça puisse paraître - essayez de visiter l'assemblée nationale, faut demander à son député et tout... - on peut visiter la salle des débats, et là je kiffe. C'est chargé d'histoire, et d'histoire moderne, actuelle ! Désolé, c'est incompréhensible, même pour moi, mais j'adore. En plus, l'endroit est splendide.

Nous revoilà repartis sur le Royal Mile, toujours inondés par le soleil écossais...

Après le repas de midi, durant lequel on a dégusté une entrée incroyablement bonne - des Haggis Fritters, des sublimes beignets au Haggis, rarement mangé un truc aussi bon.

Puis direction le National Museum of Scotland. Mon appareil photo, gêné par le manque de lumière et un flash défaillant, ne me permettra de sortir que quelques photos de qualité. Pourtant, les sept étages du musée sont passionnants : ils détaillent l'histoire du pays d'une façon vraiment fascinante, de la préhistoire à notre époque, avec même des objets ayant appartenu à... Amy McDonald.

Fin de la dixième partie

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